Échanges de tirs entre l’Inde et le Pakistan : bilan provisoire de 38 morts.

New Delhi / Islamabad — La nuit du 6 au 7 mai a été marquée par une dangereuse escalade des tensions entre l’Inde et le Pakistan dans la région disputée du Cachemire. Les deux puissances nucléaires se sont livrées à des échanges de frappes meurtrières, faisant au moins 38 morts et 84 blessés selon les derniers bilans.

Il faut savoir qu’il pourrait avoir des frappes nucléaires d’ici quelques jours si il va avoir un passage de la frontière. Les deux pays sont surarmées.

Échanges de tirs entre l'Inde et le Pakistan bilan provisoire de 38 morts

Photo de Pixabay

 Chronologie d’une nuit de violence

• Mardi 6 mai, 22h30 (heure locale)
L’armée indienne lance l’opération Sindoor, une série de frappes ciblant neuf positions au Pakistan. New Delhi affirme viser des « camps terroristes » responsables de l’attaque de Pahalgam (22 avril).

• Mercredi 7 mai, 03h15
Le Pakistan réplique par un bombardement d’artillerie sur le district indien de Poonch, faisant 12 morts et 38 blessés selon les autorités locales.

• 05h00
Islamabad annonce la fermeture de son espace aérien pour 48 heures, entraînant l’annulation de 52 vols internationaux.

Les réactions officielles

Côté indien :
« Nos frappes étaient précises et proportionnées. Nous n’avons visé que des infrastructures terroristes », déclare le ministre de la Défense.

Côté pakistanais :
« Cette agression indigne ne restera pas sans réponse », avertit le porte-parole de l’armée, évoquant 26 morts dans les frappes indiennes.

La communauté internationale s’alarme

L’ONU a appelé à « un cessez-le-feu immédiat« , tandis que les États-Unis et la Chine ont proposé leur médiation.

Analyse de Faut Qu’on en Parle :

Cette escalade intervient dans un contexte politique tendu, avec des élections prévues dans les deux pays d’ici la fin de l’année. Il pourrait avoir une frappe nucléaire si un pays est tout simplement mis en difficulté.

Sur le terrain : une population sous le choc

À Muzaffarabad, des témoins décrivent des explosions assourdissantes et des coupures de courant généralisées. « Nous vivons dans la peur constante », confie un habitant joint par téléphone.

Perspectives

Les observateurs redoutent une nouvelle flambée de violence, rappelant la crise de 2019. La frontière est en état d’alerte maximale, avec un renforcement notable des troupes des deux côtés.

À suivre dans notre édition en ligne pour les dernières mises à jour.

ÉDITORIAL
« Le spectre de la guerre »
Alors que le monde a les yeux tournés vers d’autres crises, le Cachemire nous rappelle brutalement qu’il reste l’une des poudrières les plus dangereuses de la planète…