Qu’est-ce qu’on peut cuisiner le vendredi 10 octobre et si on réaliser un le Risotto parfait pour célébrer l’automne
Quand le crépuscule d’octobre s’installe et que l’air se rafraîchit, une envie de réconfort nous saisit. Ce vendredi, nous ne vous proposons pas seulement une recette, mais un rituel : l’art de composer le risotto d’automne parfait. Un plat crémeux, doré, qui embaume la noisette et les sous-bois, et qui transforme un simple dîner en une véritable célébration de la saison.
L’Automne, une Saison à Déguster
L’automne s’installe avec une poésie singulière, les feuilles qui tombent et surtout les couleurs.
Les journées raccourcissent, la lumière se fait plus douce, plus dorée, et une brise fraîche nous invite à retrouver la chaleur de nos cuisines.
C’est une saison de transition, un entre-deux où la nature offre ses derniers trésors avant le repos hivernal. Le vendredi soir, ce sentiment est décuplé.
Il marque le passage d’une semaine active au calme bien mérité du week-end, un moment suspendu qui appelle à un plat à la fois spécial et accessible. C’est précisément pour ce moment que le risotto a été imaginé.
La cuisine d’automne est une réponse instinctive à ce changement d’atmosphère. Les plats se font plus enveloppants, plus réconfortants, conçus pour réchauffer le corps et l’âme.
Ragoûts mijotés, soupes onctueuses, gratins dorés : le répertoire culinaire se pare de saveurs profondes et de textures veloutées.
Le risotto s’inscrit parfaitement dans cette tradition, mais avec une touche d’élégance qui le distingue. Il incarne le “comfort food” par excellence, ce plat qui rassure et régale , tout en possédant une sophistication digne d’une table de fête.
Préparer ce risotto n’est pas une simple exécution de recette ; c’est un acte d’immersion dans la saison. C’est choisir des produits à leur apogée, sentir les arômes se développer, et participer à une transformation lente et magique. L’un des aspects les plus remarquables de la préparation du risotto réside dans sa nature exigeante. Le besoin de remuer constamment, d’ajouter le bouillon louche après louche, n’est pas une contrainte mais une invitation à la pleine conscience. Pendant vingt à trente minutes, le cuisinier est captif du rythme de la casserole. Ce processus lent et répétitif devient une forme de méditation culinaire, un moyen de déconnecter du tumulte de la semaine pour se recentrer sur un geste simple et gratifiant. Ce n’est plus une corvée, mais un rituel apaisant, la parfaite transition vers la quiétude du week-end. Cet article se veut un guide complet pour vous accompagner dans cette expérience, pour démystifier l’art du risotto et vous livrer tous les secrets qui garantiront un plat crémeux, savoureux et inoubliable.
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La Star de la Saison : La Courge Butternut, Trésor Orangé
Au cœur de notre recette se trouve un légume emblématique de l’automne : la courge butternut.
En France, on la surnomme affectueusement “doubeurre”, une appellation qui capture à merveille l’essence de sa chair : une texture fondante comme du beurre et une saveur douce aux notes subtiles de noisette.
Sa forme élégante de poire et sa peau lisse, couleur crème, cachent une pulpe d’un orange vibrant, promesse de gourmandise et de bienfaits.
Pour profiter pleinement de ses qualités, le choix au marché est primordial.
Optez pour une courge à la peau mate, sans taches ni fissures, qui semble lourde pour sa taille, signe d’une chair dense et peu aqueuse.
Sa peau dure, bien que gage d’une excellente conservation pouvant aller jusqu’à plusieurs mois dans un endroit frais et sec, peut intimider.
Pour la préparer sans effort, plusieurs techniques s’offrent à vous. La plus simple consiste à la couper en deux, à retirer les graines, puis à la faire rôtir au four.
Une fois cuite, la peau se retire avec une facilité déconcertante. Pour notre recette, qui demande des cubes, il est conseillé de la peler à l’aide d’un bon économe avant de la détailler.
La butternut est un modèle de cuisine anti-gaspillage.
Ses graines, une fois rincées et séchées, peuvent être grillées au four avec un filet d’huile et une pincée de sel pour un apéritif croquant ou une garniture originale. Ses fleurs sont également comestibles, délicieuses en beignets ou crues en salade.
