Cerveau en danger : ce que vous pouvez changer dans votre quotidien pour prévenir les maladies neurologiques.

Activité sociale, stimulation cognitive et hygiène de vie : les clés pour protéger votre cerveau et vieillir en pleine possession de vos moyens.

Vieillir en bonne santé ne relève pas seulement de la génétique ou de la chance. De plus en plus d’études scientifiques confirment qu’un mode de vie actif et équilibré joue un rôle central dans la prévention de nombreuses maladies neurologiques — qu’il s’agisse de l’AVC (accident vasculaire cérébral), de la démence (comme Alzheimer) ou encore de la dépression.

S’il est vrai que certains facteurs de risque sont inévitables — l’âge, le sexe ou encore les antécédents familiaux —, une large part de notre santé cérébrale dépend aussi de nos choix quotidiens.

« Ce que vous faites aujourd’hui prépare le cerveau que vous aurez demain, par exemple faire apprendre une langue étrangère, faire de la musique avec un instrument de musiques….. », résume la neurologue  Gisele Novais Matias Sion.

Cerveau en danger ce que vous pouvez changer dans votre quotidien pour prévenir les maladies neurologiques

Photo de Pixabay

Les piliers d’un cerveau en bonne santé

Plusieurs habitudes de vie ont montré leur efficacité dans la réduction des risques de déclin cognitif :

1. Entretenir ses liens sociaux

L’isolement est l’un des facteurs aggravants les plus souvent négligés. Avoir un réseau social actif, échanger régulièrement avec ses proches, des amis,  participer à des activités de groupe… tout cela stimule le cerveau et réduit les risques de dépression et de démence.

2. Stimuler son cerveau au quotidien

Lire, apprendre une nouvelle langue, jouer un instrument de musiques, faire de la photo ou vidéo ici, je parle faire comme mon mari maîtriser l’appareil pour tourner en manuelle comprendre l’exposition, voir la scène, jouer à des jeux de réflexion…  : autant d’activités qui entretiennent les fonctions cognitives. « Il faut voir le cerveau c’est comme un muscle : plus on l’utilise, plus il reste en forme », explique Gisele Sion.

3. Avoir un but dans la vie

Avoir une raison de se lever le matin est plus puissant qu’il n’y paraît. Les recherches montrent que les personnes ayant un sentiment de but ou de mission sont moins sujettes au déclin cognitif. Cela peut passer par l’engagement associatif, le bénévolat, un projet artistique ou tout simplement une passion. Il ne faut pas rester dans son appartement et attendre que le temps passe. Car les neurones ne reviennent plus mais il peut avoir des connections.

4. Bouger, bien manger, bien dormir

L’alimentation équilibrée, l’activité physique régulière et un sommeil de qualité ont un impact direct sur la santé cérébrale. L’exercice améliore la circulation sanguine dans le cerveau, tandis que le sommeil consolide la mémoire et élimine les toxines.

Une prévention possible, dès maintenant

Si la perspective de maladies neurologiques peut sembler lointaine pour les plus jeunes, les spécialistes insistent sur l’importance de commencer le plus tôt possible à adopter de bonnes habitudes. Car les premières lésions cérébrales, notamment dans le cas de la maladie d’Alzheimer, peuvent apparaître des dizaines d’années avant les premiers symptômes.

« Investir dans sa santé mentale et cognitive, c’est investir dans son avenir et sa santé », conclut la neurologue Gisele Sion.

Alors qu’est-ce que vous attendez maintenant.