
Le podcast Slow Life : vivre mieux, vivre moins vite ?
SAISON 12 / EPISODE 2
Dans une société où tout s’accélère, entre mails qui s’accumulent, notifications incessantes et rythmes de travail effrénés, une question se pose de plus en plus : faut-il ralentir nos vies ?
Le quotidien moderne semble être devenu une course permanente. Toujours plus vite, toujours plus connecté, toujours plus productif. Mais à quel prix ? Stress, fatigue chronique, burn-out… beaucoup se sentent pris dans un tourbillon qui les éloigne de l’essentiel.
Face à cette spirale, certains choisissent la slow life : ralentir, redonner du sens à leurs journées, réapprendre à savourer le temps qui passe. Mais est-ce vraiment possible dans un monde hyper connecté où tout va à 100 à l’heure ?
Le yoga s’inscrit naturellement dans cette démarche : une bulle de respiration au cœur du tumulte, un espace de calme où le corps et l’esprit se réconcilient. À travers la méditation et le mouvement, il permet de ralentir le rythme intérieur et de retrouver l’équilibre.
Adopter le minimalisme, c’est aussi faire le choix d’une vie plus légère. Désencombrer ses placards, mais aussi ses pensées. Posséder moins, mais mieux. Se libérer du superflu pour ne garder que l’essentiel, celui qui a vraiment du sens.
Et parce que ralentir, c’est aussi prendre soin de demain, le recyclage et la consommation responsable trouvent toute leur place. Moins gaspiller, mieux réutiliser, respecter les ressources : un geste pour la planète, mais aussi pour notre propre sérénité.
Ralentir, finalement, ce n’est pas renoncer. C’est choisir une autre voie : plus douce, plus consciente, plus durable. Une utopie ? Ou bien, au contraire, une véritable solution d’avenir ?
Slow Life : vivre mieux, vivre moins vite ? C’est notre prochaine enquête dans Faut qu’on en parle, vendredi 31 octobre à 21H sur vos radios et sur www.fautquonenparle.fr.
Les invités de l’émission :
- Virginie – Home organiser et créatrice de contenu sur Instagram sous le nom de Maison green organisée au Mans
- Justine – Créatrice de contenu sur la santé naturelle et la consommation éco-responsable sous le nom de Whatwhatjune
- Sophie – Home Organiser et formée en Feng Shui
- Louise – Professeur de Yoga
Les chiffres sur l’émission “Slow Life : vivre mieux, vivre moins vite ?”
A venir après l’émission du 31 octobre 2025
Pour écouter les coulisses de l’émission et la suite avec nos invités, c’est ici !
Pour aller plus loin
Et si ralentir était une forme de résistance ?
Nos vies ressemblent souvent à une succession de courses contre la montre. Répondre avant la fin de la journée. Boucler un dossier avant la date limite. Rester joignable, disponible, réactif. Nous vivons dans une ère où la vitesse est devenue une valeur en soi — symbole d’efficacité, de performance, parfois même de réussite. Pourtant, derrière cette frénésie se cachent de plus en plus d’épuisements, de décrochages, de désirs de rupture.
Face à ce constat, une idée émerge : et si le vrai courage, aujourd’hui, c’était de ralentir ?
Le besoin de réapprendre à respirer
Le mouvement “slow” n’est pas une mode passagère. Il est né d’un besoin vital : celui de retrouver du sens, du calme, de la cohérence dans nos existences trop fragmentées. Derrière la slow life, il y a cette envie de redonner du temps à ce qui compte vraiment — nos relations, nos passions, notre santé, notre équilibre intérieur.
Ralentir, ce n’est pas forcément tout changer. C’est réintroduire des espaces de respiration dans nos journées. Apprendre à dire non. Prendre un vrai week-end, sans culpabilité. Fermer les écrans une heure plus tôt. Marcher plutôt que courir. Cuisiner au lieu de commander. Ces gestes paraissent simples, presque naïfs, mais ils sont porteurs d’un changement profond : ils réaffirment notre pouvoir de choix dans un monde qui nous pousse sans cesse à l’accélération.
Le minimalisme comme art de vivre
Dans cette quête d’un quotidien plus apaisé, le minimalisme trouve naturellement sa place. Il ne s’agit pas seulement de trier ses objets ou de vider ses placards, mais d’apprendre à se détacher du superflu. De reconnaître que “moins”, c’est souvent “mieux”. Moins d’objets, mais plus de place. Moins d’obligations, mais plus de liberté.
Le minimalisme invite à questionner nos besoins réels : de quoi avons-nous réellement besoin pour être bien ? Et surtout, qu’essayons-nous de combler en accumulant ? En libérant l’espace matériel, on libère aussi l’espace mental.
Une reconnexion à la nature et au vivant
Ralentir, c’est aussi renouer avec les cycles naturels. Le rythme des saisons, la lumière du matin, le silence de la nuit. À force de vivre dans un monde artificiel et connecté, beaucoup ressentent le besoin de se reconnecter à ce qui ne dépend pas du Wi-Fi : la terre, la mer, le vent, les arbres.
Le yoga, la méditation, la marche en pleine nature… toutes ces pratiques nous ramènent à une forme de lenteur essentielle. Elles nous rappellent que le corps, lui, ne va pas à la vitesse d’un flux numérique. Qu’il a besoin de temps pour digérer, intégrer, ressentir.
Ralentir pour mieux vivre ensemble
La slow life n’est pas qu’une démarche individuelle. Elle interroge aussi notre rapport collectif au travail, à la consommation, au progrès. Peut-on imaginer une société où la valeur du temps retrouvé remplacerait celle du temps facturé ? Où la productivité laisserait place à la créativité, l’écoute et la bienveillance ?
Les initiatives locales, les circuits courts, le recyclage, le “do it yourself” ou la consommation responsable participent de cette même philosophie. Ils replacent le geste, l’humain et la proximité au cœur du système.
Une utopie… ou une nécessité ?
Certains voient dans la slow life un luxe réservé à ceux qui peuvent se le permettre. D’autres y perçoivent une résistance douce face à un modèle à bout de souffle. Mais peut-être n’est-ce ni l’un ni l’autre : simplement une réponse humaine à un monde devenu trop rapide pour nos corps et nos esprits.
Ralentir, ce n’est pas abandonner l’ambition, ni refuser la modernité. C’est faire le choix de la lucidité. C’est refuser d’être spectateur de sa propre vie. C’est réapprendre à savourer les détails, à respecter les rythmes, à habiter pleinement le moment présent.
Et si, finalement, la slow life n’était pas une mode, mais une forme d’avenir ? Un mouvement silencieux, presque invisible, qui redonne à chacun la possibilité de vivre mieux… en vivant moins vite.