Que faire ce week-end à Nice du 21 au 23 novembre, vous allez tout savoir pour passer le meilleur week-end à Nice.

 

Vous aimez nos articles soutenez nous 

 

Aidez “Faut qu’on en parle” à grandir ! Plongez dans l’univers des saveurs du Comptoir de Toamasina, spécialiste en vanille, poivres, acérola, thés et épices, et profitez de 15% de réduction sur votre première commande avec le code Bourbon.

Grâce à votre achat, nous touchons une commission qui nous permet de vivre de notre passion : le vrai journalisme. Un geste simple pour vous, un soutien essentiel pour nous !

Le Comptoir de Toamasina sélectionne directement le meilleur acérola en poudre dans les plantations au Brésil.

 

 

Par la Rédaction — Édition du Week-end du 21 au 23 Novembre 2025

C’est un week-end de bascule. De ceux où la ville ne dort pas, ou peu. Alors que les illuminations de Noël attendent encore sagement leur heure dans les cartons municipaux, Nice s’apprête à vivre trois jours d’une intensité rare. Du vacarme de l’Allianz Riviera aux feutrés du Château de Crémat, en passant par les salles obscures dédiées à l’enfance, la capitale azuréenne propose du 21 au 23 novembre un condensé vertigineux de ses paradoxes. Enquête sur un agenda où le sport de combat côtoie la haute gastronomie.

Vendredi : La Plaine du Var en ébullition

 

Il y a des vendredis soirs où il fait bon flâner sur la Promenade des Anglais, et d’autres où le centre de gravité de la métropole se déplace brutalement vers l’ouest. Ce 21 novembre appartient incontestablement à la seconde catégorie.

Le “Derby de la Méditerranée” : bien plus que du football

 

À 20h45 précises, le coup d’envoi du match OGC Nice – Olympique de Marseille sera donné à l’Allianz Riviera. Mais pour comprendre l’enjeu, il faut regarder au-delà du classement de la Ligue 1. Ce match est un rituel tribal. Depuis plusieurs jours, la ville bruisse de cette confrontation. Les écharpes rouge et noir ne sont plus de simples accessoires de supporters, mais des étendards identitaires affichés dès le matin dans les tramways.

L’atmosphère promet d’être électrique, voire suffocante pour l’adversaire. Le stade sera plein à craquer, transformé en chaudron. Pour le visiteur occasionnel, c’est une opportunité unique de toucher du doigt la “Nissartitude” dans ce qu’elle a de plus passionnel. Mais attention : cette ferveur a un coût logistique. Dès 17h00, l’autoroute A8 et la RM6202 deviendront des pièges pour les automobilistes imprudents. La seule option viable pour rejoindre l’arène ou l’aéroport sera la ligne 3 du tramway, véritable cordon ombilical vital pour l’ouest niçois ce soir-là.

Le choc des générations au Nikaïa

 

Comme si le derby ne suffisait pas à saturer l’espace sonore, le Palais Nikaïa, voisin immédiat du stade, ouvre ses portes au même moment. À 20h00, le rappeur SDM montera sur scène. C’est un télescopage culturel fascinant : d’un côté, la culture ultra du football, de l’autre, la “Gen Z” venue scander les bangers d’une figure montante du rap français.

Cette double programmation crée une situation inédite dans la Plaine du Var. Deux foules immenses, deux énergies brutes vont se croiser sur les parvis. Pour les autorités, c’est un défi de gestion des flux ; pour le noctambule, c’est la promesse d’une soirée où l’adrénaline est la seule monnaie d’échange.

L’alternative Monaco : L’élégance en contrepoint

 

Pour ceux que la foule effraie ou que le sport indiffère, l’échappatoire se trouve à vingt kilomètres à l’est. Le Monte-Carlo Jazz Festival joue sa propre partition, celle de l’excellence acoustique. Ce vendredi soir, l’Opéra Garnier accueille Ibrahim Maalouf.

Le trompettiste franco-libanais ne vient pas jouer une simple setlist. Il propose un hommage à Oum Kalthoum. Dans le cadre Belle Époque de l’Opéra, entendre les quarts de ton de la musique arabe revisités par le jazz fusion résonnera comme un écho puissant à l’histoire méditerranéenne. C’est l’anti-derby par excellence : là où le stade hurle, l’opéra murmure et envoûte.

Samedi : L’Art de la Transition

 

Après la tempête du vendredi, le samedi 22 novembre offre un visage plus complexe, plus éclaté. La ville se réveille avec une gueule de bois sportive (joyeuse ou triste, selon le score de la veille) et se tourne vers des plaisirs plus variés.

Ciné Récré : La ville à hauteur d’enfant

 

C’est l’un des temps forts de la politique culturelle automnale. Le festival “Ciné Récré” ne se contente pas de projeter des dessins animés ; il transforme les cinémas de la ville (Pathé Masséna, Lingostière, Variétés, Cinémathèque) en lieux de vie.

Ce samedi, la programmation est particulièrement soignée. À la Cinémathèque, on redécouvre le Dumbo de Tim Burton à 14h00, une œuvre mélancolique qui parle autant aux parents qu’aux enfants. Plus pointu, le film Olivia au Pathé Lingostière s’adresse aux pré-adolescents, un public souvent oublié des festivals “jeune public”. C’est une journée idéale pour les familles : le tarif unique (souvent très attractif lors de ce festival) et les animations en marge des séances permettent une consommation culturelle décomplexée, loin des écrans individuels.

