En 2023, la France a enregistré une baisse de 4,6% de ses émissions de gaz à effet de serre, avec des progrès notables dans l’industrie, l’énergie et les bâtiments.

gaz à effet de serre 2023 – CREDIT : Pixabay

En 2023, la France a enregistré une baisse significative de ses émissions de gaz à effet de serre (GES), témoignant d’une avancée majeure dans la lutte contre le changement climatique. Cette réduction s’inscrit dans les engagements nationaux et européens de diminution des émissions.

Une tendance positive dans la réduction des GES

Des chiffres encourageants
Le Citepa a annoncé une diminution de 4,6% des émissions de GES en France sur les neuf premiers mois de 2023, comparativement à la même période en 2022. Cette baisse représente une continuation des efforts engagés, suivant un recul déjà constaté sur l’ensemble de l’année 2022.

Secteurs clés de la baisse
La réduction des émissions s’est principalement manifestée dans l’industrie (-9,3%) et la production d’énergie (-9,4%), suivies de près par les bâtiments (-7,5%). Le secteur des transports a également contribué, bien que de manière plus modeste (-1,8%).

Facteurs influents
Pour la production d’énergie, le recul des GES est attribué à l’augmentation de la production électrique décarbonée, notamment via les centrales nucléaires et hydroélectriques, ainsi qu’à une réduction de la production thermique. Dans l’industrie, l’impact de la crise énergétique a été un facteur clé.

Bâtiment et chauffage
Les émissions liées au chauffage ont continué à diminuer en 2023, malgré un hiver légèrement plus rigoureux. Une baisse notable de la consommation de gaz naturel a été observée, contribuant à la réduction des GES dans ce secteur.

Transports : une évolution variable
Le secteur des transports montre une évolution contrastée. Si le transport routier affiche un léger recul, le transport aérien, notamment les vols domestiques et internationaux, continue de voir ses émissions augmenter.

Un défi continu pour l’agriculture et les puits de carbone
L’agriculture montre une tendance à la baisse des émissions, principalement due à la diminution du cheptel bovin. Cependant, l’état des puits de carbone, essentiels à l’absorption du CO2, reste préoccupant en raison de la dégradation des forêts françaises.

Conclusion : un pas en avant, mais des défis subsistent
Ces données témoignent des efforts continus de la France pour réduire ses émissions de GES, mais soulignent également la nécessité d’actions concertées dans tous les secteurs pour atteindre les objectifs climatiques ambitieux.