Mer, plages, festivités : l’été en toute sécurité en mode farniente

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SAISON 4 / EPISODE 9

Chaque année en France vous êtes plus de 18 millions à partir en vacances sur le littoral. Baignade, activités nautiques et sport de plein air, bon nombre d’accidents guettent les vacanciers, noyades, hydrocution, chutes…

Les Sauveteurs en Mer, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage en Mer vous feront partager leurs expériences sur le terrain et vous donnerons tous les conseils pour passer un été en toute sérénité.

Du côté des communes, nous verrons comment s’organise vos vacances, gestion des plages, sécurité, préparation de vos festivités, nous entrerons dans les coulisses d’un été sous le soleil !

MER, PLAGES, FESTIVITES : L’ETE EN TOUTE SECURITE EN MODE FARNIENTE c’est notre prochaine enquête sur faut qu’on en parle.

Les invités de l’émission FARNIENTE :

  • 1er Maître Vincent RABLINEAU Cellule Communication du Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage – Le CROSS MED
  • Capitaine ANCELIN Thomas – Commandant en second de la flottille Hélcoptère 36F
  • Jean-Pierre VIEUXBLED Directeur de la CFI SNSM TOULON-VAR Formation
  • Aurélie RIQUELME – Pilote du label France station Nautique
  • Jean Luc CERCIO – Président de la station SNSM de BANDOL
  • Daniel ALSTERS – Elu aux plages de Sanary sur Mer

Les chiffres clés de l’émission FARNIENTE :

Chaque été en France, les noyades sont responsables de 500 décès accidentels.  Un adulte sur sept ne sait pas nager et pour les enfants de 1 à 4 ans, les noyades constituent « la deuxième cause de décès après les accidents de la circulation ». D’où l’importance des secours sur les plages et en mer.

Quelques chiffres clés sur la SNSM, les sauveteurs en mer

Pour l’année 2016, l’activité de sauvetage de la SNSM s’est accrue avec un total de 5 519 interventions contre 5 160 en 2015 (+ 4,55 %).
Pendant la période estivale, 59 % des interventions ont été réalisées en mer par Les Sauveteurs Embarqués à partir des 218 stations de sauvetage permanentes et saisonnières et 41 % par les Nageurs Sauveteurs à partir des 256 postes de plage. L’activité des Sauveteurs Embarqués est annuelle, tandis que celle des Nageurs Sauveteurs est comprise entre le 1er juin et le 30 septembre. Les Sauveteurs en Mer ont porté secours à 8 077 personnes dont 74 % en mer et 26 % à partir des plages surveillées.

Les responsabilités d’un sauveteur peuvent changer selon l’endroit : sur la plage, dans une piscine ou dans une station de natation.

Les nageurs sauveteurs du BNSSA ou les titulaires de nageurs de la Garde côtière jouent un rôle important dans la prévention, la surveillance et l’intervention dans la surveillance de la baignade libre et dans certains cas, la surveillance de la natation payante. Ces nageurs sauveteurs ne peuvent pas enseigner leurs connaissances contre rémunération.

Sécurité et sauvetage aquatiques, prévention des noyades et sécurité à la baignade, formation aux fonctions de surveillance, méthodes médicales des processus de noyade, aspects légaux et réglementaires du fonctionnement des systèmes digestif, nerveux, respiratoire et circulatoire, les tâches de premiers soins d’un sauveteur comprennent la RCR et l’aide aux survivants d’un arrêt cardiaque. Certains centres départementaux de la Fédération des Secouristes Français Croix Blanche proposent une formation initiale BNSSA. D’autres organismes proposent également des formations initiales BNSSA comme le centre de formation SNSM, FFMNS.

Le premier devoir d’un sauveteur est de secourir les nageurs en détresse pour cela le candidat doit passer une épreuve qui consiste à aider une personne à risque. Cette épreuve se déroule de la façon suivante :  la victime en détresse est proche du bord (15 à 25m), le candidat doit verrouiller la victime, la faire glisser vers lui et la sortir de l’eau tout en la réconfortant et ensuite vérifier les fonctions vitales. Il est évalué par rapport à la bonne exécution de l’ensemble de l’événement.

La formation vous permettra d’acquérir les compétences pour : comprendre le rôle et la fonction d’un maître-nageur, comprendre les règles de baignade, comprendre l’organisation des zones de baignade, prévenir les risques de noyade, assister les personnes noyées, comprendre les gestes de premiers secours, découvrir le milieu aquatique, encadrer en priorité approcher le contact avec l’eau et préparer en équipe des activités autour de l’eau.

La formation initiale doit être dispensée par un organisme habilité ou une association agréée, comme la SNSM qui forme plus de 500 sauveteurs par an. Elle dure environ 60 à 70 heures selon le profil et allie pratique et théorie (règlements des piscines, des plages, premiers secours, etc.).  Elle est dispensée par le Centre de Formation et d’Intervention (CFI) de la SNSM pendant environ une année académique de septembre/octobre à juin.

Ce test est basé sur le programme de formation PSC1. Il se compose de deux questions verbales et d’une mise en situation dans laquelle le candidat doit être capable de réaliser correctement les premiers secours (notamment la ventilation artificielle en relation avec le massage cardiaque externe et la mise en position latéralement sécurisée).

En France, seuls les titulaires du titre de “sauveteur nageur”, du dernier brevet professionnel et du certificat de qualification professionnelle de sauveteur professionnel (CAEPMNS) ont le droit d’enseigner la natation pour des activités rémunérées.

Quant au Canada, la formation en sauvetage aquatique est supervisée par la Société de sauvetage depuis 1996. Le programme canadien regroupe différents niveaux de formation en sauvetage. Ceux qui désirent devenir sauveteurs doivent réussir l’étoile de bronze (niveau optionnel), la médaille de bronze, la croix de bronze, le secourisme général (Québec seulement) et le sauveteur national (divisé en quatre sections : piscine, option plage continentale, option plage océan et option parc aquatique). De plus, les aspirants sauveteurs doivent suivre avec succès un cours de secourisme de 16 heures. Au Québec, les personnes titulaires d’un certificat de sauveteur national peuvent devenir sauveteurs dès l’âge de 16 ans ou devenir assistant sauveteur à 15 ans s’ils ont une croix de bronze. En revanche, pour pouvoir surveiller seul une piscine ou une plage, un sauveteur doit être âgé d’au moins 17 ans. Ce nombre varie selon la province. Par exemple, en Ontario, l’âge minimum pour la surveillance individuelle d’une piscine ou d’une plage est de 16 ans.

De plus, le sauvetage aquatique implique ce qu’il faut faire en cas d’accident. Tout d’abord il faut sortir la personne blessée de l’eau puis lui prodiguer les premiers soins dès que possible. En d’autres termes, le sauvetage consiste à retrouver la victime car les premiers secours doivent pouvoir l’atteindre.

En fait, les sauveteurs ont probablement joué un rôle important à un moment donné de votre vie, en vous apprenant à nager, à surmonter votre peur de l’eau, à perdre du poids, à vous préparer à l’accouchement. De ce fait, cette formation natation BPJEPS se multiplie dans de nombreuses filières possibles.

L’utilisation de bouées assure la protection des sauveteurs. En effet, une fois à quelques mètres de distance, au lieu d’essayer d’attraper la personne en détresse, le sauveteur tend la bouée à la victime qui l’attrape et s’appuie dessus. Ainsi ce dernier peut contourner la victime pour se retrouver derrière elle et commencer à tirer.

Mylène et Luc

Mylène et Luc, les animateurs de l’émission farniente – CREDIT : Faut qu’on en parle !