Sensation thermique décryptage d’un phénomène complexe. Comprendre l’écart entre température réelle et ressenti. Lors de vagues de froid ou de canicule, vous avez probablement déjà remis en question les relevés de votre thermomètre.

Comprendre l’écart entre température réelle et ressenti

Lors de vagues de froid ou de canicule, vous avez probablement déjà remis en question les relevés de votre thermomètre. Cette différence s’explique par la sensation thermique, un indicateur clé qui modifie notre perception du climat.

Les mécanismes physiologiques

Comment l’expliquer ? Notre corps ne perçoit pas la température de l’air, mais un équilibre subtil entre multiples facteurs : vent, humidité, ensoleillement et même notre métabolisme.

Sensation thermique décryptage d'un phénomène complexe

Sensation thermique décryptage d’un phénomène complexe

Deux scénarios types :

  • Canicule humide : L’humidité empêche l’évaporation de la sueur → surchauffe corporelle

  • Froid venteux : Le vent dissipe la couche d’air chaud autour de la peau → refroidissement accéléré

Les modèles scientifiques

1. Indice Wind Chill (pour le froid)

  • Calculé avec : température + vitesse du vent

  • Exemple : -5°C avec 30 km/h de vent = -15°C de ressenti

2. Indice de chaleur (pour la canicule)

  • Intègre : température + humidité relative

  • Un combo redoutable : 35°C avec 80% d’humidité = 50°C de ressenti

Saviez-vous que ?
Il existe plus de 200 indices de sensation thermique dans le monde, certains intégrant même :
✓ Le type de vêtements
✓ L’activité physique
✓ L’acclimatation culturelle

Facteurs individuels méconnus

Élément Impact sur le ressenti
Métabolisme Les personnes en surpoids ressentent plus la chaleur
Vêtements Les matières synthétiques amplifient la transpiration
Acclimatation Les Scandinaves supportent mieux le froid que les Méditerranéens
Activité 1h de sport peut augmenter le ressenti de 5°C

Conseils pratiques

En cas de canicule :
➔ Privilégier les vêtements amples en coton
➔ Éviter les efforts entre 11h-16h
➔ S’hydrater 2L/jour minimum

En période de grand froid :
➔ Superposer les couches (technique “oignon”)
➔ Protéger les extrémités (mains, tête)
➔ Limiter les expositions prolongées

Le mot de l’expert qui est paru sur le site de l’Hôpital Albert Einstein au Brésil à Sao palo  :
“Ce n’est pas la température qui est dangereuse, mais son interaction avec notre physiologie”, souligne le Dr Bogossian (Hôpital Albert Einstein).