Mycoses de plage pourquoi le traitement doit durer un mois et comment se protéger
Les experts alertent : interrompre l’application des crèmes antifongiques dès la disparition des symptômes favorise les récidives. Découvrez les bons réflexes pour profiter de l’été en toute sécurité.
Lorsque les plages se remplissent en été, l’augmentation des mycoses et autres infections cutanées liées aux champignons devient inévitable. Les zones les plus touchées sont celles qui retiennent l’humidité : entre les orteils, dans l’aine ou sur le torse.
Il faut savoir que l’humidité combinée aux résidus de crème solaire sur la peau augmente considérablement le risque d’infections. « Le port de vêtements légers, la marche pieds nus et le contact rapproché entre les personnes favorisent également la prolifération des champignons », ajoute-t-il. Une exposition prolongée au soleil peut aussi affaiblir la barrière cutanée et rendre la peau plus vulnérable.
Méduses Var
Pixabay
Attention aux infections parasitaires
Certaines affections sont causées par des parasites, comme le puce chique ou la larva migrans cutanée. Ces maladies se développent lorsqu’on marche pieds nus sur des sols contaminés. La puce chique ou tungas peut s’installer dans la peau et y pondre ses œufs pendant plusieurs semaines. Les larves d’Ancylostoma créent des traces blanchâtres sinueuses sous la peau, d’où le nom « larva migrans cutanée ».
Repérer les symptômes
Les mycoses cutanées provoquent généralement des rougeurs, démangeaisons et parfois des squames. La « pityriasis versicolor », ou « teigne fauve », apparaît sous forme de taches blanches ou brunes sur le torse et le cou, tandis que la pied d’athlète se manifeste entre les orteils par des démangeaisons et des fissures. Pour les infections parasitaires, la puce chique se distingue par un point noir au centre de la lésion et la larva migrans cutanée par des dessins sinueux sous la peau.
Traitements efficaces
La plupart des mycoses répondent aux crèmes antifongiques vendues en pharmacie. Cependant sur l’importance de respecter la durée du traitement. Beaucoup de patients arrêtent la crème dès qu’ils constatent une amélioration, mais cela ne suffit pas à éliminer le champignon. La récidive est alors fréquente. Il recommande de poursuivre le traitement pendant environ un mois.
Pour les mycoses des ongles ou les cas persistants, la consultation d’un dermatologue est essentielle. Les infections parasitaires nécessitent souvent un suivi médical pour retirer le parasite et, si besoin, prescrire un traitement oral.
Prévention : les bons gestes
Pour limiter les risques, quelques habitudes simples peuvent suffire :
-
Se doucher après la plage et éliminer tout résidu de crème solaire.
-
Garder la peau bien sèche.
-
Éviter les vêtements humides prolongés et privilégier des habits légers qui laissent respirer la peau.
-
Limiter l’accumulation de sueur et l’humidité dans les plis corporels (aisselles, dos, aine).
-
Ne pas marcher pieds nus sur des sols potentiellement contaminés, notamment sur les plages fréquentées par des animaux ou mal entretenues.
Les enfants et les personnes âgées doivent redoubler de vigilance : la peau fragile des seniors et les mains des enfants exposées à la saleté favorisent les infections.
Adopter ces mesures permet non seulement de réduire les risques de mycoses et d’infections parasitaires, mais aussi de profiter pleinement de l’été, en toute sérénité.
