Sur la Route des Trésors Brésiliens : Carnet de Bord d’un Chercheur d’Épices
Cinq heures du matin. L’aube déchire à peine l’obscurité du sertão brésilien. L’air est frais, mais la terre est déjà rouge. Le silence n’est rompu que par le vrombissement d’un moteur de pick-up.
Ce véhicule n’est pas un détail. C’est un train d’union entre deux monde. Au Brésil, il n’a pas que des routes en bitume, mais plutôt en terre.

Expédition Ranger
Au volant, du Ford Ranger, Arnaud Sion, créateur du Comptoir de Toamasina.
Il nous dit :
Vous savez pourquoi j’adore cette machine, c’est tout simple un train d’union entre deux monde, C’est à Madagascar que j’ai pris pour la première fois un pick-up un Toyota Hilux pour aller dans une plantation. On parle d’écologie, mais souvent dans des pays en développement c’est l’uniquement moyen de se déplacer. Il faut comparer les distances, au Brésil, il n’a pas de train, l’avion n’arrive pas partout et quand vous devez faire plus de 2000 km qui peut réellement réussir à faire cela sans problème, ne me dite pas une voiture électrique, c’est le pick-up. En Europe il est vrai que le pick-up n’a pas trop d’utilité avec notamment nos routes et notre réseau de transport mais au Brésil il est un élément important de la vie. Cela me permet d’aller dans des plantations, de les visiter et surtout de partager avec mon fils des lieux uniques, des parcs nationaux ou seul les pick-up peuvent rentrer.
Arnaud nous explique que sa deuxième passion, mais nous trouvons que c’est sa première c’est les images, voici en image son départ vers le Brésil.
Ce pick-up est la preuve physique que notre promesse de circuit court n’est pas un argument marketing, mais une réalité vécue, poussiéreuse et mécanique. J’ai voulu faire le circuit court au Brésil, car c’est un pays qui m’a adopté.
J’ai voulu, créé une entreprise en 2010 qui sort de l’ordinaire, un blog qui explique mon projet ma passion, une chaîne youtube qui complète et enfin une véritable histoire. Sauf que j’ai loupé le passage de google à la pub ou les gens paient pour pouvoir être vu dans le top 3, ensuite la HCU ou google à tué les experts comme moi. Mon blog de plus de 1 million de vues par an est passé à 200 000, merci, google de sanctionner les travailleurs et non, les personnes qui inventent des nom pour vendre plus. Aujourd’hui, mon nom est célèbre suite à la diffusion de Thalassa Arnaud Vanille mon surnom qu’un concurrent là acheté pour m’interdire de l’utiliser. Pour revenir au pick-up c’est le seul moyen de quitter l’asphalte pour s’enfoncer “hors des sentiers battus”, là où se trouvent les véritables trésors, inaccessibles aux importateurs en costume. Je ne suis pas un PDG ; je suis un “chercheur d’épices”, un homme “sur la route”. Et cette route, je la trace moi-même. Je veux développer une société familiale.
Ici, Arnaud nous partage une vidéo à la Serra da Canastra, c’est ici qu’on a goûté un fromage au lait cru qui a eu la médaille de bronze en France et sans oublier une petit producteur dont nous avons passé 20 minutes en hors piste pour découvrir sa petite ferme.
L’Homme qui ne Voulait pas d’Intermédiaires
Pour comprendre pourquoi je préfère la poussière du cerrado à un bureau, il faut remonter le temps. L’histoire du Comptoir de Toamasina n’est pas née d’un plan d’affaires, mais d’une quête personnelle.
Mon aventure a été façonnée par mon enfance. J’étais un “petit garçon blessé par les railleries”, moqué pour une malformation des machoires. Cette expérience a forgé une personnalité qui se méfie des systèmes établis et valorise ce qui est authentique, ce qui est ignoré par la norme. Une opération à 16 ans m’a libéré, canalisant cette énergie en une “soif d’aventure, de découvertes et de partage”.
