Attentats : devant la menace, la France fait face

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SAISON 3 / EPISODE 1

Suite aux attentats de Paris en novembre 2015, La France est en état d’urgence.

Opération sentinelle, plan vigipirate… la sécurité des Français est-elle vraiment garantie ?

Comment les collectivités assurent-elles votre sécurité lors de manifestations ?

Les forces de l’ordre ont-elles assez de moyens pour nous protéger ?

Après un attentat, comment s’organisent les cellules de crise et psychologiques ?

Comment peut-on contribuer à la sécurité du pays et pour aider les victimes ? …

Attentat: Devant la menace, la France fait face c’est notre prochaine enquête dans faut qu’on en parle.

Les invités de l’émission attentat :

  • Jean Sébastien VIALATTE, Député-Maire de Six fours les Plages
  • Caroline POZMENTIER, Sécurité publique et prévention de la délinquance et Vice-présidente du Conseil régional de PACA
  • Merlin DESCOURS – Responsable de la communication à la Protection civile du Var
  • Sébastien SERVANTE – Formateur à la police municipale de Marseille
  • Vincent DELHOMEL Secrétaire général de l’association Promenades des anges
  • Docteur Laurent BECE chef de service du SAMU 83
  • Docteur Camille ROSSI Psychologue du CUMP 83

Les chiffres clés de l’émission attentat :

Nice, 14 juillet 2016, le drame ! Sur la promenade des anglais, plusieurs milliers de spectateurs sont rassemblés, la plupart en famille, pour assister au traditionnel feu d’artifice de la fête nationale.

Brusquement, un camion fou surgit à toute vitesse sur cette avenue piétonne qui était pourtant fermée en partie à la circulation. 86 personnes sont tuées et plus de 300 sont blessées.

La justice se saisit de l’affaire et mène l’enquête.

Nous allons tenter lors de notre débat d’aujourd’hui d’apporter des éléments de réponses aux questions que tout le monde se pose. Avec nos invités nous évoquerons l’organisation de la sécurité lors d’un tel événement puis ensuite  nous nous demanderons comment s’établit la gestion de la crise pendant et après un tel attentat ?

Ce 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais, il est presque 23h00, quand un camion d’un poids de 19 tonnes fond sur une foule énorme qui déambule insouciante. Sur près de 2 kilomètres, il écrase 86 personnes et en blesse près de 300. Sans l’intervention des forces de l’ordre et des services de secours, le bilan aurait été encore plus effroyable.

Des dizaines de victimes dont des enfants et adolescents sont à déplorer percutées par ce camion; leurs corps sont propulsés, écrasés ou gisent au sol…. Des milliers de personnes ont assisté impuissants à ce drame et pour certains ont perdu leurs amis ou leur famille…

L’équipe de Faut qu’on en parle – CREDIT : Faut qu’on en parle !

Etat d’urgence en France

« Propos après l’attentat du siège de Charlie Hebdo », 7 janvier 2015 et « Discours national » après les événements des 7-8 janvier 2015, 9 janvier 2015. “Déclaration du Président de la République suite aux attentats de Paris” du 13 novembre 2015 et “Déclaration du Conseil de la Défense nationale” du 14 novembre 2015. 15 juillet 2016 (Paris) “Déclaration de M. François Hollande, Président de la République sur l’attentat de Nice” et “Déclaration de M. François Hollande, Président de la République sur l’attentat de Nice” 2016 15 juillet (à Nice). Les textes sont disponibles sur le site www.vie-publique.fr.

Lors du troisième attentat majeur à Nice en juillet 2016, l’anticipation des critiques et la crainte de « se défendre » pour empêcher de nouvelles attaques étaient évidentes. L’attaque est survenue quelques heures seulement après le discours du président lors de la fête nationale annonçant la levée imminente de l’état d’urgence. Du 14 juillet au soir au 15 au soir, le Président a annoncé à Paris : « Nous maintiendrons un haut niveau d’opérations Sentinelle, avec la possibilité de mobiliser 10 000 militaires […] en plus de la gendarmerie et de la police , la mobilisation des réserves opérationnelles […] …], la prorogation de l’état d’urgence ». Le lendemain, en route vers Nice, il annonce avoir pris les mesures nécessaires “depuis plusieurs mois”. Il a réitéré ce raisonnement dans les semaines qui ont suivi, notamment dans le cadre de la conférence « La démocratie face au terrorisme » (9 août 2016, à Paris) :

Il a expliqué que le décret n° 2005-1386, qui déclarait l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire métropolitain, était illégal ; il a d’abord ignoré le principe de nécessité ; en effet, bien que seules quelques centaines de villes aient connu des émeutes, selon au gouvernement, il était justifié d’édicter une mesure qui a été critiquée, mais qui touche l’ensemble de la France métropolitaine ; de surcroît, bien qu’il soit d’usage depuis la loi de 1955 de limiter l’application de l’état d’urgence aux cas de guerre civile ou tentative de coup d’Etat, il y a des exceptions à ce système jamais appliqué aux violences urbaines

L’augmentation des moyens policiers suite aux attentats de paris

La nature des menaces terroristes a profondément changé, d’autant plus que les formes d’actes terroristes ont évolué. Près de 2 000 étaient directement ou indirectement impliqués dans des filières violentes de radicalisation religieuse ou de recrutement djihadiste. Pour assurer la sécurité des Français, le gouvernement a reconstitué son arsenal juridique et créé un renforcement sans précédent des moyens et des effectifs des services de police, de justice, de l’armée et des renseignements. Après les attentats du 14 juillet 2016, l’état d’urgence sur tout le territoire a été prolongé de 6 mois.

Le 21 janvier 2015 Manuel Valls a annoncé une augmentation sans précédent des ressources humaines et matérielles pour le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Justice, le ministère de la Défense et le ministère des Finances. 2 680 emplois supplémentaires seront consacrés aux opérations antiterroristes au cours des 3 prochaines années. Sur ces 2 680 nouveaux emplois, 1 100 seront affectés au service interne de renseignement antiterroriste (500 à la DGSI, 500 au Service central régional de renseignement et 100 au Service de renseignement de la préfecture de police de Paris). 425 millions d’euros d’investissements, d’équipements et de crédits de fonctionnement seront mobilisés pour le programme.

Procédure pénale 3 février 2016 Après une grande ébauche le 23 décembre, le gouvernement a déposé un projet de loi pénale en Conseil d’Etat pour renforcer la lutte contre le crime organisé et son financement. Il a ensuite été présenté au Conseil des ministres le 3 février. Il a été annoncé au début de 2015 après un examen attentif par le Cabinet du Premier ministre. En particulier, il étend les pouvoirs d’enquête accordés aux procureurs et aux juges d’instruction, qui doivent pouvoir utiliser des techniques d’enquête similaires à celles utilisées par les services de renseignement. Ces nouveaux outils juridiques habilités par la justice s’inscrivent dans la continuité naturelle d’outils inédits depuis 2012. Après avoir renforcé l’indépendance du parquet par une loi du 25 juillet 2013, le gouvernement entend renforcer ses moyens de fonctionnement.