La période de flambée des prix semble connaître une accalmie en France avec un taux d’inflation qui a reculé à 4% en octobre. Une lueur d’espoir pour les consommateurs et un sujet de satisfaction pour les responsables politiques.

Inflation octobre – CREDIT : Faut qu’on en parle !

Nous vous en parlions avec la Banque de France lors de notre émission de fin septembre sur l’inflation que nous vous invitons a réécouter ici, 2024 sera l’année de transition et 2025 la sortie du tunnel inflationniste.

Un souffle d’optimisme face à l’inflation

Le ralentissement de l’inflation en octobre s’inscrit dans une dynamique qui suscite un optimisme prudent chez les acteurs économiques. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, voit dans ces chiffres la possible fin de la crise inflationniste, une perspective positive pour les ménages français qui ont vu leur pouvoir d’achat fortement impacté ces deux dernières années.

Impact réel mais prudence de mise

Malgré ce ralentissement, la prudence reste de mise. L’économie n’est pas à l’abri de nouveaux chocs géopolitiques susceptibles d’entraver la stabilisation des prix, notamment ceux du pétrole. Pour les Français, cette décélération ne signifie pas un retour aux niveaux de prix pré-Covid, les prix ayant augmenté de 21% sur les produits alimentaires en deux ans, touchant de plein fouet le budget des ménages.

Une inflation encore perceptible

Le ralentissement est significatif sur un an, passant de 6,2% à 4%. Le secteur de l’énergie affiche un recul marquant, avec une inflation tombée à 5,2%. Les prix alimentaires connaissent également une décrue, mais les services affichent une légère hausse, conséquence directe des revalorisations salariales.

Vers un retour à l’inflation “saine” ?

François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, interprète ces données comme un signe positif, annonçant une tendance vers un retour à une inflation maîtrisée de 2% en 2025, conformément aux objectifs de la Banque centrale européenne. Néanmoins, il est à noter que si les prix augmentent moins rapidement, ils ne diminuent pas pour autant.

L’adaptation continue des consommateurs

Le ralentissement de l’inflation n’efface pas les défis pour les consommateurs qui doivent continuer à s’adapter à une érosion du pouvoir d’achat persistante depuis la crise. L’objectif de ramener l’inflation à 2% par la Banque centrale européenne est un horizon que les Français espèrent atteindre, mais la réalité du marché impose toujours des ajustements quotidiens.