Agression de Jean-Baptiste Trogneux : condamnation unanime

L’agression du petit-neveu de Brigitte Macron, survenue lundi soir, suscite une réaction unanime de la classe politique.

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Jean-Baptiste Trogneux

La boutique de Jean-Baptiste Trogneux – CREDIT : Google Maps

Peu de temps après l’annonce de l’agression du petit-neveu de Brigitte Macron à Amiens, de nombreux acteurs politiques de tous bords ont condamné les actes présumés d’une dizaine de personnes, en réaction à l’interview télévisée d’Emmanuel Macron.

Suite à l’agression de Jean-Baptiste Trogneux à Amiens, huit individus ont été appréhendés. Certains ont été libérés après leur garde à vue, et trois d’entre eux ont témoigné sur RMC. Ces jeunes affirment qu’ils ont agi pour défendre l’un de leurs camarades.

Selon Jean-Alexandre Trogneux, le père de la victime, environ “dix personnes” se sont rassemblées vers 22 heures dans le but de se rendre devant le commerce familial. C’est là que le jeune homme de 29 ans aurait été victime de coups de poing et de coups de pied. Malgré sa tentative de se protéger en se recroquevillant, il présente des blessures à la tête, au visage, au genou et à un doigt.

“Nous ne sommes pas violents“, affirment trois des huit personnes interpellées après l’agression de lundi soir à Amiens. Après leur libération, ils témoignent chez nos confrères de RMC et expliquent qu’ils se sont simplement défendus face à Jean-Baptiste Trogneux. Ils précisent : “En fait, nous sommes partis directement de l’hôtel de ville jusqu’à la gare, puis nous nous sommes rendus à la boutique Trogneux.” Plusieurs personnes avaient décidé de se rassembler après l’interview du président de la République sur TF1.

“Il y a eu quelques poubelles et le petit-neveu de Brigitte Macron a poussé quelqu’un sur une poubelle. Nous l’avons défendu et il est allé porter plainte directement au commissariat pour des violences, prétendant avoir été victime de coups de poing et de coups de pied”, indiquent-ils.

Les réactions politiques n’ont pas tardé à affluer, relançant le débat sur les violences contre les élus et leur famille, suite à la démission la semaine dernière du maire Yannick Morez, victime d’un incendie criminel à son domicile en Loire-Atlantique.

La Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) s’est également mobilisée contre l’agression de Jean-Baptiste Trogneux. “Aucune violence envers les personnes n’est acceptable”, a déclaré le député Alexis Corbière de La France insoumise (LFI), condamnant cet “acte lâche”.

François Ruffin, député LFI de la Somme, qui connaît bien la famille Trogneux, exprime également son indignation : “Ces faits sont graves et inadmissibles. On ne défend pas la démocratie en s’attaquant à un chocolatier. (…) Tout mon soutien à la victime et à son entourage.”

Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, a lui aussi “protesté” contre l’agression, mais a demandé à Emmanuel Macron et à “Madame” de faire de même pour leurs amis agressés ou menacés, sans réserver leur sollicitude au seul Zemmour lorsqu’il a été molesté.