Le Rugby à l’honneur : L’autre combat du week-end

 

On l’oublie souvent face à l’ogre footballistique, mais Nice est une terre de rugby. Le Stade Niçois reçoit Albi ce samedi à 18h00 au Stade des Arboras.

Contrairement au match de la veille, l’ambiance ici est celle de l’ovalie : plus conviviale, moins agressive, mais tout aussi engagée sur le terrain. Le match contre Albi est une affiche de haut de tableau en Nationale. Pour l’amateur de sport qui n’a pas pu obtenir de place pour l’OM ou qui fuit les fumigènes, c’est l’alternative parfaite. Le stade des Arboras, situé non loin de l’Allianz, permet de rester dans l’ambiance sportive de l’ouest niçois, mais dans une atmosphère “bodega” bien plus détendue.

Que faire ce week-end à Nice du 21 au 23 novembre

Que faire ce week-end à Nice du 21 au 23 novembre

Nuit Blanche : De l’Angola à l’Indus

 

La nuit de samedi offre un dilemme cornélien pour les oiseaux de nuit, illustrant la diversité de la scène niçoise.

  • Option “Racines” : Le Théâtre Lino Ventura accueille Bonga. À 80 ans passés, la légende angolaise n’a rien perdu de sa voix rocailleuse. Le chanteur de Semba (l’ancêtre de la Samba) est une force de la nature. Son concert est une promesse de chaleur, de danse et de mélancolie joyeuse (la fameuse saudade). C’est un choix pour l’âme.

  • Option “Underground” : Au pôle culturel Le 109, l’ambiance sera radicalement différente avec la soirée LQB Party #1. La tête d’affiche, Cassie Raptor, est la nouvelle prêtresse de la techno industrielle. Brutale, cinématographique, sa musique s’adresse à un public averti, prêt à taper du pied jusqu’au petit matin dans ces anciens abattoirs reconvertis en friche artistique. Le contraste entre la douceur du Semba et la violence cathartique de la Techno résume à lui seul le grand écart culturel niçois.

Dimanche : Épicurisme et Retours aux Sources

 

Le dimanche 23 novembre marque le temps de la décélération. C’est le jour du “care”, du soin de soi, que ce soit par l’effort physique ou le réconfort gastronomique.

Le SummEAT Fest : La grand-messe des foodies

 

C’est l’événement “lifestyle” incontournable du week-end, qui mérite à lui seul le déplacement sur les hauteurs de la ville. Le SummEAT Fest investit le Château de Crémat pour sa deuxième édition.   

Oubliez les foires gastronomiques poussiéreuses. Ici, on parle d’avenir de la restauration. Le cadre est somptueux : un château viticole néo-toscan surplombant la Baie des Anges. Le programme est ambitieux. On y croise des chefs étoilés, des influenceurs culinaires et des experts du marketing digital. Pour le grand public, c’est l’occasion unique de participer à des ateliers (comme celui sur la cuisine niçoise ou les dégustations de vins) et de flâner dans un marché de producteurs triés sur le volet. Des figures comme Virginie Basselot (du Negresco) ou les fondateurs de Gusto Family y partageront leur vision. C’est un dimanche pour voir et être vu, un verre de Bellet à la main, en débattant de la “bistronomie responsable”.

Pour les “Puristes” : Trail et Marché Solidaire

 

Ceux que le gratin mondain du Château de Crémat n’attire pas se tourneront vers des valeurs plus terrestres.

  • Le Trail du Soleil à Levens : Dès l’aube, les courageux s’élanceront sur les sentiers de l’arrière-pays. C’est le Nice sauvage, celui des collines calcaires et des vues imprenables sur la mer, loin du bitume.   

  • Le Marché Solidaire du Sacré-Cœur : En ville, c’est l’unique touche de Noël du week-end. Alors que le grand Village de Noël de la Place Masséna est encore en chantier (ouverture prévue le 28 novembre), ce marché associatif offre une alternative authentique. On y achète du sens plus que des objets. C’est le lieu idéal pour une promenade dominicale apaisée, avant de redescendre vers la mer.   

Culture : La dernière chance du week-end

 

Si vous n’avez pas encore poussé la porte d’un musée, ce dimanche après-midi est votre créneau. Avec le MAMAC fermé pour travaux (une cicatrice temporaire dans le paysage culturel), les flux se reportent vers Cimiez. L’exposition Matisse (“Chemin de Croix”) à la Villa des Arènes offre une méditation graphique puissante, idéale pour clore ce week-end agité. Au Musée des Beaux-Arts, l’exposition sur Maurice Denis et “L’éclat du Midi” rappelle pourquoi les peintres ont tant aimé cette lumière d’hiver, rasante et dorée, qui baigne la ville en cette fin novembre.   

Carnet Pratique : 

 

  • Transports : On ne le répétera jamais assez : évitez la voiture vendredi soir à l’ouest de Nice. Le Tram T3 est votre meilleur allié. Pour le Château de Crémat dimanche, le covoiturage ou les navettes sont recommandés car le stationnement sur les collines est limité.

  • Météo : Les prévisions tablent sur une douceur automnale (autour de 12-15°C). Le sentier du littoral reste praticable et constitue la meilleure option pour éliminer les excès du SummEAT Fest.

  • Brunch : Attention aux habitués du Monte-Carlo Bay, le brunch dominical y est exceptionnellement fermé ce 23 novembre. Repliez-vous sur le Carlton à Cannes pour le faste, ou sur Maison JL à Nice pour l’intimité.