Prix de la vanille et situation à Madagascar pour la récolte 2025 – 2026, aujourd’hui, nous écrivons cet article avec l’entreprise spécialiste de la vanille, Le Comptoir de Toamasina, vous allez tout savoir sur le prix de la vanille pour cette saison 2025 2026.

  • Faut qu’on en parle à besoin de vous acheter de la vanille de Madagascar au Comptoir de Toamasina et profitez de 15% de réduction avec le code Bourbon sur votre première commande. Le Comptoir de Toamasina c’est le spécialiste de la vanille depuis 2010 et nous recevons une commissions pour faire faut qu’on en parle.

 

2025 le monde de la vanille entre dans la crise 

Madagascar est plongé dans la crise, la vanille qui représente plus ou moins 15% de ses recettes en devise plonge sur les marchés à l’international, surproduction, récolte des années précédente invendu, nouveau venu sur le marché de la vanille.

En France, nous avons jamais vu autant d’expert dans le monde de la vanille. Aujourd’hui grâce à l’AI vous pouvez vous faire passer pour un expert de la vanille sans réellement voyager dans les plantations.

Parfois on voit je suis malgache donc je connais la vanille c’est comme dire je suis brésilien et je connais la café.

La vanille est une épice complexe un peu comme le café. Il a peu de gens qui connait aussi bien la vanille que Arnaud Sion, plus de 5 ans de vidéo sur youtube qui explique le monde de la vanille et aussi plus de 15 ans dans l’univers du blog.

Arnaud, il nous explique qu’en 2025, le prix de la vanille à Madagascar connaît une chute spectaculaire, avec des tarifs à la production parfois aussi bas que 9 € le kilo, bien en dessous des standards internationaux qui peuvent atteindre jusqu’à 100 € le kilo pour une vanille dite « gourmet» pour la récolte 2024.

Cette baisse est largement liée à une surproduction mondiale : Madagascar fournit entre 70 et 80 % de la vanille mondiale, avec une exportation en 2024 estimée à 4 300 tonnes, alors que la demande réelle tourne autour de 2 500 tonnes.

Le marché se retrouve saturé, accentué par des achats anticipés trop importants et une concurrence accrue venant d’Indonésie, d’Inde et d’Ouganda.

Les revenus des producteurs malgaches ne couvrant plus leurs coûts de production, beaucoup se découragent et envisagent d’abandonner la vanille au profit de cultures plus rentables.  Comme le clou de girofle, qui est très lucratif.

Cette crise menace directement l’équilibre socio-économique des régions productrices historiques de Madagascar.

Il faut savoir que là ou vous faites pousser de la vanille, vous pouvez cultiver du clou de girofle.

Arnaud Sion dans sa plantation de vanille test

Arnaud Sion dans sa plantation de vanille test

Les cycles économiques de Schumpeter appliqués au marché de la vanille


Le modèle des cycles économiques développé par Schumpeter illustre bien l’évolution actuelle du marché de la vanille.

Selon lui, chaque cycle comprend des phases de prospérité suivies de ralentissements : après une période d’innovation ou de forte croissance survient une phase de crise, avant qu’un nouveau cycle ne démarre.

La surproduction et l’effondrement des prix représentent aujourd’hui cette phase de « récession », marquée par le découragement des producteurs et la contraction de la filière. Toutefois, un nouveau cycle pourrait émerger à l’avenir, à condition que l’excès d’offre soit absorbé et que des innovations ou ajustements structurants relancent le marché.

Pourquoi la baisse des prix décourage les meilleurs producteurs


Les prix actuels, extrêmement bas, ne permettent plus aux producteurs les plus compétents de Madagascar de couvrir les frais liés à la récolte et à la transformation de la vanille. Ce manque de rentabilité freine leur investissement et réduit leur engagement. Faute de revenus suffisants, la qualité globale se dégrade, certains producteurs abandonnent ou se tournent vers d’autres cultures, affaiblissant davantage la filière. Ce phénomène illustre parfaitement une phase de ralentissement économique, où l’activité perd en dynamisme faute de perspectives viables.

L’émergence de nouveaux vendeurs agressifs en France


La chute des prix malgaches entraîne un effet paradoxal : en France, de nouveaux vendeurs, souvent éloignés de la filière traditionnelle, pénètrent le marché avec une stratégie tarifaire très agressive. Ils profitent d’anciens stocks achetés à bas prix, ce qui remet en question la valorisation pratiquée par les acteurs historiques. Cette guerre des prix conduit à une « braderie » de la vanille, fragilisant les entreprises attachées à la qualité et à la pérennité du secteur. Ces nouveaux arrivants introduisent ainsi une instabilité supplémentaire et participent à une dévalorisation durable du marché.

Ici, c’est un problème car les acteurs historiques ne peuvent plus vivre réellement si ils vendent de la vanille de qualité. Surtout après des années de vanille très haute et les vendeurs de vanille ont pris sur eux l’augmentation et réduit les marges pour vendre et écouler des stocks que personnes voulaient.

Cas pratique : des vendeurs aux promotions agressives


On observe par exemple des acteurs du marché qui, via une politique promotionnelle extrêmement agressive (jusqu’à -50 %), propose des tarifs anormalement bas. Derrière ces campagnes publicitaires répétées, la qualité réelle est souvent contestée, car les produits proviennent parfois d’anciens stocks dont la fraîcheur n’est pas garantie. Le consommateur est ainsi trompé par une offre qui paraît imbattable mais qui fragilise encore plus les circuits traditionnels. Cette pratique alimente la spirale baissière des prix et détériore la confiance envers une vanille authentique et naturelle. De plus, des retours négatifs sur le conditionnement et la livraison accentuent la perception défavorable.

Conclusion de notre article 


Ce panorama met en évidence la crise actuelle du marché de la vanille : un effondrement des prix à Madagascar, une analyse éclairante à travers le prisme des cycles de Schumpeter, un découragement croissant des producteurs locaux, ainsi que l’émergence en France d’acteurs opportunistes misant sur des promotions agressives au détriment de la qualité et de la pérennité de la filière.