Quand le danger s’invite dans votre maison

danger
Notre émission vous plaît ? Soutenez notre duo de journalistes passionnés en regardant une courte publicité !

SAISON 2 / EPISODE 3

Chaque année en France, près de 400 000 cambriolages ont lieu soit, 1 toutes les minutes et demie. Les vols dans les résidences principales sont en nette augmentation et ce même en votre présence. On appelle cela le home Jacking. Que faire pour se protéger efficacement des cambrioleurs ?

12000 morts par an, c’est ce que représentent les accidents domestiques en France. Chutes, intoxications, feu, noyades… personne n’est à l’abri… comment éviter ces accidents dramatiques ?

Peut-on compter sur les assurances ?Est-on vraiment en sécurité chez soi ?

Quand le danger s’invite chez vous ! c’est notre prochaine enquête dans Faut qu’on en parle.

Les invités de l’émission sur le danger :

  • Isabelle Paillet – agent dans un cabinet d’assurance ALLIANZ.
  • Jacques Girault – UFC QUE CHOISIR.
  • Merlin Descours – Protection civile du var.
  • Jérôme Seigland – Directeur territorial de l’urgence et du secourisme (Croix rouge).
  • Mickael Tintelin – Directeur territorial adjoint chargé des moyens opérationnels et des télécommunications (Croix rouge).
  • Pascal Espinosa – Gérant d’ALED, société spécialisé dans la vidéosurveillance et électricité à Bandol (Var).

Les chiffres clés de l’émission sur le danger :

Les chiffres des cambriolages ?

Les chiffres des cambriolages sont alarmants en particulier concernant les résidences privées ou secondaires sur les 5 dernières années.
En moyenne, il se produit près de 985 cambriolages par jour (382.000 en 2013, 359 500 en 2012 et 323 000 en 2011) soit un cambriolage toutes les 1,5 minutes en France.

Mais c’est très inquiétant tout ceci ?

Effectivement, ce nombre est constamment en hausse : des projections indiquent que sur les 6 prochaines années un Français sur 10 risque de se faire cambrioler. Environ 75% des objets volés ne sont pas retrouvés.   Entre 2008 et 2013, les cambriolages ont augmenté de 50% en cinq ans. Le surcout pour les assureurs est de plus de 10% par an en moyenne sur la période.
Globalement, en se référant aux garanties des contrats d’habitation les assureurs ont recensé (hors entreprises et hors vols agricoles) 400.000 vols auprès de particuliers en 2013 ; cela représente un coût de 720 millions d’euros.

On considère que 8 cambriolages sur 10 ont lieu dans la journée et le taux d’élucidation est inférieur à 13% des cambriolages. Ce qui est rassurant c’est qu’une alarme ferait fuir 95% des cambrioleurs.
Cependant, ces vols restent moins coûteux que les catastrophes naturelles (tempêtes, chutes de grêle ou de neige) qui sont évaluées à 2.300 euros en moyenne par sinistre, elles aussi en très forte augmentation (+42% par rapport à 2012).
Ces événements ont coûté au total 815 millions d’euros aux assurances.

Y-a-t-il des différences entre la ville et la campagne ?

Pas vraiment, les zones rurales et urbaines connaissent les mêmes risques.

Quels sont les départements Français les plus touchés par ce phénomène et les moins touchés ?

Le département des Bouches-du-Rhône était le plus touché par les cambriolages avec un taux de près de 10 cambriolages pour 1000 habitants. Le moins touché est le département de la Manche avec un taux de 2,2 cambriolages pour 1000 habitants.
Les autres département les plus touchés : Loire atlantique / Drome / Rhône / Isère / Tarn et Garonne / Haute Garonne / Héraut / Alpes martines
Les autres département les moins touchés : Côte d’or / Alsace / Manche / Côte d’Armor / Lozère / Aveyron

Les accidents domestiques ?

On considère comme accidents domestiques, les incendies, les coupures, les accidents de bricolage, les ingestions de produits (non exhaustif)…

Environ 2.7 millions d’accidents domestiques causent des blessures chaque année en France.

Les accidents domestique cause aussi des morts…

En France, les accidents domestiques font 20 000 morts par an ; ils sont donc environ 5 fois plus mortels que les accidents de la route !
Chez les jeunes enfants, c’est la première cause de mortalité. Quotidiennement, 2 000 enfants de moins de 6 ans subissent un accident de la vie courante, ce qui correspond annuellement à 740 000 accidents (entrainant une consultation aux urgences).
Ces blessures entraînent souvent des séquelles qui sont à l’origine de sérieux handicaps.

