6 raisons possibles derrière la baisse de libido. Facteurs comme le stress, les hormones et d’autres encore peuvent interférer avec le désir sexuel ; apprenez à les identifier et à y remédier.
Vérifier si la “chimie” et la connexion existent toujours dans le couple
Tout le monde, à un moment ou à un autre de sa vie adulte, peut traverser une période de baisse de libido. De nombreux éléments peuvent expliquer cette diminution du désir sexuel. Mais quelles sont les principales causes susceptibles d’être à l’origine de ce phénomène.
Beaucoup disent ne plus se reconnaître. Comme si l’interrupteur du désir était éteint, ce qui engendre parfois culpabilité, frustration et silence. Certaines avouent même avoir besoin de créer des fantasmes avec d’autres personnes pour ressentir à nouveau du désir.
Bien que cela varie d’une femme à l’autre, les signaux les plus fréquents sont la baisse de l’envie et la diminution de l’intérêt pour la sexualité. Les pensées liées aux rapports sexuels deviennent rares, voire inexistantes. La femme peut remarquer que l’envie d’intimité est toujours là, mais moins souvent ou uniquement dans des situations très précises.

6 raisons possibles derrière la baisse de libido
1. Hormones
Les variations hormonales influencent directement le désir sexuel, qu’elles soient liées au cycle menstruel, à la préménopause, à la prise de contraceptifs ou à d’autres facteurs. Elles impactent la lubrification, la sensibilité et l’envie d’avoir des relations.
Autour de 40 à 50 ans, les niveaux d’œstrogènes, mais aussi de testostérone et de progestérone, diminuent, et l’appétit sexuel passe un peu au second plan.
Cependant, l’âge ne doit pas être considéré comme la cause unique : J’ai des patientes de plus de 60 ans avec un désir intact et d’autres de 30 ans sans aucun intérêt sexuel.
2. Post-partum
La période du post-partum (puerpéralité) est un autre moment où la libido peut chuter, en raison notamment de la baisse des œstrogènes.
C’est comme une montagne russe émotionnelle, hormonale et physique qui impacte directement le désir.
Nous avons discuter avec des femmes avec une libido préservée durant la grossesse qui, après l’accouchement, se sentaient totalement déconnectées de leur corps, parfois avec une forte baisse d’estime de soi à cause des changements physiques.
La routine épuisante des soins à l’enfant entraîne fatigue, inconfort et transformations corporelles. Pendant l’allaitement, l’augmentation de la prolactine — hormone responsable de la production de lait — inhibe le désir sexuel. Ce sont des phases.
3. Stress
Une routine stressante laisse peu de place à la sexualité. Surcharge professionnelle, fatigue, manque de sommeil ou soucis personnels accaparent l’esprit, réduisant l’espace mental pour le désir.
Le stress active notre système de réponse au danger. On libère du cortisol, qui, en excès, nuit au corps. Dans un état de stress intense, le désir passe au second, voire au quatrième plan.
Le cerveau a besoin de se sentir en sécurité pour désirer. Si l’esprit est en alerte, anticipant les risques ou s’auto-critiquant en permanence, il n’y a plus de place pour le plaisir. La dopamine et l’ocytocine, liées à la motivation et au lien affectif, sont affectées. Je reçois beaucoup de femmes brillantes professionnellement qui ne s’autorisent pas à s’épanouir sexuellement.
4. Anxiété
L’anxiété peut s’accompagner de peurs liées à la performance ou d’un sentiment d’insécurité vis-à-vis de l’acte sexuel, créant un blocage psychologique. Cela empêche de se détendre et rend les rapports plus difficiles, réduisant le plaisir.
5. Dépression
La dépression diminue l’enthousiasme et l’énergie vitale, affectant l’intérêt pour les activités auparavant agréables, y compris le sexe. Le deuil, la maladie ou d’autres chocs émotionnels peuvent aussi freiner le désir.
Pensées négatives, faible estime de soi, conflits internes… tout cela crée une barrière émotionnelle. Il faut traiter le problème, que ce soit par une thérapie, un soutien psychologique, un traitement médicamenteux ou d’autres approches. Souvent, c’est d’abord une question psychologique.
6. Médicaments
Certains antidépresseurs, anxiolytiques, contraceptifs ou antihypertenseurs peuvent réduire le désir, tout comme certaines maladies chroniques (diabète, obésité).
Si la baisse de libido apparaît après l’introduction d’un traitement, il ne faut jamais arrêter le médicament seul. Consultez le médecin prescripteur pour envisager un ajustement, un changement ou des thérapies complémentaires.
Comment reconnaître une baisse de libido
Signes fréquents :
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Désintérêt pour son propre plaisir ;
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Absence d’envie d’explorer sa sexualité ;
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Diminution ou disparition de la recherche de plaisir ;
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Difficulté à se connecter à son/sa partenaire ;
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Manque d’envie d’avoir des rapports.
Parfois, le désintérêt de mon partenaire me coupe l’envie aussi. La qualité du lien compte beaucoup.
Les conséquences
La baisse de libido peut affecter l’estime de soi, provoquer des malentendus, de la distance émotionnelle, de l’insécurité et même des conflits dans le couple. Certaines femmes se sentent coupables ou inadéquates, d’autres craignent que leur partenaire interprète cela comme un manque d’amour ou une infidélité.
Comment y faire face
Il est essentiel d’aborder le sujet avec bienveillance, en dehors des moments d’intimité, et sans reproches. Exprimez ce que vous ressentez en expliquant qu’il ne s’agit pas de désintérêt pour l’autre, mais d’un processus intérieur à comprendre.
La communication ouverte et sans jugement doit devenir une habitude. Les changements prennent du temps.
Un accompagnement psychologique peut être nécessaire, parfois complété par un suivi gynécologique, endocrinologique ou psychiatrique.
Aujourd’hui, le traitement repose sur quatre axes :
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Autoconnaissance ;
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Travail sur les schémas de pensée ;
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Amélioration des relations ;
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Interventions médicales si besoin.
Le corps doit être invité à ressentir, pas forcé à répondre. Avec une vraie complicité, il peut se libérer et retrouver le plaisir. »
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