Menthe verte ou menthe poivrée : découvrez enfin leurs vraies différences et ne les confondez plus jamais

Elles évoquent toutes deux la fraîcheur, s’invitent dans nos tisanes comme dans nos cosmétiques… Pourtant, la menthe verte et la menthe poivrée sont bien plus distinctes qu’il n’y paraît. Et connaître leurs spécificités pourrait transformer votre façon de les utiliser au quotidien.

Dans cette vidéo vous allez découvrir comment faire un thé vert à la menthe.

L’une charme par sa douceur, l’autre saisit par son intensité. Derrière ces deux plantes emblématiques de nos jardins et de notre bien-être se cachent des profils botaniques et thérapeutiques singuliers. Zoom sur ces alliées santé aux personnalités bien tranchées.

Menthe verte ou menthe poivrée

Menthe verte ou menthe poivrée

Deux menthes, deux profils bien définis

Appartenant à la même famille que le thym ou la sauge, la menthe verte (Mentha spicata) et la menthe poivrée (Mentha × piperita) n’en restent pas moins différentes, tant dans leur origine que dans leur aspect.

La menthe verte, reconnaissable à ses feuilles allongées d’un vert lumineux et sans pétiole marqué, pousse volontiers dans les sols humides et ensoleillés. Très aromatique, elle prospère du printemps à l’automne, mais craint les gelées. Cultivée en pot ou en pleine terre, elle se montre généreuse… parfois même un peu trop, au risque de devenir envahissante.

La menthe poivrée, quant à elle, est une plante hybride, issue d’un croisement entre la menthe verte et la menthe aquatique. Plus sombre, nervurée et bordée de fines dentelures, elle se distingue surtout par son parfum pénétrant, dû à sa richesse en menthol.

Là où la menthe verte séduit par sa délicatesse, la poivrée affirme une présence plus percutante. Deux plantes cousines, mais aux usages à ne pas confondre.

Des bienfaits communs… mais des effets bien distincts

Toutes deux reconnues pour leurs vertus digestives, la menthe verte et la menthe poivrée n’ont pourtant pas les mêmes modes d’action. La première se montre apaisante, idéale pour accompagner une digestion un peu lente, calmer les tensions et favoriser un sommeil réparateur.

Elle agit en douceur contre les ballonnements, et grâce à ses propriétés antiseptiques, elle peut aussi être utile contre les petits maux de gorge ou les inflammations buccales. En cas de rhume léger, elle aide à libérer les voies respiratoires.

La menthe poivrée, en revanche, est une alliée redoutable en cas de troubles plus marqués : indigestions, nausées, spasmes intestinaux, migraines ou jambes lourdes. Sa teneur élevée en menthol lui confère une action tonique et décongestionnante puissante. Elle est souvent utilisée pour ses effets revigorants en période de fatigue ou de baisse de concentration.

Autrement dit : la menthe verte calme, la poivrée stimule. Chacune a sa place, selon le besoin du moment.

Menthe verte, menthe poivrée : comment bien les utiliser ?

En tisane, en huile essentielle, en lotion ou dans les produits de soin : la menthe se décline sous de nombreuses formes. Pour une action rapide et localisée, l’huile essentielle reste l’option la plus efficace – à condition d’être bien utilisée.

Une seule goutte de menthe poivrée sur les tempes peut soulager une migraine. Sur le ventre, elle détend les muscles digestifs. Mais attention : son usage doit être maîtrisé, en particulier chez les enfants, les femmes enceintes ou allaitantes, pour qui certaines contre-indications existent.

Pour une action douce et quotidienne, les infusions de feuilles de menthe sont à privilégier. Elles diffusent progressivement leurs bienfaits, sans agresser l’organisme.

La menthe se retrouve aussi dans une multitude de soins du quotidien : dentifrices, gels douche, shampoings, crèmes pour le corps… Elle y est appréciée pour son effet rafraîchissant, antiseptique et tonifiant. Un plaisir sensoriel doublé d’un geste bien-être.

Mais quel que soit le produit ou la méthode choisie, veillez toujours à respecter les dosages recommandés et à bien lire les étiquettes.

Que retenir de notre article

La menthe verte et la menthe poivrée ont chacune leur force, leur usage et leur intensité. L’une rassure, l’autre dynamise. Apprendre à les différencier, c’est s’offrir la possibilité d’agir plus justement sur son bien-être, au rythme de ses besoins.

La prochaine fois que vous ouvrirez votre armoire à tisanes ou vos huiles essentielles, vous saurez enfin laquelle choisir. Et cette fois, plus question de vous tromper.

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Bibliographie de l’article :