Démission de Macron : Le Scénario du Séisme Institutionnel en 72 Heures
Faut qu’on en parle de la démission de Macron dans les prochaines 72 heures, car cette possibilité est de plus en plus possible. Une situation inédite sous la 5éme République. Dans les couloirs assourdis du pouvoir, alors que la France est encalminée dans une crise politique sans précédent, une rumeur enfle jusqu’à devenir l’hypothèse la plus radicale : et si Emmanuel Macron démissionnait? Poussée par des oppositions qui voient son départ comme la seule issue au blocage total, cette option, bien que constamment démentie par l’Élysée , n’est plus un tabou. Mais au-delà du choc politique, que se passerait-il concrètement si le Président de la République jetait l’éponge? La Constitution de la Vème République a tout prévu. Loin d’être un saut dans le vide, sa démission enclencherait une mécanique institutionnelle implacable et vertigineuse. Voici, heure par heure, le scénario d’un séisme politique annoncé.
Soutenez faut qu’on en parle
Aidez “Faut qu’on en parle” à grandir ! Plongez dans l’univers des saveurs du Comptoir de Toamasina, spécialiste en vanille, poivres, thés et épices, et profitez de 10% de réduction sur votre première commande avec le code BRÉSIL.
Grâce à votre achat, nous touchons une commission qui nous permet de vivre de notre passion : le vrai journalisme. Un geste simple pour vous, un soutien essentiel pour nous !
Macron va démissionner des bruits de couloirs qui se propage dans toutes la France – Macron va démissionner le 6 octobre ou dans les prochaines heures
Au cœur de la tempête, alors que la France s’enfonce dans une paralysie institutionnelle qui a vu tomber trois gouvernements en moins d’un an, la rumeur la plus vertigineuse et la plus alarmante circule désormais dans les cercles du pouvoir : Emmanuel Macron songerait à la démission aujourd’hui Lundi 6 Octobre ou dans les prochains jours.
Acculé, politiquement isolé et devenu la cible de toutes les oppositions, le Président de la République, qui a déclenché lui-même ce chaos par sa dissolution hasardeuse de juin 2024, se retrouverait face à un mur.
Bien qu’il répète publiquement son intention de rester jusqu’au terme de son mandat en 2027 , l’impossibilité totale de nommer un gouvernement viable le placerait dans une situation de blocage telle que l’acte de démission, l’option nucléaire de la Vème République, ne serait plus un tabou. Un tel scénario, s’il se confirmait, ne serait pas une sortie de crise mais un séisme : il provoquerait une “crise politique majeure” , déclenchant une élection présidentielle anticipée sous 35 jours dans un pays plus fracturé que jamais, et signant l’aveu d’échec ultime d’un Président qui aurait conduit les institutions au point de rupture.
Les premières 24 heures : La Vacance du Pouvoir et l’Intérim
Le processus est déclenché par un acte simple : la remise d’une lettre de démission. À cet instant, le mandat présidentiel prend fin immédiatement.
- La Constatation par le Conseil Constitutionnel : La première étape est juridique et cruciale. Le Conseil constitutionnel est saisi et doit officiellement “constater la vacance de la Présidence de la République”. C’est cet acte formel qui active la suite de la procédure prévue par l’article 7 de la Constitution.
- L’Intérim du Président du Sénat : Dès la vacance constatée, le pouvoir n’est pas vacant. Il est instantanément transféré au deuxième personnage de l’État : le Président du Sénat. Actuellement, ce serait Gérard Larcher qui deviendrait Président de la République par intérim. Il s’installerait à l’Élysée avec pour mission principale d’assurer la continuité de l’État jusqu’à l’élection d’un nouveau président.
De 24 à 72 heures : Un Président aux Pouvoirs Contraints
Gérard Larcher ne serait pas un président comme les autres. La Constitution encadre très strictement les pouvoirs du président par intérim pour éviter toute dérive durant cette période de transition sensible.
- Pas de Dissolution : Le président par intérim n’a pas le droit de dissoudre l’Assemblée nationale. Dans le contexte actuel, ce verrou est double, car une nouvelle dissolution est de toute façon interdite dans l’année qui suit la précédente (soit avant juillet 2025). La démission ne résoudrait donc en rien le problème de l’Assemblée ingouvernable, qui resterait en place.
- Pas de Référendum : Il lui est également interdit d’organiser un référendum sur quelque sujet que ce soit.
- Pas de Révision Constitutionnelle : Toute modification de la Constitution est impossible pendant la période de vacance.
Son rôle se limiterait à la gestion des affaires courantes et, surtout, à l’organisation de la suite : l’élection présidentielle.
Le Déclenchement du Compte à Rebours Électoral
La conséquence la plus spectaculaire d’une démission se met en place dès les premières heures : le lancement d’une nouvelle élection présidentielle.
- Un Calendrier Express : Le scrutin pour élire le nouveau Président de la République doit impérativement avoir lieu “20 jours au moins et 35 jours au plus” après la constatation de la vacance. Cela déclencherait une campagne électorale éclair, d’une intensité et d’une imprévisibilité totales, plongeant tous les partis politiques dans une course effrénée pour laquelle personne n’est préparé.
- Macron Hors-Jeu : C’est l’implication politique majeure. En vertu de l’article 6 de la Constitution qui limite l’exercice à deux mandats consécutifs, Emmanuel Macron, étant dans son second mandat, ne pourrait pas se représenter à cette élection anticipée. Sa démission serait donc un départ définitif du pouvoir, du moins jusqu’à la fin du mandat de son successeur.
En conclusion, une démission d’Emmanuel Macron ne serait pas une porte de sortie à la crise, mais l’ouverture d’une nouvelle séquence de haute incertitude. Elle provoquerait une “crise politique majeure” en superposant une campagne présidentielle imprévue à une crise parlementaire non résolue. Si le chemin constitutionnel est balisé, son issue politique, elle, serait totalement inconnue. Notre but est de vous expliquer dans une fiction comment se passe une démission d’un Président de la République en France.