Crise de la vanille : Madagascar face à la concurrence, tout savoir et comprendre en 1 minute.
La filière vanille de Madagascar traverse une crise majeure : surproduction mondiale, concurrence accrue et prix en chute libre, passés de 600 à moins de 80 dollars le kilo. Entre la pression de pays comme l’Ouganda et la menace de la vanille de synthèse, l’avenir du secteur dépend désormais de solutions fortes : cartel des producteurs, label de qualité et diversification des marchés.
La vanille verte a même eu un échange à moins de 5$ le kilo.
Madagascar, premier producteur mondial de vanille, fait face à une crise sans précédent : la demande plafonne à 2 500 tonnes par an alors que l’offre mondiale atteint 8 000 tonnes, dont 4 500 rien que pour la Grande Île. Résultat, les prix se sont effondrés, tombant de 600 dollars/kg en 2018 à seulement 50-80 dollars en 2024. La concurrence étrangère – Ouganda, Indonésie, Papouasie – et la domination de la vanille de synthèse aggravent la situation, tandis que les producteurs locaux ne perçoivent qu’une infime part de la valeur finale.
Pour éviter un scénario catastrophe, les acteurs du secteur avancent plusieurs pistes : création d’un cartel avec d’autres pays producteurs, mise en place d’un stockage stratégique, renforcement du label « Vanille de Madagascar », développement des marchés bio et équitables, et même installation d’une usine d’extraction de vanilline. Un plan global est urgent pour sauver cette filière emblématique et préserver son rôle vital dans l’économie malgache.
Article original https://blog.lecomptoirdetoamasina.fr/vanille-quelles-solutions-durables-pour-redynamiser-la-filiere/
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Crise de la vanille Madagascar face à la concurrence
