Dans les rues de San Francisco, une nouvelle ère de transport s’est ouverte avec l’arrivée des taxis robots, des véhicules autonomes sans chauffeur.

Un taxi à San Francisco – CREDIT : Wikimedia commons

Cette avancée technologique suscite à la fois l’enthousiasme et la controverse parmi les habitants de la ville.

Les voitures Waymo et Cruise, qui sont les principaux acteurs de ce nouveau service, se multiplient dans les rues de San Francisco. Toutefois, la municipalité estime que la technologie n’est pas encore suffisamment au point et tente de freiner leur développement. Les autorités cherchent à évaluer les risques potentiels et à mettre en place des réglementations adaptées pour garantir la sécurité des passagers et des autres usagers de la route.

San Francisco devient ainsi la première ville aux États-Unis à autoriser un service payant de taxi sans chauffeur. Contrairement aux attentes, c’est la start-up Cruise, contrôlée par General Motors, qui a obtenu ce permis, plutôt que Google. Des expérimentations avec des véhicules autonomes sont déjà en cours dans d’autres villes américaines, mais c’est la première fois qu’un service commercial et payant de robot-taxi est lancé.

La complexité de l’environnement urbain de San Francisco, avec ses routes en pente, sa densité de population et son fameux brouillard, représente un véritable défi pour les constructeurs automobiles. Malgré cela, la Commission Public Utilities de l’État de Californie a pris la décision unanime d’autoriser ce service, motivée par les avantages potentiels en termes d’environnement, de sécurité et de mobilité pour les personnes âgées.

Les premiers utilisateurs des taxis robots ont déjà fait part de leur expérience. L’accès au véhicule se fait via une application mobile, permettant de déverrouiller les portières d’un simple clic. Une fois à l’intérieur, le passager démarre le véhicule en appuyant sur un bouton sur l’écran de contrôle situé à l’arrière. Une musique d’ambiance accompagne le voyage, tandis qu’une voix anonyme rappelle l’importance de boucler sa ceinture.

Une fois lancée, la voiture autonome se fond parfaitement dans la circulation, suivant les indications fournies par l’ordinateur de bord. Les passagers sont invités à ne pas toucher au volant ni aux pédales, car le conducteur Waymo, bien que non visible, reste en contrôle permanent du véhicule. Les usagers sont ainsi invités à se détendre et à profiter de leur trajet en toute sécurité.

Réaction d’un spectateur : “J’ai été stupéfait de voir les taxis robots circuler dans les rues de San Francisco. C’est à la fois fascinant et effrayant de penser que des voitures sans conducteur sont désormais une réalité. Je me demande comment cela va changer notre façon de nous déplacer et quelles seront les conséquences sur l’emploi des chauffeurs. C’est une véritable révolution technologique, mais il reste encore beaucoup de questions à résoudre.”

Cependant, l’arrivée des taxis robots ne fait pas l’unanimité. Certains habitants expriment des inquiétudes quant à la fiabilité de cette technologie et craignent les accidents potentiels liés aux erreurs des véhicules autonomes. D’autres soulignent les implications sur l’emploi, puisque la présence d’un chauffeur n’est plus nécessaire. Les débats et discussions autour de cette innovation se multiplient dans la communauté.

L’introduction des taxis robots à San Francisco marque une avancée significative dans le domaine des transports autonomes. Si cette technologie suscite à la fois l’excitation et les interrogations, il est indéniable que l’avenir de la mobilité urbaine est en train de se redéfinir. La ville californienne devient ainsi le théâtre d’une expérience pilote qui pourrait ouvrir la voie à de nouveaux modes de déplacement dans le monde entier.