Vivre dans une zone géographique exposée aux risques climatiques a forcément une incidence sur votre assurance habitation.

Une forte probabilité d’inondations ou de tempêtes peut entraîner une prime plus coûteuse et des exclusions. Voici des conseils pour choisir votre assurance habitation et réaliser votre déclaration en cas de sinistre.
Ce qui change en cas de zone exposée : surprimes, franchises plus élevées et exclusions
Lorsqu’un logement se trouve dans une zone à risques, les assureurs ajustent les conditions du contrat pour en tenir compte. Cela peut prendre la forme d’une prime plus élevée pour compenser le risque accru de sinistre. La franchise, c’est-à-dire la somme qui reste à votre charge après un sinistre, peut être augmentée. Il arrive également que les contrats prévoient des exclusions pour certains événements ou dégâts occasionnés. Sachez que ces adaptations ne sont pas arbitraires. Elles s’appuient notamment sur des données telles que les plans de zones inondables, les historiques d’indemnisations ou les prévisions scientifiques. Pour comparer les offres et trouver la couverture adaptée, lesfurets.com propose un comparateur complet d’assurance habitation. Pensez également à lire attentivement les conditions générales avant de signer.
Comment être indemnisé en cas de catastrophe naturelle ?
En cas de catastrophe naturelle, il est important de rassembler un maximum de preuves, qu’il s’agisse de vidéos de l’événement, de photos montrant les dégâts, d’articles de journaux ou de témoignages. Vous devez ensuite contacter rapidement votre assurance afin de déclarer le sinistre. Vous avez au maximum 30 jours pour le faire après la publication de l’arrêté de catastrophe naturelle au Journal officiel. Privilégiez la lettre recommandée. Le courrier doit être précis, notamment concernant la date, l’heure, le lieu et la valeur des biens. À partir de là, un expert sera mandaté par l’assurance pour évaluer l’étendue des dégâts et déterminer l’indemnisation. Pensez d’ailleurs à fournir les factures des biens endommagés et les devis des travaux à engager pour obtenir la meilleure indemnisation possible.
Zones exposées : trois erreurs qui coûtent cher aux assurés
Certaines erreurs peuvent entraîner une mauvaise indemnisation en cas de catastrophe naturelle. Le fait de ne pas déclarer un sinistre passé peut entraîner une réduction, voire un refus d’indemnisation. Ne pas déclarer l’achat de nouveaux équipements haut de gamme peut se traduire par un remboursement qui ne reflète pas la valeur d’achat. Opter pour un contrat avec le minimum de garanties permet, certes, de réaliser des économies, mais cela laisse aussi une grande partie des frais à votre charge, ce qui entraîne des difficultés financières en cas de dégâts très importants.
Comment réduire sa prime d’assurance habitation dans une zone à risque ?
Pour payer moins cher son assurance habitation, en zone exposée ou non aux catastrophes naturelles, le premier réflexe doit être de comparer les prix grâce à des sites comme lesfurets.com. L’assureur peut également être sensible à des mesures de prévention comme l’installation de dispositifs anti-inondation. Les compagnies d’assurance accordent aussi des réductions en cas de regroupement de contrats. Avoir les contrats habitation, auto et santé de toute la famille simplifie en outre la gestion puisque vous n’avez qu’un interlocuteur et qu’un seul espace client.

