EXCLUSIF – Macron songerait à François Hollande pour Matignon : un gouvernement “Tout sauf le RN” en préparation ?

Paris, 8 septembre 2025 – Après la chute spectaculaire du gouvernement Bayrou, l’Élysée serait en pleine ébullition. Selon plusieurs sources proches du pouvoir, Emmanuel Macron envisagerait un coup politique inattendu : rappeler François Hollande à Matignon pour former un gouvernement d’union républicaine. Objectif affiché : bloquer le Rassemblement National et éviter une dissolution catastrophique pour la majorité.

 

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Jérémy Barande / Ecole polytechnique Université Paris-Saclay / CC BY-SA 2.0

Un choix symbolique et stratégique

Ce retour de l’ancien président, battu en 2017, car il n’a pas pu proposer sa candidature face à Emmanuel Macron, constituerait un événement inédit sous la Ve République. François Hollande, qui a toujours gardé des relais puissants au Parti Socialiste, pourrait apparaître comme la figure consensuelle capable de rassembler une majorité “Tout sauf le RN”.

Ici, on se demande si Macron serait encore Président, car François Holland avec plus d’expérience pourrait lui faire vivre 18 mois de solitude du pouvoir.

“C’est un pari fou, mais Macron n’a plus de cartes classiques à jouer”, confie un conseiller ministériel sous couvert d’anonymat.

Un Parlement éclaté : l’équation impossible

Actuellement, l’Assemblée nationale est ingouvernable. Voici la répartition après les dernières élections législatives :

  • Renaissance (majorité présidentielle) : 162 sièges

  • Les Républicains : 61 sièges

  • Parti Socialiste / Divers gauche : 54 sièges

  • La France Insoumise : 75 sièges

  • Rassemblement National : 154 sièges

  • Écologistes : 24 sièges

  • Divers et indépendants : 47 sièges

Pour obtenir une majorité absolue (289 sièges), Macron doit impérativement trouver 127 députés supplémentaires. Impossible sans une alliance large incluant la gauche modérée, une partie des LR et des centristes.

Hollande, le compromis républicain ?

Selon nos informations, des émissaires de l’Élysée ont sondé plusieurs ténors socialistes. François Hollande, qui s’était montré discret ces derniers mois, n’aurait pas fermé la porte. Il poserait cependant des conditions :

  • Un programme de “stabilité sociale” pour les 18 derniers mois : hausse des salaires des fonctionnaires, gel des réformes impopulaires.

  • Des portefeuilles clés pour le PS et les écologistes, notamment l’Éducation, la Santé et la Transition énergétique.

Ce gouvernement pourrait s’appuyer sur un bloc de 220 à 240 députés, mais resterait minoritaire et dépendant des votes “au cas par cas”.

Le spectre du RN et la menace d’une dissolution

Derrière ce scénario se cache une crainte majeure : la dissolution. Les sondages internes à l’Élysée prédisent un raz-de-marée RN avec plus de 230 sièges en cas d’élections anticipées, plaçant Jordan Bardella aux portes de Matignon. “Si on dissout, on offre le pouvoir au RN sur un plateau”, reconnaît un proche du Président.

Un coup de poker risqué… mais assumé ?

Emmanuel Macron, affaibli et sans majorité, n’a plus de marge. Nommer François Hollande à Matignon serait un signal fort envoyé aux électeurs de gauche et aux centristes, mais aussi une humiliation pour une partie de la majorité macroniste, déjà divisée.

Un Conseil de crise se tiendra ce soir à l’Élysée. Le nom de François Hollande n’est pas officiel, mais il circule avec insistance. Si l’information se confirme, ce serait un séisme politique : jamais un ancien président n’a pris la tête d’un gouvernement sous la Ve République.