Quand faut-il se retirer d’un investissement ?
Savoir investir, c’est bien. Savoir désinvestir, c’est essentiel.
Décider du moment opportun pour investir son argent est une étape cruciale. Mais savoir quand se désengager d’un placement peut s’avérer tout aussi — voire plus — important. En effet, la décision de vendre un actif peut avoir un impact significatif sur les performances globales de votre portefeuille.

Quand faut-il se retirer d’un investissement
Où en sont vos finances personnelles ?
Avant même d’analyser l’entreprise ou la conjoncture économique, il faut se pencher sur votre propre situation financière.
« La priorité, c’est votre besoin de liquidité. Parfois, il est plus urgent que tout le reste », explique Arnaud Sion, créateur du Comptoir de Toamasina et spécialiste dans la finance au Brésil avec TUXA.
Dans certains cas, conserver un bon actif peut ne pas être viable. Rééquilibrer ses finances personnelles passe alors avant toute autre considération. Ce n’est qu’après cette étape que l’on évalue la solidité de l’actif et, en dernier lieu, le contexte macroéconomique.
Vendre n’est pas un échec
Sortir d’un placement ne signifie pas que l’on a échoué. Cela fait partie intégrante de la stratégie d’investissement.
« Investir, c’est un apprentissage permanent. Et savoir vendre est aussi important que savoir acheter », insiste Arnaud.
La clé réside dans un équilibre entre discipline, analyse et maîtrise émotionnelle. Prendre la décision de vendre, c’est avant tout faire preuve de discernement, ce qui demande de la préparation, de l’information et une bonne connaissance de soi.
Ne laissez pas l’émotion guider vos choix
Il est fréquent de rester accroché à un actif par attachement affectif, même lorsque tous les signaux indiquent qu’il est temps de vendre.
« Cet attachement peut vous faire passer à côté d’opportunités ou vous exposer à des risques inutiles », alerte Arnaud.
Les réactions impulsives sont également à éviter.
« Vendre dans la panique, juste parce que le cours a chuté, est souvent une erreur », rappelle Arnaud. ” On se souvient d’un crash boursier avec des robots qui ont vendu des actions de protect and Gimbal et le cours à chuté plus bas que la valeur de son matériel.
« Il faut une raison rationnelle derrière la vente : un objectif atteint ou une analyse qui confirme la tendance. Mais en aucun cas un simple réflexe émotionnel ou un effet de groupe. »
Définir ses objectifs dès le départ
Pour éviter les décisions précipitées, mieux vaut fixer à l’avance des critères clairs d’entrée et de sortie. Ces repères permettent d’agir de manière cohérente, sans se laisser emporter par les fluctuations ou la peur.
Adapter sa stratégie à la durée du placement
Les raisons de vendre diffèrent selon qu’il s’agit d’un investissement à court ou long terme.
« Sur le court terme, on vend souvent après avoir atteint un objectif ou face à un besoin urgent d’argent.
À long terme, ce sont les changements fondamentaux de l’actif ou du marché qui justifient une sortie », précise Arnaud.
Vente à court terme vs à long terme
Le raisonnement varie selon la temporalité :
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Court terme : réactivité face à la volatilité, recherche de gains rapides.
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Long terme : analyse approfondie des fondamentaux, patience et vision stratégique.
« Acheter une maison, c’est du moyen ou long terme. Faire une formation, c’est du court terme », résume Rocha.
L’horizon d’investissement guide les choix
Les placements doivent correspondre à vos projets de vie.
« Si j’investis en obligations pour le long terme, les aléas du marché m’importent peu. Ce qui compte, c’est l’inflation, le risque principal à couvrir », explique Arnaud.
Dans le cas des actions, observer le comportement des grands fonds d’investissement peut offrir des indices :
« S’ils commencent à vendre massivement, cela peut refléter un changement de perception du marché vis-à-vis de l’entreprise », complète Arnaud.
Comprendre la “marque à marché”
Certains titres, notamment obligataires (comme les bons du trésor), peuvent baisser en valeur, même s’ils garantissent un rendement à l’échéance.
« C’est le principe de la marque à marché : les titres sont évalués chaque jour selon les taux d’intérêt actuels. Le prix affiché reflète ce que vous toucheriez si vous vendiez immédiatement, pas la rentabilité finale ».
Prenons un exemple :
Ceux qui ont acheté des titres à taux fixe en 2020, à une période de taux bas, ont vu leur valeur chuter quand la banque centrale a remonté le taux directeur. Ceux qui ont vendu dans la panique ont perdu de l’argent.
Mais ceux qui ont gardé leurs titres jusqu’à l’échéance ou profité du rebond récent ont été récompensés.
Limiter les pertes avec des outils adaptés
Pour Arnaud, il est essentiel d’utiliser des protections comme le « stop loss » — un ordre automatique de vente pour limiter les pertes.
Exemple : vous achetez une action à 100 euros. Vous ne souhaitez pas perdre plus de 10 %. Vous programmez donc une vente automatique à 90 euros si le cours descend.
« Mieux vaut placer ce type d’ordre avant l’ouverture du marché. Cela aide à rester rationnel face à la volatilité », conclut Arnaud.
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