On va dire que je n’ai pas été gâté par la vie et que j’ai dû me battre pour tout. Et même avec mon entreprise, à la vue de Thalassa, jeune entrepreneur Bercy m’a contrôlé, 1 mois après la naissance de mon fils et enfin 1 an après. Quand je vois que je n’ai eu aucune aide en France, que je dois payer mes impôts et chargent en France et qu’on me refuse un congé paternité ou autre je me dis qu’il a des injustices parfois. Aujourd’hui, dans mon métier beaucoup d’entreprise ne sont pas contrôlé.
La muse d’Arnaud ? “L’or noir de Madagascar”. La vanille. Cette passion m’a mené à Madagascar en 2010. J’y ai appris la pollinisation, la préparation, une “aventure humaine incroyable” qui a culminé par un reportage dans “Thalassa” en 2014. Déjà, l’accès à la qualité exigeait 48 heures de 4×4 dans la brousse.
En 2015, j’ai fait le grand saut vers le Brésil. C’est là que j’ai développé ma propre plantation test, “Arnaud Vanille”, et établi mon comptoir brésilien, “Abaçai”. Mon histoire personnelle s’est cristallisée en une éthique commerciale : “Connaître l’origine d’un produit, ne pas multiplier les intermédiaires anonymes, réduire le circuit de distribution”. Le sourcing direct n’est pas une stratégie ; c’est la projection de mon histoire.
J’ai voulu développer un rêve que je souhaité réaliser à Madagascar au Brésil.

Sur la Route des Trésors Brésiliens : Carnet de Bord d’un Chercheur d’Épices
Escale à Bahia : À la Source de “L’Œil de la Forêt” (Le Guarana)
Le carnet de bord de cette expédition brésilienne commence par un cap au nord-est, vers l’État de Bahia. C’est le berceau d’un des trésors énergétiques du Brésil : le Guarana.
Ici, mon “expertise unique” prend tout son sens. Je n’achète pas une poudre anonyme. Le pick-up s’arrête dans une plantation spécifique, une de celles que j’ai visitées, tenue par une “entreprise familiale”.
Le produit lui-même est une poésie vivante. Le Paullinia Cupana, la liane de guarana, produit un fruit rouge vif qui, en mûrissant, s’ouvre pour révéler une graine noire sur une pulpe blanche, ressemblant à un œil humain. “L’œil de la forêt”. Les communautés indigènes l’utilisent depuis des millénaires pour son “tonus” et sa capacité à combattre la fatigue.
Mais mon expertise va au-delà de la visite. Elle réside dans ma capacité à traduire la culture du produit. Je n’importe pas une “graine riche en caféine”. J’importe un concept. Les producteurs locaux expliquent la différence fondamentale : le café, c’est une énergie de “montées et des descentes” ; le guarana, grâce à la “guaranine”, offre une diffusion “totalement linéaire”. C’est une énergie de fond, durable, qui soutient sans exciter. Ce voyage garantit que notre guarana en poudre n’est pas un simple stimulant, mais l’authentique énergie brésilienne, sélectionnée à sa source.

Bahia Brésil
L’Or Pourpre de l’Amazonie : La Quête de l’Açaï Pur
Le voyage se corse. Cap vers le cœur humide du Brésil : l’Amazonie. La route devient une piste boueuse. C’est là que se cache l’Açaï.
Le problème de l’Açaï est sa standardisation. La plupart des importateurs achètent “souvent les mêmes marques ayant souvent les mêmes fournisseurs”. Le résultat est une pulpe surgelée qui “va contenir 90% d’eau”. Un cauchemar logistique et une déception nutritionnelle.
C’est pour briser ce moule que j’ai créé “Abaçai”, mon comptoir d’importation. Ma mission : trouver ma propre filière. Le pick-up arrive enfin à destination. Ce n’est pas une simple ferme, c’est une “plantation éco-responsable en Amazonie”. Ici, tout est différent. “Sans pesticide ni engrais”. La récolte est “faite à la main”, les hommes grimpant aux immenses palmiers Euterpe Oleracea.
