Nouvelle année : un bébé à tout prix !

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SAISON 8 / EPISODE 4

Au vu des dernières années, de nombreuses personnes s’inquiètent pour la génération qui arrivent et certains renoncent même à avoir des enfants : covid, attentat, pollution…. Est-ce la bonne période pour avoir un bébé ?

Vingt-trois millions de fausses couches se produisent chaque année soit environ 15 % du total de grossesses dans le monde. Notre vie quotidienne en est-elle responsable ? Comment gère-t-on émotionnellement cet échec ?

L’endométriose est une maladie qui peut avoir des conséquences sur la fertilité de la femme.  50 à 70 % des femmes atteintes d’endométriose deviennent maman. Comment la médecine aide à procréer ?

Difficulté à tomber enceinte, quelles sont les alternatives dans le cas où l’on n’arrive pas à avoir des enfants ? PMA/FIV a qui est ce réservé ? Comment cela se passe ? Nos spécialistes en plateau répondront à vos questions.

Nouvelle année : un bébé à tout prix ! – C’est notre prochaine enquête dans Faut qu’on en parle, vendredi 28 janvier à 21h sur vos radios en direct, sur le live Facebook et sur le www.fautquonenparle.fr

​Les invités de l’émission un bébé à tout prix :

  • Dr Laurence LACROIX-SERTHELON – Médecin Biologite et coordinatrice du centre de FIV à la clinique Saint Michel à Toulon
  • Anne COHEN BILLIEMAZ – Biologiste et Présidente de Cerballiance Cote d’azur
  • Nathalie AMIOT – Fondatrice du Magazine FERTILEMAG et de www.fertilemag.com
  • Célia – Femme seule qui cherche à avoir un enfant
  • Jean-Luc BLEU – Coach à Baby is life à Barcelone
  • Frédérique ROUX-AUTHIER – Psychologue a la Cadière d’Azur
  • Myriam POULAIN – Présidente de l’association Endo Action
  • Beatrice ARE – Psychologue

Les chiffres clés :

Les Français ont toujours autant d’enfants qu’avant malgré la situation actuelle ?

En 2020, il y a eu 736 000 enfants qui sont nés vivants. C’est en 2010 que nous pouvons noter un pic à 832 799 naissances. Effectivement, ces dernières années, il y a de moins en moins de naissance avec un taux de natalité en baisse. 2020 est le plus bas niveau de naissance enregistré depuis la fin de la guerre en 1945. Un récente étude de l’INED a publié que pour la première fois depuis plus de 75 ans, la France a enregistré plus de décès que de naissances.

Peux-tu nous parler des fausses couches ?

Une fausse couche est, selon l’Assurance Maladie française, une « interruption spontanée de grossesse qui survient au cours des 5 premiers mois ». 10,8% des femmes ont déjà vécu une fausse couche. Cela représente environ «44 grossesses perdues chaque minute ».

Peux-tu nous parler de l’endométriose ?

L’endométriose touche 10% des femmes en âge de procréer, soit 1,5 à 2,5 millions de femmes en France. Malheureusement, le diagnostic intervient souvent trop tard, alors que la maladie s’est déjà installée et que les symptômes se sont aggravés. Malencontreusement, l’endométriose est encore méconnue des professionnels de santé ou trop souvent sous-diagnostiquée et assez mal prise en charge.

Des chiffres sur les PMA/FIV ?

1 enfant sur 30 en France est conçu par PMA. Un chiffre qui ne cesse d’augmenter au fil des années. En France, environ 400 000 enfants conçus par fécondation in vitro sont et dans 5% des cas, il y a un donneur tiers. 20% des couples rencontrent des difficultés pour procréer. Il est à noter qu’à partir de 38 ans, 30% des femmes ne réussiront jamais à avoir d’enfants. On peut aussi souligner que dans le monde, depuis 1950, le taux de fécondité mondial a diminué de moitié.

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Les invités de l’émission un bébé à tout prix – Crédit : Faut qu’on en parle !

Live vidéo de l’émission un bébé à tout prix :

Production d’enfants

C’est la technologie la moins utilisée en France. Selon l’Institut national américain de recherche sur la population (INED), elle représente 0,01 % des naissances dans les pays les moins avancés, soit 25 à 30 enfants par an. Elle s’applique à tout conjoint qui a des problèmes d’infertilité ou qui risque de transmettre une maladie génétique au bébé. Les embryons de plusieurs donneurs anonymes ont ensuite été transférés dans le ventre de la mère.

Les malformations congénitales sont plus fréquentes chez les bébés conçus par FIV. Cependant, les experts ne peuvent pas dire si la cause de ces déformations est liée à la technique utilisée, ou aux problèmes de fertilité qui rendent la FIV nécessaire. En outre, plus de 6 millions de bébés ont été conçus par fécondation in vitro, la grande majorité sans malformations congénitales.

Si l’un des parents est atteint d’une maladie génétique extrêmement grave, le couple peut demander un diagnostic préimplantatoire pour savoir si l’enfant est porteur de l’anomalie génétique. Ce diagnostic permet de prélever une ou deux cellules embryonnaires (blastomère) après obtention d’embryons après fécondation in vitro afin de sélectionner celles qui sont saines et donc candidates à la transplantation. La bioéthique autorise également la sélection d’embryons totalement compatibles immunologiquement avec le frère aîné ou la sœur aînée à transférer atteint par la maladie. Ensuite, nous avons parlé de médecine pour bébé. L’un des enfants est né en France en 2011, ce qui a permis à son fils aîné d’être soigné pour une bêta-thalassémie.

La fertilité

La fertilité fait référence à la capacité de se reproduire. La fertilité féminine signifie la présence d’organes sexuels sans anomalies : un utérus, des trompes de Fallope et des ovaires fonctionnels, et aucune anomalie hormonale apparente du cycle menstruel. Chez les hommes, la fertilité comprend la capacité de produire une quantité et une qualité suffisantes de sperme et d’éjaculat. La fertilité est multifactorielle, plus ou moins influencée par l’état psychologique, la qualité de vie, l’état de santé général, l’alimentation ou les médicaments. C’est pourquoi on parle rarement de fécondité individuelle, mais de fécondité des couples.

Pour diagnostiquer l’infertilité, les deux conjoints doivent subir plusieurs examens physiques. Du côté du patient, les tests de base comprennent des études hormonales, une échographie et une hystérosalpingographie. Selon la situation, des vérifications supplémentaires peuvent être initiées. Du côté du patient, un test de sperme est nécessaire pour évaluer la qualité du sperme. A ce stade, le but de l’analyse est de compter les spermatozoïdes et d’observer leur mouvement et leur forme. La fertilité était considérée comme satisfaisante si le résultat était de 39 millions de spermatozoïdes dans l’éjaculat, dont 32 % étaient mobiles et au moins 4 % étaient de forme normale.

Dans la plupart des cas, les femmes subissent d’abord une hormonothérapie (stimulation ovarienne) pour obtenir le développement d’un à deux (voire trois) follicules matures, éventuellement pour la fécondation. Le développement folliculaire est suivi par échographie et analyses de sang (dosages hormonaux). Ces tests permettent notamment de s’assurer que la réponse à la stimulation n’est pas excessive, ce qui pourrait entraîner le risque de grossesses multiples. Lorsque les follicules sont matures, programmez une journée d’insémination. L’homme s’est rendu dans un laboratoire spécialisé pour recueillir son sperme.