Au-delà de son goût, la butternut est un véritable atout santé. Elle est remarquablement peu calorique (environ 45 kcal pour 100 g une fois cuite) tout en étant une source exceptionnelle de nutriments. Sa couleur orangée trahit sa richesse en bêta-carotène (provitamine A), un puissant antioxydant essentiel à la santé visuelle, au système immunitaire et au renouvellement cellulaire. Elle apporte également une dose significative de vitamine C, qui participe à la défense contre les infections, ainsi que des minéraux importants comme le potassium, crucial pour la fonction cardiaque et musculaire, et le calcium.
Le choix de la butternut pour ce risotto n’est pas anodin. Alors que les risottos traditionnels comme le milanese tirent leur caractère de saveurs salées et puissantes (safran, bouillon, fromage) , la butternut introduit une dimension nouvelle. Sa douceur naturelle et ses notes de noisette apportent un équilibre fondamental au plat.
Cette sucrosité intrinsèque vient contrebalancer l’amertume du vin blanc, le salé du parmesan et les notes terreuses des champignons. Il en résulte un plat d’une grande complexité aromatique, à la fois riche et délicat, qui atteint une harmonie parfaite sans nécessiter un excès de matières grasses. La butternut n’est pas qu’un ingrédient ; elle est l’architecte de l’équilibre de ce plat.
L’Art du Risotto : Secrets et Histoire d’un Mythe Italien
Le risotto est bien plus qu’un plat ; c’est un pilier de la gastronomie italienne, une technique autant qu’une recette. Son histoire est liée à celle du riz en Italie, introduit par les Arabes au Moyen Âge.
C’est dans les plaines fertiles et humides du nord de l’Italie, en Lombardie et dans le Piémont, que sa culture a prospéré. La légende la plus célèbre attribue la naissance du Risotto alla Milanese à un heureux accident en 1574.
Lors du mariage de la fille d’un maître verrier travaillant sur les vitraux du Duomo de Milan, un de ses apprentis, qui utilisait le safran comme pigment pour obtenir des jaunes éclatants, aurait eu l’idée d’en ajouter au riz servi lors du banquet. Le plat, d’une couleur dorée spectaculaire, fut un succès immédiat, et un mythe était né.
Maîtriser le risotto à la maison peut sembler intimidant, mais le succès repose sur la compréhension et le respect de quatre piliers fondamentaux.
1. Le Choix du Riz
Le secret d’un risotto crémeux réside dans l’amidon du riz. Il faut impérativement choisir une variété de riz à grains ronds, riche en amylopectine, un type d’amidon qui se libère pendant la cuisson pour créer une liaison onctueuse.
Les deux variétés reines sont l’Arborio, le plus courant et tolérant, et le Carnaroli, surnommé le “roi des riz à risotto” par les chefs pour sa meilleure tenue à la cuisson et sa capacité à produire une crème encore plus fine. Une règle d’or absolue : ne jamais rincer le riz avant de le cuire. Cela éliminerait la précieuse couche d’amidon présente à la surface des grains, indispensable à l’obtention du crémeux final.
2. Le Soffritto et la Tostatura
Tout commence par le soffritto, la base aromatique. On fait revenir doucement un oignon ou une échalote finement ciselée dans de la matière grasse (huile d’olive ou beurre) jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides, sans coloration. Vient ensuite l’étape cruciale de la tostatura (la torréfaction).
On ajoute le riz sec dans la casserole et on le remue constamment sur feu moyen pendant quelques minutes. Ce processus a un double objectif : enrober chaque grain de matière grasse et le chauffer pour sceller sa surface.
Cette “imperméabilisation” permet au grain d’absorber le bouillon progressivement sans éclater, garantissant une texture al dente au cœur. Le signe que la tostatura est réussie? Les grains deviennent translucides sur les bords, avec un petit point blanc opaque au centre, on dit qu’ils sont “nacrés”.
3. La Déglaçage et l’Hydratation
Une fois le riz nacré, on le déglace avec un verre de vin blanc sec. L’acidité du vin va non seulement apporter une complexité aromatique, mais aussi couper la richesse du plat et équilibrer les saveurs. On laisse l’alcool s’évaporer complètement avant de commencer l’hydratation. C’est ici qu’intervient la règle la plus importante : le bouillon (de légumes ou de volaille) doit être maintenu frémissant dans une casserole à part et ajouté louche par louche.
