Malgré une mobilisation forte, la grève des pharmacies du 18 septembre a laissé une partie des varois perplexe face à une profession jugée favorisée.
Grève des pharmaciens- CREDIT : VarActu
Une journée de mobilisation massive a marqué le jeudi 18 septembre, avec des pharmacies françaises ayant gardé portes closes pour dénoncer la baisse des remises commerciales sur les médicaments génériques. Ce mouvement, bien que très suivi par la profession, a suscité une certaine incompréhension au sein de l’opinion publique, peu convaincue de la légitimité d’un secteur perçu comme avantagé.
Une mobilisation d’ampleur nationale
À l’appel des principaux syndicats (FSPF, Uspo, UNPF, Federgy, UDGPO), les pharmaciens ont mené hier une « journée d’interpellation » à destination du public et des élus. De nombreuses officines étaient restées fermées, selon une enquête interne réalisée par les syndicats. Des manifestations ont eu lieu dans tout le pays, avec 84 rassemblements recensés, notamment à Paris, où un cortège a défilé entre les Invalides et le ministère de la Santé.
L’origine de cette colère ? L’entrée en vigueur, le 1er septembre, d’un arrêté gouvernemental réduisant le plafond des remises commerciales accordées aux pharmaciens sur les médicaments génériques. Fixé auparavant à 40 %, ce taux a été …
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