Grave erreur à la prison de Bordeaux-Gradignan un détenu dangereux libéré par mégarde. C’est un scandale qui soulève de sérieuses questions sur le fonctionnement de notre système judiciaire et pénitentiaire. Ce mercredi 30 avril, un prisonnier condamné dans une affaire criminelle a été libéré par erreur du centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan. La cause ? Une confusion entre deux détenus aux noms presque identiques. Une seule lettre a suffi pour permettre à un homme potentiellement dangereux de recouvrer la liberté. Et depuis, il s’est volatilisé.

Une confusion qui ne devrait jamais arriver

Les deux détenus concernés portent des noms de famille quasi similaires. La seule différence ? Une lettre. L’un commence par un « K », l’autre par un « R », mais la prononciation reste quasiment la même. Malgré des prénoms différents et des profils judiciaires opposés, les surveillants ont extrait le mauvais individu de sa cellule… sans même s’en apercevoir.

Ce qui est encore plus alarmant, c’est que le détenu libéré à tort aurait rapidement compris qu’il n’était pas celui attendu. Mais au lieu de le signaler, il a préféré garder le silence. Il a quitté tranquillement l’établissement, sans entrave, comme s’il était vraiment libre. Une évasion facilitée par une négligence inacceptable.

Il faut savoir qu’il a déjà pu prendre contact avec des connaissances, il est connu pour vol avec violence.

Grave erreur à la prison de Bordeaux-Gradignan un détenu dangereux libéré par mégarde

Photo de Pixabay

 Un détenu recherché par la justice, considéré comme évadé

Le détenu réellement concerné par la mesure de libération est un ressortissant marocain, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il devait être assigné à résidence dans l’attente de son expulsion. Mais ce n’est pas lui que les agents ont fait sortir. La justice considère désormais le détenu évadé comme « en fuite », et les forces de l’ordre sont mobilisées pour tenter de le retrouver au plus vite.

Mais en attendant, un criminel est dans la nature, et cela pose un problème majeur de sécurité publique.

Une erreur humaine ou une faille systémique ?

Ce type d’erreur ne peut être qualifié de simple « maladresse ». Il s’agit d’un dysfonctionnement grave qui interroge directement sur les procédures de contrôle à l’intérieur des prisons françaises. Comment peut-on confondre deux personnes sur la seule base d’un nom de famille mal lu ? Où sont les vérifications de l’identité ? La photo ? Le dossier pénal ?

Dans un système censé être millimétré, chaque décision de justice devrait être appliquée avec rigueur et précision. Là, c’est tout le contraire qui s’est produit. Et cette légèreté pourrait avoir des conséquences dramatiques.

Il faut savoir qu’au Brésil, chaque personne à un numéro fiscal un CPF, ce système permet d’éviter les erreurs, car on libère un individu avec son CPF. Et toute la population et les personnes résidents vont avoir un CPF.

Le silence du ministère de la Justice

À l’heure actuelle, les autorités n’ont pas encore apporté d’explication officielle sur cette défaillance. Le ministère de la Justice reste silencieux, alors que les questions se multiplient. Y a-t-il eu une faille dans la chaîne de commandement ? Un manque de formation des surveillants ? Une surcharge de travail qui empêche un contrôle rigoureux ?

Il est urgent de faire la lumière sur cette affaire et de revoir en profondeur les procédures internes pour que cette erreur, aussi incompréhensible que dangereuse, ne puisse plus jamais se reproduire.

Une perte de confiance

Ce type d’affaire mine un peu plus la confiance des citoyens dans les institutions. On attend de l’administration pénitentiaire qu’elle assure la sécurité des Français. Là, c’est tout l’inverse qui s’est produit : elle a permis à un homme, a priori dangereux, de reprendre sa liberté.

Dans une société qui demande toujours plus de sécurité et de rigueur, comment tolérer une telle légèreté ? Il est temps d’exiger des comptes.