Travail forcé présumé sur un chantier en Bahia : BYD visée par une action en justice au Brésil
On peut se demander si l’Europe ne laisse pas une concurrence déloyale avec l’arrivée des entreprises chinoise. Aujourd’hui, c’est à Bahia où il va avoir une suspicion de travail forcé au Brésil.
Le géant chinois de l’automobile est accusé d’avoir toléré des conditions de travail dégradantes sur le site de sa future usine à Camaçari, près de Salvador. C’est l’ancien site de production de Ford au Brésil.
Le Ministère public du travail brésilien (MPT) a saisi la justice ce mardi 27 mai pour poursuivre le constructeur automobile chinois BYD (Build Your Dreams), ainsi que deux entreprises sous-traitantes impliquées dans les travaux de construction de son usine à Camaçari, à une cinquantaine de kilomètres de Salvador, dans l’État de Bahia.
Au cœur de cette procédure : des accusations de travail forcé et de trafic de main-d’œuvre. Une enquête menée par une task force fédérale a mis au jour, en décembre dernier, la présence de 220 ouvriers chinois employés dans des conditions jugées analogues à l’esclavage.
Logo BYD
Les travailleurs, tous recrutés par des prestataires de service, auraient été soumis à un cadre de travail dégradant, avec des restrictions de liberté, des salaires non versés et un logement insalubre.
Selon les médiats comme Otempo, G1, Folha de Sao Paulo, il aurait des conditions de travails prochent de l’esclavage à la suite aussi d’une grève des travailleurs brésiliens. Les chinois veulent-ils casser une grève au Brésil.
Dans un communiqué, BYD rejette toute responsabilité directe, affirmant avoir un engagement “inébranlable” en faveur des droits humains et du respect des normes du travail. Le groupe assure également coopérer activement avec les autorités, notamment le MPT.
Cette affaire survient alors que BYD investit massivement au Brésil pour s’imposer comme un acteur majeur de la transition vers la mobilité électrique en Amérique latine. L’usine de Camaçari, construite sur l’ancien site de Ford, est censée devenir l’un des piliers de sa stratégie industrielle sur le continent.
Il faut savoir que BYD vend de plus en plus de voiture au Brésil et invite des influenceurs comme BYDBATIDO. Ici, on voit un compte d’un influenceur brésilien sans critique.
Quand on voit qui fait la promotion du Shark de BYD et ne parle pas de KIA qui arrive avec un pick-up qui va révolutionner le marché brésilien, on se demande où va le monde de l’influence.
