Le célèbre réalisateur et acteur français, Nicolas Bedos, sera jugé début 2024 pour des accusations d' »agression sexuelle en état d’ivresse manifeste ».

Nicolas Bedos sera jugé en 2024 – CREDIT : Wikimeda commons

Après avoir été placé en garde à vue ce mercredi à Paris, il a été remis en liberté ce jeudi en fin de journée, en attendant son procès devant le tribunal correctionnel.

C’est suite à une plainte déposée par une jeune femme de 25 ans le 12 juin dernier que Nicolas Bedos fait désormais l’objet d’une convocation par officier de police judiciaire (COPJ). Les faits présumés se seraient déroulés dans la nuit du 1er au 2 juin dans un établissement de nuit du quartier des Halles, rue Jean-Jacques Rousseau. Selon la plaignante, le réalisateur se serait approché d’elle alors qu’elle était assise à une table et l’aurait attouchée au niveau de ses parties intimes, par-dessus son pantalon. La jeune femme affirme l’avoir repoussé, précisant qu’elle n’avait pas consommé d’alcool ce soir-là.

Le parquet de Paris a qualifié ces faits d' »agression sexuelle en état d’ivresse manifeste », un délit passible de 5 ans d’emprisonnement et d’une amende de 75 000 euros. Nicolas Bedos devra donc comparaître devant le tribunal correctionnel en début d’année 2024.

Son avocate, Me Julia Minkowski, a réagi à sa remise en liberté en déclarant : « La garde à vue a été levée. Nicolas Bedos a pu s’expliquer devant les enquêteurs. Il ne veut pas remettre en doute la parole de la plaignante qui décrit un geste déplacé de quelques secondes par-dessus son jean, mais un tel geste, dont il n’a pas le souvenir, qui se serait produit sur la piste de danse d’une boîte de nuit, n’a pu être qu’accidentel sous l’effet de l’ébriété. Il a d’ailleurs présenté ses excuses à la plaignante ».

Nicolas Bedos, connu notamment pour ses films « OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire » et « Mascarade », était convoqué au commissariat du Centre à Paris mercredi dernier, où il a été placé en garde à vue dans le cadre de cette affaire. Le réalisateur devra maintenant faire face aux accusations portées contre lui devant le tribunal, où sa défense aura l’occasion de s’exprimer et de présenter sa version des faits.

Il est important de souligner que toutes les personnes mises en accusation sont présumées innocentes jusqu’à preuve du contraire et que la justice devra établir les faits lors du procès à venir. Cette affaire met en lumière l’importance de lutter contre les agressions sexuelles et de garantir la sécurité et le respect des droits des victimes, tout en préservant les principes fondamentaux de la présomption d’innocence et du droit à une défense équitable pour toutes les parties concernées.