« Plus tôt nous aurons le pass vaccinal, plus tôt nous serons protégés ». Les mots de Gabriel Attal en disent long sur l’état d’esprit du gouvernement.

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Face à la flambée du variant omicron, qui occupe une part de plus en plus importante des quelque 52 000 contaminations recensées en moyenne quotidiennement au cours des sept derniers jours, l’exécutif a décidé d’avancer son calendrier d’une semaine.
«Nous avons décidé d’accélérer», a confirmé Gabriel Attal, sur le perron de Matignon à l’issue des consultations menées par le Premier ministre avec les élus locaux, ce mardi matin.
«On aurait une commission des lois le 29 décembre, avec une audition d’Olivier Véran, et un examen dans l’hémicycle dès le 3 janvier», a expliqué à nos confrères de Libération le député Jean-Pierre Pont (LREM), pressenti pour être à nouveau le rapporteur du texte.
Un sprint justifié, selon Gabriel Attal, par la poussée du variant Omicron, qui concernerait désormais «une contamination sur trois à Paris».
L’objectif est simple et n’est plus caché de la part de l’exécutif : mettre la pression sur les personnes non-vaccinées afin de leur imposer davantage de contraintes dans leur quotidien, les dépistages n’étant plus pris en compte dans le futur pass vaccinal.
Le débat portera également sur l’instauration ou non de ce pass vaccinal dans les entreprises.
L’application du pass vaccinal pourrait dans ce contexte avoir lieu autour de la mi-janvier.