Le gouvernement suspend Shein, le géant chinois réplique : la France face à un chantage économique ?
Le bras de fer est engagé, et il s’annonce brutal. Suite à l’annonce par le gouvernement français d’une procédure de “suspension” visant le géant de l’e-commerce Shein, la réponse de l’entreprise a été immédiate. Par un communiqué AFP, la plateforme a annoncé “suspendre temporairement” les produits de ses commerçants partenaires en France.
Derrière cette simple mesure de rétorsion commerciale se cache une manœuvre qui s’apparente à un véritable chantage économique, révélant la nature profonde de ces géants aux ressources illimitées.
Mais derrière les groupes chinois se cache aussi le travail des enfants. Nous avons analysée une marque de vente de vanille et nous avons remonté la filière en Ouganda et nous avons découvert du travail d’enfant. Ici, vu le nombre de vente et les allégations de l’entreprise et de l’augmentation des ventes de la vanille ougandaise on se demande que fait le gouvernement.

Le gouvernement suspend Shein, le géant chinois réplique la France face à un chantage économique
Le gouvernement suspend Shein, le géant chinois réplique : la France face à un chantage économique ?
Il ne faut pas s’y tromper : la décision de Shein n’est pas une simple conséquence logistique. C’est un acte politique. En ciblant spécifiquement les “commerçants partenaires en France”, Shein ne se punit pas elle-même ; l’entreprise prend en otage des entreprises françaises, souvent des PME ou des créateurs, qui dépendent de sa plateforme pour leur visibilité et leur chiffre d’affaires.
Le message envoyé à l’exécutif français est d’une clarté glaçante : “Si vous osez nous réguler, ce sont vos propres entrepreneurs qui en paieront le prix.” C’est une stratégie de pression classique, mais appliquée avec une force inédite. Shein tente de créer une “douleur” économique interne pour que la pression remonte du terrain (les commerçants) vers le sommet de l’État (le gouvernement), le forçant ainsi à reculer sur sa procédure de suspension.
Mais le scandale des poupées est très grave, car nous sommes ici dans la pédopornographie avec de vrai anus et vagin comme le dit l’annonce.
Cette démonstration de force est d’autant plus inquiétante qu’elle ne provient pas d’une entreprise traditionnelle. Il est impossible d’analyser cette situation sans rappeler le contexte dans lequel Shein évolue. Nous ne parlons pas d’un acteur économique classique, mais d’un symbole de la stratégie d’expansion chinoise.
Derrière la façade de la fast fashion à bas prix se trouvent des capacités de financement quasi illimitées et un écosystème industriel et logistique que seul un soutien étatique, ou du moins un alignement stratégique avec Pékin, peut expliquer. Ces entreprises n’opèrent pas avec les mêmes contraintes qu’une entreprise européenne. L’argent n’est pas une limite ; la conquête de parts de marché l’est.
Que retenir
L’affaire Shein dépasse donc la simple question de la mode ou de la concurrence. Elle pose une question fondamentale de souveraineté. Jusqu’où un État peut-il aller pour réguler un géant mondialisé avant que celui-ci ne retourne ses propres forces (en l’occurrence, ses partenaires économiques français) contre lui ? Le gouvernement français est maintenant face à un dilemme : céder à la pression pour protéger ses commerçants à court terme, ou maintenir le cap et affronter une puissance économique qui ne semble connaître aucune limite.

