Sport : Quand notre passion devient notre métier

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SAISON 3 / EPISODE 7

SPORT ET BIEN ETRE : Les coulisses d’un métier pas comme les autres ! Dopage, entrainement voir même surentraînement …. Etre professionnel dans le milieu du sport, comment cela se passe ? Quels sont les bienfaits du sport ? Le sport nous rapproche ou nous éloigne des autres ? Nos spécialistes en plateau répondront à vos questions.

​SANTE : Comment choisir son sport en fonction de ses attentes et sa morphologie ? Qu’en est-il des blessures ? Le sport est ce vraiment positif sur la santé ? Des nouvelles lois se créent pour que le sport soit bénéfique pour notre santé, nos médecins en plateau nous en diront plus !

HYGIENE : Est-ce important quand nous sommes sportifs d’avoir une hygiène de vie parfaite ? Les barres protéinées est ce vraiment bon pour la santé ? Nos spécialistes en plateau répondront à vos questions et vous donneront toutes leurs astuces pour avoir une magnifique silhouette cet été.

QUAND NOTRE PASSION DEVIENT NOTRE MÉTIER, c’est notre prochaine enquête sur Faut qu’on en parle

​Les invités de l’émission sport :

  • Evelyne BORI – Psycho-praticienne et coach mental
  • Marie-Laure ANDRE – Nutritionniste à l’Hopital Sainte Musse
  • Laura AUGE – Nageuse synchronisée, athlète (8ème aux Jeux Olympique de Rio)
  • Tristan MONTOUSSE – Médaillé de judo en 2013 et 2015 lors des championnats de France armée
  • Estelle SCHERRER – Gérante à infracab’in
  • Jacques LUCIANI – Médecin du sport à Toulon

​Les chiffres clés de l’émission sport :

Qu’est-ce que concerne le sport ?

“Ceux qui ne s’entraînent pas ne méritent pas de gagner” …Cette devise est commune chez beaucoup de sportif de haut niveau ou même amateurs qui cherchent sans cesse à devenir meilleur. Mais cela peut emmener au surentraînement qui désigne un excès du sport pouvant être dangereux pour la santé, entraînant une perte de motivation ou des blessures. A partir de 8h d’activités intensifs par semaine, nous sommes victimes de surentraînement, parce que le muscle a besoin de récupération, et les autres entraînements ne seront pas profitable.

Ce qui concerne l’alimentation ?

Pour pouvoir se maintenir en bonne santé, il faut une alimentation équilibrée et saine, sans nuire au plaisir de la table. L’apport de sel minéraux ou de vitamines n’est jamais nécessaire si l’alimentation est équilibrée. Cependant l’hydratation contribue beaucoup aux résultats des sportifs. En général, lors de leurs efforts, ils ne s’hydratent pas assez car il est conseillé boire entre 50 à 100 ml d’eau toutes les 15 à 20 min !

Les sportifs et le mental ?

Difficile pour eux de gérer la vie privée et leur métier, car souvent les sportifs doivent faire face à l’isolement et au repli sur eux-mêmes. Les heures d’entraînement élevée provoquent de la fatigue, ainsi que les compétitions le Week-end et/ou pendant les vacances scolaires les empêchent d’entretenir des relations sociales. L’isolement social désigne un manque d’interactions en raison de divers facteurs psychologiques et physiques. Le mental a un enjeu majeur dans la réussite d’un sportif. La fatigue, l’angoisse, le stress, la colère, l’épuisement mental peuvent mener à de mauvais résultats.

Et la fatigue dans tout ça ?

La fatigue est le facteur qui provoque le plus souvent des blessures, 60% des sportifs ont déjà été blessé à cause de surentraînement. Les zones les plus touchées sont le dos, les genoux, le coude, l’épaule…
C’est pour cette raison que la récupération est importante, elle doit être égale à la phase d’entraînement. Si la reprise est trop rapide, elle ne sera pas à 100% de ces capacités.

La prescription dans le sport, c’est quoi ?

Depuis mars 2017, une nouvelle loi en France existe, c’est le sport sur prescription pour des patients atteints d’une maladie comme le cancer, AVC, Alzheimer, Parkinson, diabète, mucoviscidose…. Ce sont les médecins traitants qui peuvent prescrire sur ordonnance la pratique d’un sport (yoga, randonnée, basket…). Plusieurs villes en France comme Toulouse, Biarritz ou Strasbourg ont déjà testé cette pratique depuis 5 ans. Dans la ville alsacienne, plus de 300 médecins généralistes peuvent ainsi prescrire à leurs patients une activité physique modérée et régulière depuis 2012.

Musculature cardiovasculaire

La maladie est associée à une réduction progressive du diamètre des artères athérosclérotiques (comme dans les cardiopathies ischémiques), entraînant ainsi une diminution progressive de l’apport sanguin aux muscles, provoquant une diminution de la capacité musculaire jusqu’au niveau des membres inférieurs et les moindres mouvements deviennent difficiles et douloureux.

