Discrète mais redoutable, la pyrale du buis fait des ravages dans les jardins varois si elle n’est pas détectée à temps.
Pyrale du buis Var- CREDIT : Pixabay
Venue d’Asie, la pyrale du buis (Cydalima perspectalis) est aujourd’hui l’un des ravageurs les plus redoutés des jardiniers varois. Apparue en Europe centrale en 2007, cette chenille dévoreuse s’est rapidement propagée dans toute la France, causant d’importants dégâts dans les haies et massifs de buis.
Un insecte vorace au cycle de vie fulgurant
Ce papillon de la famille des Crambidae se distingue par ses ailes blanches bordées de brun. Discret à l’état adulte, il pond ses œufs au revers des feuilles de buis, donnant naissance à des chenilles vertes striées de noir en seulement quatre jours. Celles-ci ne se contentent pas de ronger les feuilles : elles attaquent aussi l’écorce et le bois, menaçant gravement la santé des plantes infestées. Avec quatre à cinq générations par an, la pyrale peut rapidement décimer un jardin entier.
Des dégâts souvent invisibles jusqu’à l’irréversible
Le danger réside dans la discrétion de l’infestation. Les cocons tissés à l’intérieur du buis et les dégradations internes passent souvent inaperçus. Ce n’est que lorsque les feuilles brunissent …
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