Grossesse molaire causes, prise en charge et suivi.

Cette anomalie rare de la gestation, caractérisée par l’absence ou l’inviabilité de l’embryon, nécessite un diagnostic précoce en raison de risques de complications.

La grossesse molaire, ou môle hydatiforme, est une complication rare de la gestation où les cellules destinées à former le placenta (trophoblaste) prolifèrent de manière anarchique, empêchant le développement viable de l’embryon. Classée parmi les maladies trophoblastiques gestationnelles (MTG), elle exige une prise en charge rapide en raison d’un risque de dégénérescence cancéreuse (1 à 5 % des cas).

Qu’est-ce qu’une grossesse molaire ?

Il existe deux formes principales :

  • La môle complète : Aucun embryon ne se forme ; le tissu placentaire se transforme en kystes remplis de liquide.

  • La môle partielle : Un embryon non viable peut apparaître, mais la grossesse s’interrompt spontanément au premier trimestre.

 

Grossesse molaire causes, prise en charge et suivi

Grossesse molaire causes, prise en charge et suivi

Origines et facteurs de risque

La cause exacte reste mal comprise, mais l’anomalie résulte d’une erreur lors de la fécondation :

  • Un ovule sans matériel génétique maternel fécondé par un spermatozoïde (môle complète).

  • Un ovule normal fécondé par deux spermatozoïdes (môle partielle).

Facteurs favorisants :

  • Âge maternel extrême (< 15 ans ou > 40 ans).

  • Antécédent de MTG (risque de récidive de 1 %).

Symptômes et diagnostic

Les signes initiaux ressemblent à ceux d’une grossesse normale, mais certains indices doivent alerter :

  • Saignements vaginaux (parfois accompagnés de kystes en “grappes de raisin”).

  • Utérus anormalement volumineux pour l’âge gestationnel.

  • Pré-éclampsie précoce (avant 20 semaines) ou hyperthyroïdie.

Le diagnostic repose sur :

  • L’échographie : Aspect caractéristique en “tempête de neige” (môle complète).

  • Le dosage des β-hCG (hormone chorionique), souvent très élevé.

Prise en charge : ablation et suivi rigoureux

  1. Évacuation utérine :

    • Aspiration endo-utérine ou curetage sous anesthésie.

    • Hystérectomie (exceptionnelle, réservée aux femmes ne souhaitant plus de grossesse).

  2. Surveillance post-opératoire :

    • Contrôle hebdomadaire des β-hCG jusqu’à normalisation (3 à 6 mois).

    • Si les taux stagnent ou augmentent, un traitement par chimiothérapie (méthotrexate) est envisagé pour prévenir un choriocarcinome.

  3. Projet de grossesse ultérieur :

    • Attendre 12 mois après la disparition des β-hCG pour éviter les risques.

    • Un suivi préconceptionnel est recommandé.

Un accompagnement médical et psychologique essentiel

Outre l’impact physique, cette expérience peut être traumatisante. Un soutien spécialisé (gynécologue, psychologue) est crucial pour les patientes souhaitant une nouvelle grossesse.

 

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