Le Vautour fauve plane à nouveau dans le ciel du Verdon, redonnant vie à un patrimoine naturel unique.

Dans le ciel spectaculaire des gorges du Verdon, un immense rapace fait désormais partie du paysage : le Vautour fauve. Disparu pendant près d’un siècle, cet oiseau emblématique a été réintroduit en 1999, marquant un retour spectaculaire et porteur d'espoir pour la biodiversité locale. Un géant des airs aux allures préhistoriques Le Vautour fauve (Gyps fulvus) impressionne autant par sa taille que par son allure. Avec une envergure pouvant atteindre 2,70 mètres et un poids allant jusqu’à 11 kg, il figure parmi les trois plus grands rapaces d’Europe, aux côtés du Gypaète barbu et du Vautour moine. Son plumage brun-beige moucheté de noir le camoufle efficacement sur les falaises, tandis que son long cou nu, terminé d'une collerette blanche chez les adultes, lui donne un air singulier. Contrairement à d'autres rapaces, le Vautour fauve ne chasse pas. C’est un charognard qui se nourrit exclusivement de cadavres d’animaux. Son bec puissant mais peu tranchant l’oblige à entamer ses repas par les zones les plus accessibles des carcasses. Une vue exceptionnelle — capable de repérer un objet de 30 cm à 3 km — lui permet de localiser efficacement ses sources de nourriture. Un oiseau social, fidèle et voyageur Très grégaire, le Vautour fauve niche en colonie sur les falaises, où il forme des couples unis pour la vie. Les accouplements commencent dès décembre, suivis en janvier par la ponte d’un seul œuf. L’incubation dure 54 jours, puis le jeune reste près de cinq mois au nid avant de s’envoler. Mais l’apprentissage de l’indépendance peut s’avérer risqué : certains jeunes s’égarent loin de leur territoire, comme ceux observés récemment dans le sud du Var. Un rôle écologique essentiel Malgré une image parfois négative, les Vautours jouent un rôle vital. En tant qu’équarrisseurs naturels, ils permettent de limiter les coûts pour les éleveurs et de freiner la propagation de maladies animales. Ce rôle était déjà reconnu depuis l’Antiquité ! Où observer les Vautours fauves dans le Var ? S’il est rare de croiser un Vautour fauve sur la côte varoise, les Gorges du Verdon, notamment autour du village de Rougon (04), offrent un cadre idéal pour leur observation. Depuis leur réintroduction par l’association Vautours en Haute-Provence et la LPO PACA, la population compte aujourd’hui environ 126 couples nicheurs. Ces oiseaux voyagent aussi vers d'autres colonies européennes, contribuant ainsi à la diversité génétique de l’espèce.

Vautour fauve Verdon Var- CREDIT : Pixabay

Dans le ciel spectaculaire des gorges du Verdon, un immense rapace fait désormais partie du paysage : le Vautour fauve. Disparu pendant près d’un siècle, cet oiseau emblématique a été réintroduit en 1999, marquant un retour spectaculaire et porteur d’espoir pour la biodiversité locale.

Un géant des airs aux allures préhistoriques

Le Vautour fauve (Gyps fulvus) impressionne autant par sa taille que par son allure. Avec une envergure pouvant atteindre 2,70 mètres et un poids allant jusqu’à 11 kg, il figure parmi les trois plus grands rapaces d’Europe, aux côtés du Gypaète barbu et du Vautour moine. Son plumage brun-beige moucheté de noir le camoufle efficacement sur les falaises, tandis que son long cou nu, terminé d’une collerette blanche chez les adultes, lui donne un air singulier.

Contrairement à d’autres rapaces, le Vautour fauve ne chasse pas. C’est un charognard qui se nourrit exclusivement de cadavres d’animaux. Son bec puissant mais peu tranchant l’oblige à entamer ses repas par les zones les plus accessibles des carcasses. Une vue exceptionnelle — capable de repérer un objet …

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