Symbole de chance et de renouveau, le gui intrigue autant qu’il fascine. Cette plante hémiparasite est particulièrement visible en hiver.

Sauge des prés – CREDIT : pixabay
Le gui, cette plante hémiparasite au feuillage persistant qui forme des « boules » suspendues aux branches, recèle une double nature : parasite discret des arbres d’une part, talisman de chance et de renouveau d’autre part.
Une plante bien particulière
Le gui (Viscum album) ne possède pas de système racinaire classique ; il s’accroche à l’arbre hôte grâce à un suçoir qui lui permet de puiser eau et sels minéraux, tout en conservant une certaine autonomie grâce à sa capacité à faire la photosynthèse.
Il est fréquemment observé sur une quarantaine d’espèces d’arbres et d’arbustes, notamment peupliers, pommiers, aubépines, tilleuls, voire certains pins ou sapins selon les variantes.
La plante se repère facilement en hiver : ses feuilles persistent quand l’arbre hôte a perdu les siennes, et les baies blanches (toxiques pour l’homme) indiquent souvent sa présence.
Le gui : porte-bonheur et symbole
Au fil des siècles, le gui s’est chargé de symbolique : pour les anciens druides, il était « celui qui guérit tout ».En Europe, la coutume de suspendre du gui …
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