On n’ajoute la louche suivante que lorsque la précédente a été presque entièrement absorbée par le riz. Le choc thermique entre le riz chaud et un liquide froid stopperait la cuisson et empêcherait la libération de l’amidon.
C’est l’agitation constante et douce à la cuillère en bois qui permet de “masser” les grains, les incitant à libérer leur amidon et à former cette sauce crémeuse si caractéristique, sans même avoir besoin d’ajouter de la crème. Pour savoir quand ajouter du bouillon, les chefs utilisent un repère visuel simple mais infaillible.
En passant la cuillère au fond de la casserole, un chemin doit se former et se refermer lentement, comme les eaux de la mer Rouge se refermant derrière Moïse. C’est “l’effet Moïse” (effetto Mosè). Si le chemin se referme instantanément, il y a trop de liquide ; s’il reste béant, le riz est trop sec et risque d’attacher. Ce test simple est la clé pour maîtriser parfaitement l’hydratation et obtenir une texture idéale.
4. La Mantecatura
La mantecatura est le coup de grâce, l’étape finale qui transforme un bon riz cuit en un risotto sublime. Elle se déroule impérativement hors du feu. Une fois le riz cuit al dente (encore légèrement ferme au cœur), on retire la casserole de la source de chaleur. On y incorpore alors des dés de beurre bien froid et du parmesan fraîchement et finement râpé. On mélange ensuite énergiquement avec une cuillère en bois ou en faisant sauter la casserole. Le choc thermique entre le riz chaud et le beurre froid, combiné à l’action mécanique, crée une émulsion parfaite entre l’amidon, l’eau restante et la matière grasse. Le résultat est une texture incroyablement onctueuse, fluide et brillante. Le risotto parfait doit être all’onda (à la vague), c’est-à-dire qu’il doit s’étaler doucement dans l’assiette en formant de légères vagues. Une dernière astuce de chef consiste à ajouter quelques gouttes de jus de citron à ce stade pour réveiller les saveurs et apporter une touche de fraîcheur finale.
La Recette : Risotto Crémeux à la Butternut Rôtie et aux Cèpes
- Pour 4 personnes
- Préparation : 25 minutes
- Cuisson : 45 minutes
Ingrédients :
- 1 courge butternut (environ 800 g)
- 300 g de riz Carnaroli (de préférence) ou Arborio
- 20 g de cèpes séchés (ou 200 g de cèpes frais)
- 1 grosse échalote (ou 1 petit oignon)
- 1 gousse d’ail
- 1.2 L de bouillon de légumes ou de volaille
- 15 cl de vin blanc sec
- 80 g de parmesan fraîchement râpé
- 50 g de beurre froid, coupé en dés
- 3 cuillères à soupe d’huile d’olive extra vierge
- Quelques brins de thym frais
- Sel fin et poivre noir de Sarawak, le poivre avec une puissance aromatique incroyable des notes d’agrumes et d’orange.
- Pour la garniture : une poignée de noisettes, quelques feuilles de persil plat ou de sauge fraîche.
Préparation
- Rôtir la Butternut : Préchauffez votre four à (thermostat 6-7). Pelez la butternut, retirez les graines et coupez la chair en cubes d’environ 1.5 cm. Disposez les cubes sur une plaque de cuisson, arrosez-les de 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, salez, poivrez et parsemez de feuilles de thym. Enfournez pour 25-30 minutes, jusqu’à ce que les cubes soient tendres et légèrement caramélisés sur les bords. Une fois cuits, réduisez la moitié des cubes en purée à l’aide d’une fourchette ou d’un mixeur. Réservez l’autre moitié des cubes entiers pour la finition.
- Préparer les Cèpes : Si vous utilisez des cèpes séchés, faites-les réhydrater dans un bol d’eau chaude pendant 20-30 minutes. Une fois réhydratés, égouttez-les (conservez l’eau de trempage, filtrez-la et ajoutez-la à votre bouillon pour plus de saveur) et hachez-les grossièrement. Si vous utilisez des cèpes frais, nettoyez-les délicatement et émincez-les. Faites-les sauter dans une poêle chaude avec une cuillère à soupe d’huile d’olive et la gousse d’ail hachée jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Salez, poivrez et réservez.
