L’Union européenne lance une enquête contre Pornhub, XVideos, Stripchat et XNXX pour manquements à la protection des mineurs.

Le porno tue notre monde, il modifie le cerveau de nos enfants. Vous savez avec la dopamine.

Les entreprises qui sont accusées de ne pas avoir mis en place des mécanismes suffisants pour limiter l’accès des mineurs aux contenus pornographiques, quatre des plus grandes plateformes pour adultes sont dans le viseur de Bruxelles. Aujourd’hui, il faut venir contrôler l’internet, google laisse la désinformation circuler. Nous le voyons avec google et sa HCU.

C’est un tournant dans la régulation du web pour adultes. Ce mardi, la Commission européenne a annoncé l’ouverture d’une enquête formelle contre Pornhub, XVideos, Stripchat et XNXX, quatre géants mondiaux du divertissement pornographique en ligne. L’exécutif européen leur reproche de ne pas avoir respecté les exigences posées par la Loi sur les services numériques (Digital Services Act, ou DSA), notamment en matière de protection des mineurs.

Selon Bruxelles, ces plateformes n’auraient pas mis en œuvre de mesures techniques suffisantes pour empêcher l’accès des jeunes utilisateurs à des contenus à caractère sexuel explicite. Des manquements jugés graves dans le cadre d’une législation entrée en vigueur en 2023 et censée garantir un Internet plus sûr, en particulier pour les publics vulnérables.

L’Union européenne lance une enquête contre Pornhub

Photo de Pixabay

Des plateformes « très grandes » sous surveillance renforcée

Pornhub, Stripchat, XNXX et XVideos font partie des plateformes classées par l’Union européenne comme « très grandes plateformes en ligne » (very large online platforms, ou VLOP). Cette désignation s’applique aux sites qui comptent plus de 45 millions d’utilisateurs actifs mensuels dans l’UE. En tant que telles, elles sont soumises à des règles strictes : elles doivent évaluer régulièrement les risques systémiques liés à leurs services, mettre en œuvre des mesures de modération de contenu, et coopérer avec les autorités nationales et européennes. Il faut savoir que les grandes entreprises comme Facebook, Google, Pornhub, XVideos vont s’assoir sur les lois partout dans le monde. Et dans le monde d’aujourd’hui, uniquement le Brésil est en train de réglementer le marché.

« Ces plateformes doivent montrer qu’elles prennent au sérieux leur responsabilité envers les utilisateurs les plus jeunes », a déclaré un porte-parole de la Commission.

Or, d’après l’UE, les quatre sites n’auraient pas prouvé qu’ils mettent en œuvre des mécanismes efficaces pour limiter l’exposition des mineurs à des contenus pornographiques, comme le prévoit la DSA. Des vérifications d’âge, par exemple, sont jugées inexistantes ou insuffisamment robustes.

Une réponse coordonnée au niveau européen

Outre cette enquête, des actions coordonnées entre les États membres de l’UE sont également prévues. L’objectif : unifier les efforts pour contraindre les plateformes à se conformer à la réglementation, mais aussi renforcer les sanctions en cas de manquements répétés. La Commission précise que des amendes allant jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires mondial pourraient être infligées aux entreprises fautives, en cas de violations avérées et persistantes.

Imaginez savoir des informations sur les pratiques sexuelles qu’un adolescent va avoir et qu’est-ce qui va se passer à l’âge si ses informations sont vendus ou diffulgués. Car aujourd’hui personne n’est anonyme sur le web.

Combien de personnes vont utiliser Nord VPN, Cyber Gosht, Tor pour naviguer sur internet. Vous comprenez les dangers. Et surtout, la sexualité se découvre et ne va pas s’apprendre sur le web. La génération des enfants jusqu’en 1990, n’avait pas accès réellement au porno et même les magazines chez le libraire c’était sauf par rapport à aujourd’hui.

On peut se demander le dérive de la société avec le porno, les jeunes filles sur onlyfan. Rêver de montrer son corps au lieu de produire un contenu intellectuel, notre monde change mais dans le mauvais sens.

Il s’agit d’une première offensive d’ampleur de l’UE contre les géants de l’industrie pornographique, longtemps restés en dehors du radar des grandes régulations numériques, malgré leur audience massive et les nombreux débats publics autour de leur accessibilité, de leurs pratiques de modération et de la diffusion de contenus non consentis.

Une industrie controversée, souvent opaque

Les plateformes visées se défendent régulièrement de tout laxisme. Elles affirment utiliser des systèmes de modération algorithmique et de signalement communautaire, et indiquent respecter les lois nationales des pays dans lesquels elles opèrent. Mais les critiques pointent des contrôles inefficaces, un accès quasi libre aux vidéos dès la page d’accueil, et l’absence d’un encadrement suffisant pour protéger les mineurs, en dépit d’avertissements théoriques.

De nombreuses ONG et associations de défense des droits de l’enfant dénoncent depuis des années cette situation. Certaines, comme ECPAT ou Child Focus, militent pour l’instauration de systèmes de vérification d’identité obligatoires pour accéder à ces sites, mesure encore controversée pour des raisons de vie privée.

Vers un précédent juridique ?

Cette enquête pourrait ouvrir la voie à un précédent juridique important : pour la première fois, une autorité supranationale pourrait contraindre les plateformes pornographiques à revoir profondément leur modèle d’accès, sous peine de sanctions sévères. Elle s’inscrit dans une série d’initiatives menées par Bruxelles pour réguler l’espace numérique, après des mesures similaires visant TikTok, X (ex-Twitter), Meta et Amazon.

Les entreprises visées disposent désormais d’un délai pour fournir leurs observations à la Commission. L’issue de la procédure pourrait avoir des répercussions bien au-delà du marché européen.

Note importante : aujourd’hui la désinformation va circuler dans le web comme X, Facebook et même youtube, il faut aujourd’hui réformer et que les entreprises soient co-responsable.

Sans oublier tiktok et son algorithme qui manipule le monde. Mais en Chine TikTok est très différent que le Tiktok mondiale ou on peut voir plus de jeunes femmes danser que de personnes qui vont expliquer la beauté d’un musée.