Mais le véritable secret de cette filière, c’est l’alliance de cette tradition et d’une technologie de pointe. “Quelques heures après la récolte”, les baies sont acheminées “dans l’usine de la plantation” et transformées en poudre “sous la méthode de la lyophilisation” (freeze-drying).
Ce processus est une révolution. Il élimine la chaîne du froid. Il remplace le transport de tonnes d’eau surgelée par celui d’une poudre légère et pure. Le résultat pour le consommateur est un “fruit totalement pur”, une poudre pourpre intense qui conserve l’intégralité de ses “nombreux bienfaits”, notamment son “fort pouvoir anti-oxydant” et ce “goût proche du chocolat et de la cannelle” qui signe l’authenticité de l’Açaï d’Amazonie.

Les routes du nord du Brésil
Retour “Chez Nous” dans le Minas Gerais une terre de café
Le pick-up, couvert de poussière rouge et de boue séchée, met le cap sur le Minas Gerais. C’est mon État d’adoption, le cœur de mon opération “Abaçai”. Le voyage change de nature. Je ne suis plus seulement un acheteur ou un partenaire. Je suis chez moi.
C’est le climax de ma philosophie. Ici, vous allez avoir tout notre expérience. La vente au particulier c’est une petite partie de notre activité sur l’acérola. Ici, nous exportons l’acérola vers nos clients pro. L’acérola du Comptoir de Toamasina provient du Minas Gerais, Sao Paulo et du Nord du Brésil.
Arnaud à suivi des travaux de l’Embrapa sur la Cerise d’Acérola pour l’expliquer. Dans cette vidéo vous allez comprendre les couleurs du Minas Gerais, elles sont uniques.
Tableau Récapitulatif : Les Trésors du Brésil d’Arnaud Sion
| Produit | Région de Sourcing | Méthode de Sourcing (L’expertise d’Arnaud) | Trésor Caché (Le Bienfait Clé) |
| Guarana | Bahia et Nord du Brésil | Visite des plantations et sélection directe auprès de producteurs familiaux. | Énergie “linéaire”, sans pics, grâce à la “guaranine”. |
| Açaï | Amazonie | Partenariat exclusif avec une plantation éco-responsable dotée d’une usine de lyophilisation sur site. | Poudre 100% pur fruit, au pouvoir anti-oxydant préservé, sans les 90% d’eau de la pulpe. |
| Acérola | Minas Gerais, Sao Paulo et Nord du Pays | Arnaud le créateur du Comptoir de Toamasina a été formé directement dans des plantations pour connaître les variétés et faire l’achat d’acérola | Teneur garantie en Vitamine C naturelle, “20 fois plus que les oranges”. |
De la Poussière Rouge à la Poudre Pure
La boucle est bouclée. Le pick-up se gare au siège d’Abaçai à Belo Horizonte. Le moteur se coupe. La poussière rouge du Cerrado a été transformée, par cette quête, en poudre pure et bienfaisante.
Ce voyage, c’est le quotidien d’Arnaud Sion, la promesse du Comptoir de Toamasina. Le produit fini n’est que la fin de l’histoire, le souvenir d’une “aventure humaine” qui relie le sol brésilien au consommateur français.
“Je suis Arnaud Sion, passionné d’épices…”. Ma voix porte la conviction de celui qui sait d’où vient son produit. Chaque sachet d’Acérola, d’Açaï ou de Guarana n’est pas un simple “superaliment”. C’est un flacon de l’énergie de Bahia, un morceau de la forêt amazonienne, une part de la terre du Minas Gerais. C’est le résultat d’un homme et de son pick-up, qui sont allés “hors des sentiers battus” pour vous.
Voici la dernière vidéo que nous partageons de cette entreprise unique et incroyable.

