L’Alzheimer peut commencer dès maintenant… sans que vous vous en rendiez compte. Oui, vous avez bien lu. Après 40 ans, certaines modifications neurologiques commencent à se produire, pouvant conduire à la démence. Mais il est possible d’agir sur ce processus.
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L’Alzheimer peut commencer dès maintenant… sans que vous vous en rendiez compte
Alzheimer et démence : faire la différence
Il est essentiel de comprendre que l’oubli n’est jamais anodin. Il peut être le signe de dépression ou, plus gravement, de la maladie d’Alzheimer. Beaucoup de patients demandent souvent : quelle est la différence entre Alzheimer et démence ?
La démence n’est pas une maladie en soi, mais le résultat final de plusieurs troubles qui affectent le cerveau sur plusieurs décennies, détruisant progressivement les neurones.
Le “burnout” du système de nettoyage cérébral
Notre système nerveux lutte continuellement contre l’inflammation générée par le mode de vie : sédentarité, tabac, alcool, hypertension non traitée ou cholestérol élevé. Tout cela surcharge le mécanisme de nettoyage naturel du cerveau.
Au fil du temps, ce système s’épuise et n’élimine plus correctement les déchets neuronaux. Petit à petit, de petites “saletés” s’accumulent dans notre cerveau, perturbant son fonctionnement. Ce processus neurodégénératif est celui qui mène, à long terme, à la maladie d’Alzheimer.
Un processus qui commence tôt
Ces changements commencent souvent 20 à 30 ans avant l’apparition des premiers symptômes, généralement après 65 ans. Autrement dit, lorsque les signes d’oubli apparaissent, le cerveau a déjà subi des dommages pendant au moins deux décennies.
Les premiers impacts, encore invisibles, concernent principalement les cellules gliales, essentielles au soutien et au nettoyage du cerveau : les astrocytes et la microglie.
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Astrocytes : participent à la communication entre neurones via les synapses.
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Microglie : agit comme un “policier”, éliminant les menaces potentielles pour le cerveau.
Lorsque ces cellules ne parviennent plus à effectuer correctement leur tâche, des dépôts appelés plaques bêta-amyloïdes commencent à s’accumuler, perturbant les synapses et détruisant progressivement les neurones.
Simultanément, les microtubules, constitués de protéine tau, se dégradent, entraînant la mort neuronale et l’atrophie cérébrale. C’est ce mécanisme qui provoque les premiers symptômes d’oubli.
Démence : quand la “maison” s’écroule
La protéine tau altérée se propage de neurone en neurone, aggravant les dommages. La conséquence : le cerveau perd progressivement ses fonctions et la démence s’installe.
Mais il y a de l’espoir : plus de 50 % des cas de démence pourraient être évités grâce à des interventions précoces et des habitudes de vie adaptées.
Que retenir de notre article
Bien que ce processus commence souvent à la quarantaine, il est possible de ralentir ou de prévenir les dommages. L’important est de rester vigilant, d’adopter une hygiène de vie saine et de suivre les recommandations médicales pour protéger votre cerveau à long terme.
