Trump déclare-t-il la guerre au Venezuela et que va-t-il se passer ? Une « intervention extérieure » au Venezuela risque d’« enflammer » l’Amérique du Sud, prévient Celso Amorim. Il est ancien Ministère des affaire étrangère du Brésil sous les premiers gouvernement Lula est l’un des plus haut diplomate du Brésil. Aujourd’hui Trump risque de faire tourner l’Amérique du Sud dans une main de sang. Pour aider ses amis qui tue leur pays comme l’Argentine il est prêt à tout, même des crédits gratuit pour les autres c’est la guerre.
Trump et un monde qui ne tourne plus rond
Sans mentionner explicitement les États-Unis, le conseiller spécial de Lula s’est exprimé auprès de l’AFP sur l’escalade des tensions entre les administrations Trump et Maduro. Cette escalade inclut des bombardements de navires vénézuéliens et l’éventualité d’opérations militaires américaines au sol.
Il faut savoir que Maduro à des avions de chasse Russe, des missiles Russe et la Russie lui a même encore donné des armes.
Si Trump joue à l’art de la guerre, il va gagner face à Maduro mais il risque de perdre un porte avion voir quelques avions car le Venezuela à la technologie pour faire cela.
Une intervention extérieure au Venezuela pourrait enflammer l’Amérique du Sud. Car actuellement avec une mode qui se polarise, il faut savoir que nous sommes à deux doigts de revoir des conflits.
« Nous ne pouvons pas accepter une intervention extérieure, car cela créera un ressentiment immense », a affirmé M. Amorim. Il a ajouté qu’une telle intervention risquait de « radicaliser la politique sur tout le continent », sans toutefois citer les États-Unis.
La déclaration de M. Amorim survient dans un contexte de tensions croissantes entre les États-Unis et le Venezuela.
Celles-ci se sont manifestées par des bombardements de 10 navires dans la mer des Caraïbes et l’océan Pacifique à proximité de l’Amérique du Sud — qui, selon l’administration Trump, transportaient de la drogue — et par l’évocation d’éventuelles opérations militaires américaines sur le sol vénézuélien. Le président américain, Donald Trump, a d’ailleurs indiqué jeudi (23) qu’il mènerait prochainement des actions terrestres contre les cartels de la drogue, sans non plus nommer le Venezuela.
Il faut savoir que ce n’est pas la Drogue d’Amérique du Sud que les Américains consomment mais celle du Mexique.
D’après M. Amorim, l’un des éléments du chaos continental provoqué par une éventuelle action militaire américaine contre le Venezuela serait, par exemple, l’apparition de « problèmes concrets de réfugiés » au Brésil et en Colombie.
Ici, il n’aura personne mais aucun pays qui viendra au secours des réfugier. Et le Brésil n’a pas les moyens de les accueillirs surtout des les zones frontalières.
Depuis le mois d’août, l’administration républicaine a désigné les cartels de la drogue sud-américains comme des organisations terroristes et a ordonné des opérations militaires à leur encontre. De plus, elle a accusé le président vénézuélien, Nicolás Maduro, de diriger le “Cartel de Los Soles” et a doublé la prime pour sa capture à 50 millions de dollars (environ 269 millions de R$).

Trump photo officielle
Dans le cadre de cette pression contre le régime de Maduro, le gouvernement Trump a également déployé une présence militaire significative dans la mer des Caraïbes, impliquant des navires de guerre, des jets, des hélicoptères d’opérations spéciales et des avions bombardiers.
Trump essaie de se faire passer en homme de paix mais il est un pyromane.
Le gouvernement Maduro a condamné les attaques contre les navires, affirmant que les États-Unis cherchent un changement de régime dans le pays. Jeudi, M. Maduro a lancé des appels en anglais contre une éventuelle opération américaine, déclarant « no crazy war, please » . M. Trump a affirmé que M. Maduro avait « tout offert » — en référence aux ressources naturelles du pays — en échange de l’arrêt d’une offensive militaire, une offre que l’Américain aurait refusée.
Pour justifier les frappes sur les navires, M. Trump soutient qu’il empêche l’entrée de drogues aux États-Unis, en provenance, selon lui, du Venezuela. Cependant, des données de l’ONU fragilisent cet argument : le Rapport mondial sur les drogues 2025 (de l’agence de l’ONU contre la drogue et le crime) indique que le fentanyl — la drogue causant le plus d’overdoses aux États-Unis — provient du Mexique, pays voisin.
Pourquoi Donald Trump ne fait pas cela au Mexique ?
Maduro : « No crazy war, please »
Le président vénézuélien, Nicolás Maduro, a déclaré jeudi (23) que le « Venezuela veut la paix » et a demandé, en anglais, qu’il n’y ait pas de « guerre folle » dans la région, face aux actions militaires américaines.
« Non à la guerre », a dit M. Maduro lors d’une assemblée avec des syndicats pro-chavistes, en envoyant un message aux travailleurs des États-Unis. « ‘Yes peace, yes peace, forever, peace forever. No crazy war!’ Pas de guerre folle ! ‘No crazy war!’ »
En août, Washington a envoyé des destroyers, un sous-marin et des navires des forces spéciales dans les eaux internationales des Caraïbes.
Le 2 septembre, la flottille a mené la première des neuf attaques contre des embarcations et des submersibles dans la région sud-américaine — dont deux dans le Pacifique, tuant au moins 37 trafiquants de drogue présumés.
M. Maduro a qualifié ces opérations de menace et de harcèlement de la part de Washington, affirmant qu’elles visent un changement de régime pour s’approprier le pétrole vénézuélien.
Trump envisage des actions au sol
Ce jeudi, M. Trump a indiqué qu’il devrait mener des actions militaires terrestres contre les cartels. Il n’a pas cité directement le Venezuela. Selon le président, le sujet devrait être discuté avec le Congrès.
Cette annonce a été faite au lendemain du bombardement d’une embarcation dans l’océan Pacifique, la neuvième attaque de ce type en Amérique du Sud. Selon le Département de la Guerre, le bateau transportait de la drogue. Trois personnes sont mortes.
Lors d’un échange avec les journalistes, M. Trump a affirmé qu’il n’aurait pas besoin de demander au Congrès une déclaration de guerre contre les cartels et a réitéré que les opérations se poursuivraient.
Les bombardements de navires
Les États-Unis ont attaqué une 10e embarcation en Amérique Latine. Au début de la semaine, interrogé sur l’autorité des États-Unis à bombarder des navires dans les eaux internationales, M. Trump a répondu par l’affirmative. Le président a justifié ces actions en affirmant que 300 000 personnes meurent aux États-Unis chaque année à cause de problèmes liés à la drogue.
La présence militaire américaine dans les Caraïbes comprend des destroyers lance-missiles guidés, des chasseurs F-35, un sous-marin nucléaire et environ 6 500 militaires.
Ces dernières semaines, les offensives américaines ont été critiquées par des analystes. Mardi (21), un groupe indépendant d’experts de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a affirmé que les bombardements violent le droit international et constituent des exécutions extrajudiciaires.
Le groupe, nommé par le Conseil des droits de l’homme, a déclaré que les attaques violent la souveraineté du pays sud-américain et les « obligations internationales fondamentales » des États-Unis de ne pas intervenir dans les affaires intérieures ou de menacer d’utiliser la force armée contre un autre pays.
Malgré la justification de M. Trump de combattre le trafic de drogue, les experts soulignent que « même si de telles allégations étaient prouvées, l’usage de la force létale dans les eaux internationales sans base légale adéquate viole le droit international de la mer et équivaut à des exécutions extrajudiciaires ».