Où y-a-t-il le plus d’accidents domestiques ?

A l’intérieur de la maison. C’est le lieu principal d’accident pour cette tranche d’âge (80% des accidents). Malheureusement, chaque jour, environ un enfant meurt suite à un accident domestique : il est important d’en prendre conscience !

Alors où sont les lieux les plus à risque dans la maison ?

La cuisine, la chambre et la salle de bain sont les lieux où les accidents surviennent principalement, pour les enfants de moins d’un an.
Pour les enfants de 1 à 4 ans, ils surviennent le plus souvent lieu dans la salle de séjour et la cuisine. Avec l’âge, ces accidents diminuent et surviennent plus souvent à l’extérieur de la maison.

Quelques exemples d’accidents domestiques ?

Voici une liste non exhaustive de quelques accidents domestiques :
– Les accidents dus à l’électricité
– Les plaies
– Les chutes
– Les brûlures
– La noyade
– Les étouffements
– Les accidents dus aux animaux

Les invités de l’émission sur les dangers de la maison – CREDIT : Faut qu’on en parle !

Les accidents peuvent survenir à tout moment et en tout lieu

Les risques d’électrocution ou d’électrocution sont nombreux : cela peut arriver lors du remplacement de travaux électriques ou d’ampoules, lorsque des équipements électriques entrent en contact avec de l’eau, etc. Chacun de ces accidents peut avoir des conséquences graves. C’est le danger !

En France, près de 20 000 personnes meurent chaque année dans des accidents domestiques. Ce chiffre est deux à trois fois supérieur à celui des accidents de la route. Les plus dangereux sont les personnes âgées et les enfants. Pour limiter le risque, certaines précautions peuvent être prises en amont.

Rappelez-vous les trois R : connaissez votre environnement, restez calme et répondez rapidement

L’ARS Normandie finance une campagne de diffusion de nouveaux messages de prévention sur France Bleu Normandie et les radios locales de Tendance Ouest. La campagne alternera sur 6 semaines consécutives, à partir du 8 novembre 2021.

Suivez ces conseils simples pour éviter l’empoisonnement et l’étouffement :

– Rangez les médicaments et tous les produits dangereux hors de la portée des enfants. – Laissez toujours les produits dans leur emballage d’origine. – Ne jamais transvaser des produits dans des bouteilles à usage alimentaire (bouteilles d’eau par exemple). – Triez périodiquement la pharmacie familiale. – Entretenez régulièrement les appareils à combustion (chauffe-eau, chaudière, chauffage d’appoint). – Ne consommez ni les plantes, ni les champignons que vous ne connaissez pas. – Rénovez avec prudence les peintures anciennes qui peuvent contenir du plomb (décapage thermique et ponceuses interdits). -Ventilez les locaux de travail et ne bricolez pas en milieu clos non aéré. -Respectez les consignes d’utilisation des produits industriels et agricoles. -Signalez au centre antipoison, tout danger de pollution qui pourrait déclencher une enquête et faire prendre rapidement des mesures préventives. -Informez votre médecin du travail des nouveaux produits auxquels vous êtes exposés, surtout en cas de grossesse.

Après l’examen des données probantes recueillies concernant la dilution d’un poison avec du lait ou de l’eau, l’American Heart Association et la American Red Cross recommandent de ne rien prendre par la bouche pour diluer un poison ingéré, à moins d’avoir reçu d’un médecin ou d’un centre anti-poisons des instructions précises à cet effet. Attention au danger !

– Ne jamais tenter de faire vomir sans avis médical. – Ne jamais laisser sur le dos un intoxiqué inconscient ou somnolent. – Ne jamais donner à boire (même de l’eau) après ingestion d’un produit moussant. – Ne jamais faire boire de lait. Le lait n’est pas un antidote. – Ne jamais mettre un produit sur une brûlure chimique sans avis médical. – Ne jamais mettre de produit dans les yeux sans avis médical.

Restez en sécurité lorsque vous cuisinez

Gardez une veille sanitaire pour le monoxyde de carbone

Le dépliant “Les dangers du monoxyde de carbone, ce qu’il faut savoir” décrit les dangers de ce gaz, les équipements et appareils pouvant émettre du monoxyde de carbone, et de bons conseils pour éviter les intoxications. Il est distribué à la mairie, aux services de protection maternelle et infantile (PMI) et aux laboratoires d’analyses médicales. Faites gaffe au danger !