- Le Soffritto et la Tostatura : Pendant que la butternut rôtit, faites chauffer le bouillon dans une casserole et maintenez-le à frémissement. Dans une grande casserole ou une sauteuse à fond épais, faites chauffer le reste de l’huile d’olive sur feu moyen. Ajoutez l’échalote finement ciselée et faites-la suer pendant 5 minutes jusqu’à ce qu’elle soit translucide. Versez le riz et remuez constamment pendant 2-3 minutes pour bien le torréfier, jusqu’à ce que les grains deviennent nacrés.
- La Cuisson du Risotto : Déglacez avec le vin blanc et laissez-le s’évaporer complètement en remuant. Ajoutez une première louche de bouillon chaud. Baissez le feu et continuez de remuer doucement jusqu’à ce que le liquide soit presque absorbé. Poursuivez l’opération, louche par louche, pendant environ 18 minutes. À mi-cuisson (après environ 10 minutes), incorporez la purée de butternut. Le riz doit être cuit mais encore al dente.
- La Mantecatura et Finition : Retirez la casserole du feu. Ajoutez le beurre froid en dés et le parmesan râpé. Mélangez vigoureusement pour créer l’émulsion crémeuse. Incorporez délicatement les cèpes sautés et les cubes de butternut rôtis réservés. Goûtez et rectifiez l’assaisonnement en sel et poivre si nécessaire. Couvrez et laissez reposer une minute avant de servir.
Au-delà de la Recette : Variations et Astuces du Chef
Un grand plat est souvent une toile sur laquelle on peut exprimer sa propre créativité. Ce risotto ne fait pas exception. Une fois la technique maîtrisée, les possibilités de variations sont infinies, vous permettant de l’adapter aux produits du marché ou à vos envies du moment.
L’Esprit des Bois : Jouer avec les Champignons
Les cèpes, avec leur saveur puissante de noisette et de sous-bois, sont un choix luxueux, mais d’autres champignons d’automne peuvent créer des harmonies tout aussi délicieuses. Voici un guide pour vous aider à explorer d’autres saveurs forestières.
Champignon | Profil de Saveur | Notes du Chef | |
Girolles | Fruité, notes d’abricot, légèrement poivré | Élégant et délicat. Saisir à part et ajouter à la fin pour préserver leur texture. | |
Pleurotes | Doux, texture charnue rappelant la volaille | Très polyvalent. Peut être mixé dans la base ou sauté et utilisé en garniture. | |
Morilles (séchées) | Puissant, terreux, fumé, luxueux | Un choix de fête. Réhydrater et utiliser l’eau de trempage pour parfumer le bouillon. | |
Champignons de Paris (bruns) | Doux, saveur de noisette plus prononcée que les blancs | Accessible et fiable. Faire revenir à feu vif pour bien les dorer et concentrer leur goût. |
Adaptation Végétalienne : La Gourmandise Végétale
Transformer ce risotto en un plat 100% végétal est non seulement possible, mais aussi l’occasion de découvrir de nouvelles profondeurs de saveurs.
- Pour la Mantecatura : Remplacez le beurre par une margarine végétale de bonne qualité ou une cuillère supplémentaire d’huile d’olive vierge extra. Pour l’umami du parmesan, utilisez de la levure nutritionnelle (maltée), qui apporte un goût fromager et de noisette, ou un “parmesan” végétal du commerce.
- Le Bouillon : Assurez-vous d’utiliser un bouillon de légumes riche et savoureux.
- Le Secret du Chef pour l’Umami : Pour compenser la perte de complexité du parmesan, incorporez une cuillère à café de pâte de miso blanc dans votre bouillon chaud. Cet ingrédient secret apportera une profondeur salée et savoureuse (umami) qui bluffera vos convives.
Variations sur la Courge
N’hésitez pas à expérimenter avec d’autres cucurbitacées de saison. Le potimarron, par exemple, offre une saveur de châtaigne encore plus prononcée et a l’avantage de pouvoir être cuisiné avec sa peau, qui devient tendre à la cuisson. La patate douce, bien que n’étant pas une courge, peut également être utilisée pour une version encore plus douce et fondante.
Le Dressage : Une Assiette Digne d’un Grand Restaurant
La présentation d’un plat est le premier contact avec le convive ; elle prépare le palais et transforme un bon repas en une expérience mémorable. Pour un risotto, l’élégance réside dans la simplicité et la mise en valeur de sa texture.
