C’est l’épice d’or. Le pilier de l’Ayurveda, le symbole de la vitalité. Le curcuma. On vous dit qu’il est le plus puissant anti-inflammatoire naturel. Alors, logiquement, vous l’achetez en gélules. Et vous choisissez la formule la plus chère : la « haute biodisponibilité », celle qui promet une absorption « x185 ». Vous pensez faire le meilleur choix pour votre santé.
Curcuma L’Épice dorée aux mille promesses pour la santé… Vraiment
Et si c’était le pire ?
Faut qu’on en parle. Car une alerte sanitaire majeure est en train de passer sous le radar. L’ANSES (l’agence de sécurité sanitaire française) a tiré la sonnette d’alarme : des dizaines de cas d’hépatites (inflammations graves du foie) ont été signalés, liés à ces compléments de curcuma « optimisés ».
Le paradoxe est total : votre corps, naturellement, absorbe très mal la curcumine. C’est sa faible biodisponibilité. Et s’il y avait une raison à cela ? En forçant l’absorption avec des technologies (micelles, phytosomes), nous pourrions saturer notre foie et atteindre des seuils toxiques.
Dans cet article, nous allons au-delà du marketing. Qu’a vraiment prouvé la science ? Pourquoi l’association ancestrale avec le poivre noir (pipérine) et un corps gras reste la référence ? Quels sont les bienfaits réels sur la digestion (validés par l’OMS) et l’inflammation ? Et surtout, quelles sont les contre-indications strictes (calculs biliaires, anticoagulants) que personne ne mentionne ? L’article le curcuma vu par la science
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