N’utilisez jamais un chauffage d’appoint au kérosène en continu, même si un dispositif de sécurité est installé. Les instructions d’utilisation fournies par le fabricant doivent être strictement suivies et l’équipement en fonctionnement doit être placé dans une pièce bien ventilée;

Maux de tête, étourdissements, nausées, vomissements et perte de conscience sont autant de symptômes qui vous alertent de la présence de monoxyde de carbone. Le gaz est incolore et inodore, mais peut être mortel. Fournaises, chaudières, chauffe-eau, radiateurs d’appoint, poêles, foyers : ces appareils peuvent produire du monoxyde de carbone s’ils ne sont pas entretenus ou utilisés correctement.

Suivez ces conseils simples pour éviter les traumatismes respiratoires :

La précaution la plus importante est de manipuler les gaz et les produits chimiques avec précaution. La protection respiratoire (par exemple, les masques faciaux auto-alimentés) est également importante pour prévenir une exposition accidentelle ; les sauveteurs sans équipement de protection sont impatients d’extraire les victimes et cèdent souvent d’eux-mêmes.

En raison du risque de syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), tout patient présentant une lésion aiguë des voies respiratoires supérieures après inhalation d’aérosols ou de gaz toxiques doit être surveillé pendant 24 heures. Les corticostéroïdes à forte dose ne doivent pas être utilisés systématiquement dans le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) dû à une lésion par inhalation ; cependant, certains rapports de cas suggèrent qu’ils sont efficaces dans le SDRA sévère associé à l’inhalation de fumées de chlorure de zinc.

Dans le passé, l’oxygène d’urgence était généralement recommandé comme mesure de premiers soins dans la plupart des cas d’exposition à des produits chimiques par inhalation. Plus tard, la gestion de l’oxygène elle-même a attiré l’attention car on pensait qu’elle pouvait être préjudiciable si elle était mal effectuée ou dans les bonnes circonstances. En particulier, on craint que l’apport d’oxygène aux personnes atteintes d’une maladie pulmonaire obstructive chronique, comme la bronchite chronique ou l’emphysème, ne provoque un arrêt de la respiration. Cependant, des études récentes ont conclu que l’hypoxie est le problème le plus critique dans les situations d’urgence et que l’aggravation des conditions chez les patients atteints de MPOC ne devrait pas être une cause de grande inquiétude.

Éviter les accidents peut être aussi simple que de bons réflexes et de bon sens

Une intoxication grave peut entraîner le coma et la mort, parfois en quelques minutes. Il faut donc agir rapidement : en cas de suspicion d’intoxication, aérer immédiatement, si possible, arrêter l’appareil enflammé, évacuer les lieux et appeler les secours au 15, 18 ou 112 (114 pour les malentendants).

Bien que le CCHST s’efforce d’assurer l’exactitude, l’actualité et l’exhaustivité de l’information, il ne garantit, ne représente ni ne s’engage à ce que l’information fournie soit valide, exacte ou à jour. Le CCHST ne sera pas responsable des pertes ou réclamations découlant directement ou indirectement de l’utilisation de ces informations.

Les pompiers doivent éviter les brûlures

En cas de doute : – Aérer et quitter les lieux, puis appeler les pompiers et le centre antipoison. – Ne pas obstruer les équipements de ventilation. – Faites vérifier régulièrement vos installations de chauffage et d’eau chaude par un professionnel qualifié. C’est un danger !

La présence de bouteilles d’oxygène sur le lieu de travail crée des risques supplémentaires. Par exemple, la présence de bouteilles d’oxygène peut créer un risque d’incendie sur le lieu de travail car l’oxygène favorise la combustion. De plus, comme l’oxygène est maintenu sous haute pression, la bouteille peut se transformer en missile si elle est percée ou si la valve se rompt. Par conséquent, les risques et les avantages du stockage et du maintien d’une réserve d’oxygène d’urgence sur le lieu de travail doivent être soigneusement évalués pour le danger.

Une formation supplémentaire aux premiers secours est requise car le cours de formation de base aux premiers secours ne couvre pas la gestion de l’oxygène. Les premiers intervenants doivent connaître les réglementations régissant la gestion de l’oxygène sur le lieu de travail.