Régime basé sur les examens : est-ce vraiment utile ?
De plus en plus de personnes consultent des tests de laboratoire et génétiques pour définir un régime personnalisé. Des dosages de vitamines aux marqueurs inflammatoires, en passant par l’analyse de la microbiote intestinale, l’idée est d’avoir un menu sur mesure. Mais tous ces examens font-ils vraiment la différence ?
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Régime basé sur les examens est-ce vraiment utile
À quoi servent ces examens ?
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Vitamines et minéraux : Certains tests identifient des carences ou des excès (vitamine D, fer, magnésium…), permettant d’ajuster l’alimentation ou la supplémentation.
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Marqueurs inflammatoires : Des examens comme la protéine C-réactive (CRP) indiquent une inflammation, mais seuls, ils ne suffisent pas pour modifier un régime.
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Microbiote intestinal : Analyse la population bactérienne de l’intestin, utile surtout pour les troubles digestifs ou maladies inflammatoires.
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Tests génétiques (nutrigénomique) : Peuvent révéler des prédispositions, mais manquent encore de preuves solides pour orienter la nutrition de personnes en bonne santé.
L’avis des experts
Les endocrinologues et nutrilogues soulignent que aucun examen isolé ne remplace l’évaluation clinique. L’examen du patient, son historique et ses habitudes alimentaires restent essentiels. Souvent, des tests avancés sont demandés inutilement, générant coûts et inquiétude sans bénéfice réel.
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Vitamine D : Non recommandée pour les adultes en bonne santé ; utile seulement pour enfants, personnes âgées, femmes enceintes ou cas de malabsorption.
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Marqueurs inflammatoires : Utiles uniquement dans un contexte clinique spécifique, pas pour établir un régime.
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Microbiote intestinal : Les résultats doivent être interprétés par un professionnel avec les données cliniques.
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Tests génétiques : Peuvent renforcer l’adhésion psychologique à un régime, mais n’améliorent pas forcément les résultats.
Quand les examens sont-ils vraiment utiles ?
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Suspicion de carence nutritionnelle confirmée par symptômes.
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Maladies digestives ou inflammatoires, comme la maladie cœliaque ou certaines intolérances.
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Régimes restrictifs, par exemple chez les végétariens ou véganes, nécessitant vitamine B12 ou fer.
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Suivi du risque cardiovasculaire, avec lipidogramme pour contrôler cholestérol et triglycérides.
Pour la majorité des personnes en bonne santé, une alimentation équilibrée reste la meilleure approche :
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Menu varié et coloré, riche en fruits, légumes et légumes verts.
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Modération sur les produits ultra-transformés, sucre, graisses et sel.
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Ajustements ponctuels basés sur des signes cliniques, pas seulement sur les examens.
Suppléments et perfusions : prudence !
Les excès peuvent être dangereux. La supplémentation doit se faire uniquement en cas de carence prouvée, de régime restrictif ou de besoins spécifiques, comme chez les sportifs. Les perfusions vitaminées (« sorothérapie ») n’ont aucune indication pour les personnes en bonne santé et peuvent poser des risques.
Conclusion
Les tests de laboratoire, génétiques ou de microbiote peuvent compléter l’évaluation nutritionnelle, mais ne remplacent pas le bon sens, l’examen clinique et les principes d’une alimentation saine. En général, manger varié et équilibré suffit pour la plupart des gens.