- Le Contenant Idéal : Servez le risotto dans une assiette creuse. Sa large surface permet au plat de s’étaler joliment tout en conservant sa chaleur au centre. Le blanc ou les couleurs pâles de la vaisselle mettront en valeur la teinte dorée du plat.
- La Technique “All’Onda” : Une fois que vous avez versé une louche généreuse de risotto au centre de l’assiette, tenez fermement celle-ci et tapez son fond sur votre plan de travail. Ce geste simple et professionnel permet au risotto de s’étaler en un cercle parfait, démontrant sa consistance fluide et onctueuse, la fameuse “vague” (all’onda).
- L’Art de la Garniture : La garniture n’est pas qu’une décoration, elle est la conclusion narrative de votre plat. Elle doit faire écho aux saveurs qu’il contient, ajoutant contraste de texture et de couleur.
- Sur le cercle de risotto, disposez harmonieusement les cubes de butternut rôtis et les morceaux de cèpes que vous aviez mis de côté.
- Ajoutez du croquant en parsemant de quelques noisettes grossièrement concassées et préalablement torréfiées. Le croquant contrastera avec le crémeux du riz.
- Apportez une touche de fraîcheur et de couleur vive avec quelques feuilles de persil plat ciselées ou de petites feuilles de sauge frites.
- Pour la touche finale, réalisez de beaux copeaux de parmesan à l’aide d’un économe et déposez-les délicatement sur le dessus.
- Un dernier filet d’une excellente huile d’olive vierge extra juste avant de servir magnifiera les arômes.
L’Accord Parfait : Le Bon Verre pour Sublimer le Plat
Le choix de la boisson est essentiel pour compléter l’expérience. Un accord réussi peut transcender le plat, créant un dialogue harmonieux entre le verre et l’assiette.
Suggestions Vinicoles
- L’Accord Vif et Tranchant : Un vin blanc sec et minéral de la Vallée de la Loire, comme un Sancerre ou un Pouilly-Fumé, est un choix classique et infaillible. L’acidité ciselée du Sauvignon Blanc viendra trancher dans le gras du risotto, nettoyant le palais à chaque gorgée et faisant ressortir la douceur de la butternut.
- L’Accord Audacieux et Harmonieux : Osez un rosé gastronomique de Provence. Loin des rosés d’apéritif, un grand rosé de terroir offrira la rondeur nécessaire pour épouser la texture crémeuse du plat, tandis que ses notes de petits fruits rouges et d’herbes de Provence dialogueront magnifiquement avec les saveurs terreuses des champignons.
- Pour les Amateurs de Rouge : Si le rouge est votre préférence, orientez-vous vers un vin léger, fruité et peu tannique. Un Pinot Noir d’Alsace ou de Bourgogne sera idéal. Sa fraîcheur, ses arômes de cerise et de sous-bois feront un écho parfait aux cèpes sans écraser la délicatesse du plat.
Option Sans Alcool, avec Panache
Il n’est pas nécessaire de boire de l’alcool pour réaliser un accord mémorable. Des alternatives sophistiquées existent pour accompagner votre risotto.
- Cidre Brut Artisanal : Un cidre fermier de qualité, sec et effervescent, apportera une fraîcheur et une acidité fruitée qui rappellent celles d’un vin blanc, créant un contraste très agréable avec l’onctuosité du plat.
- Infusion Chaude Épicée Maison : Préparez une infusion en faisant chauffer doucement du jus de pomme ou de canneberge de qualité avec un bâton de cannelle, une étoile de badiane et un zeste d’orange. Servie chaude, cette boisson réconfortante aux arômes d’automne complétera à merveille les saveurs de la courge et des épices.
Un Plat, un Moment
Au terme de ce voyage culinaire, ce risotto à la butternut et aux cèpes se révèle être bien plus qu’une simple recette. Il est l’incarnation d’un moment précis, celui d’un vendredi soir d’octobre où l’on prend le temps de cuisiner pour soi et pour ceux que l’on aime. C’est une célébration des dons de la terre, un hommage à la générosité de l’automne. C’est la preuve que l’élégance peut naître de la simplicité, et que le réconfort le plus profond se trouve souvent dans la chaleur d’un plat fait maison, avec patience et attention. En suivant ces conseils, vous ne préparerez pas seulement un dîner, vous créerez un souvenir : le goût authentique de l’automne, servi dans une assiette.