C’est pour cette raison qu’il est conseillé d’avoir une activité physique régulière car elle favorise une circulation sanguine harmonieuse au sein des branches coronaires et des fibres myocardiques grâce à plusieurs mécanismes complémentaires. D’une part, pour éviter l’occlusion progressive des vaisseaux sanguins par des plaques d’athérosclérose, principalement composées de cholestérol (certaines plaques peuvent même partiellement régresser), d’autre part, en favorisant l’ouverture des micro vaisseaux de la masse musculaire elle-même. De plus, le sang s’amincit, ce qui réduit le risque de formation de caillots dans la lumière coronarienne.

Endurance cardiovasculaire

Lorsque le cœur se contracte il pompe un sang riche en oxygène et en nutriments vers les organes et les muscles du corps. Pendant l’effort, la fréquence cardiaque augmente pour compenser la dépense énergétique des muscles sollicités. L’exercice régulier est bon pour le corps, en particulier pour le système cardiovasculaire. En d’autres termes, plus une personne fait une activité physique, meilleure est la performance de son cœur.

Pour les personnes atteintes d’un infarctus du myocarde, une activité physique appropriée est essentielle pour améliorer la fonction cardiaque. Elle est systématiquement intégrée à la rééducation cardiovasculaire. En plus de remuscler, l’APA favorise également la formation de nouveaux vaisseaux sanguins, ce qui est essentiel pour l’oxygénation profonde du muscle cardiaque.

Maladies cardiaques

La maladie cardiaque amène le cœur à réduire sa capacité à pomper le sang dans tout le corps. Elle a plusieurs origines : une cardiomyopathie primaire ou secondaire résultant d’une atteinte directe du muscle cardiaque ou une cardiopathie ischémique secondaire à une coronaropathie sévère. Parmi les anomalies métaboliques délétères cardiovasculaires, les dyslipidémies sont particulièrement exposées au risque d’entraîner des complications cardiovasculaires car elles permettent le développement accéléré de l’athérosclérose au niveau des artères périphériques ou cardiaques. Les affections admissibles à ces régimes se répartissent en deux catégories : les maladies cardiaques et les maladies vasculaires, les deux pouvant être combinées.

Hypertension

Lorsque la tension artérielle d’une personne est égale ou supérieure à 140/90, on dit qu’elle souffre d’hypertension artérielle. Le nombre 140 correspond à la pression artérielle systolique, tandis que le nombre 90 fait référence à la pression artérielle diastolique. Certaines personnes, comme celles de plus de 55 ans, sont plus à risque. De plus, une mauvaise hygiène de vie peut entraîner une hypertension artérielle : tabac, alcool, obésité, sédentarité et même mauvais stress.

Pour valider les données de pression artérielle, celle-ci doit être mesurée au repos strict et 3 fois. Comme toutes les maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle doit être effectuée par un spécialiste.

Le stress augmente lors d’efforts physiques ou dans des situations stressantes. À long terme, cette maladie peut avoir des conséquences sur la santé : maladie cardiovasculaire (infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral), problèmes de vision ou de rein, ou encore fatigue du muscle cardiaque.

Diabète de type 2

Le diabète de type 2, ou lipodiabète, survient le plus souvent après 40 ans, bien qu’il y ait une tendance à une apparition plus précoce chez les personnes en surpoids ou obèses et présentant un excès de graisse abdominale (90 cm de tour de taille chez les femmes ; 100 cm chez les hommes).

De nombreuses études ont montré que le diabète de type 2 (diabète associé à une sensibilité réduite à l’insuline) est un important facteur de risque de lésions vasculaires et cardiaques. L’Advanced Health Service recommande aux personnes atteintes de diabète de type 2 de pratiquer régulièrement des exercices d’endurance liés au renforcement musculaire, comme par exemple la pratique de la natation. Il est tout de même conseillé à ces personnes de faire souvent des bilans de santés réguliers, des exercices adaptés afin d’éviter des complications lors de leurs activités physiques.

Surpoids et obésité

Les modes de vie sédentaires sont propices au surpoids ou à l’obésité. Ils peuvent être associés à une anomalie du métabolisme des sucres (diabète) ou des lipides et du cholestérol ou des triglycérides (dyslipidémie). Le développement de la capacité aérobie est une priorité avant la perte de poids, car la morbidité liée à l’obésité dépend davantage de la capacité aérobie que du surpoids, et la dyspnée à l’effort est un facteur négatif dans la pratique. La natation est idéale pour perdre du poids c’est l’un des sports les plus énergivores si elle est pratiquée à haute intensité.

Activité physique régulière

Par conséquent, l’exercice doit être intégré à votre vie pour abaisser la tension artérielle. Chacun peut pratiquer des sports adaptés à sa condition physique. La chose la plus importante est de travailler dur souvent. Faire du vélo, courir ou même marcher pendant 30 minutes, 2 à 3 fois par semaine, suffisent à contrôler l’hypertension artérielle et à assurer un bon maintien de la santé globale. Des temps plus longs peuvent bien sûr être obtenus, par exemple en augmentant progressivement la durée de vos exercices.

Les invités de l’émission sport – CREDIT : Faut qu’on en parle !