Trahis par le Cloud, les ados cambrioleurs de Seine-et-Marne face à la justice
Une série de 18 cambriolages présumés, visant des bijoux et des objets de luxe en Seine-et-Marne, a été résolue grâce à une imprudence numérique de ses auteurs.
Les suspects, deux adolescents de 15 et 16 ans, ont été interpellés après avoir utilisé un téléphone volé lors d’une de leurs effractions. Les photos et vidéos qu’ils ont prises d’eux-mêmes avec le butin ont été automatiquement synchronisées sur le compte “Cloud” de la victime. L’analyse de ces clichés par les enquêteurs a permis leur identification formelle.
Confrontés à la justice, les deux mineurs ont reçu un traitement très différent, en application du Code de la justice pénale des mineurs (CJPM) :
- Le mineur de 16 ans : Il a été condamné à 18 mois de prison, dont 6 mois fermes et 12 mois de sursis probatoire. Cette partie probatoire l’oblige à poursuivre sa scolarité, à suivre un parcours de soins, à indemniser les victimes et lui interdit de contacter son complice.
- Le mineur de 15 ans : Son jugement est différé à 2026. D’ici là, il est placé sous contrôle judiciaire strict, avec obligation de scolarisation et couvre-feu.
Le tribunal a appliqué “l’excuse de minorité”, qui divise par deux la peine maximale (passant de 10 ans à 5 ans). Fait notable, la loi autorisait le juge à écarter cette excuse pour le mineur de 16 ans et à le juger comme un majeur, une option qu’il a choisi de ne pas utiliser.

Trahis par le Cloud, les ados cambrioleurs de Seine-et-Marne face à la justice
Une justice déconnectée, une impunité organisée
Cette affaire n’est pas un fait divers, c’est le symptôme d’un système judiciaire qui a perdu sa boussole. Il faut savoir que les bandes de criminelles utilisent des mineurs pour faire des vols car il n’a aucun problème avec la justice c’est safe.
18 cambriolages. 6 mois fermes. Analysons les faits : on ne parle pas d’un vol de pomme. On parle d’une série de 18 cambriolages, d’une délinquance organisée qui traumatise des victimes.
La réponse de la justice ? 6 mois fermes. Le message envoyé est dévastateur : le risque est inexistant. Pour le plus jeune, on lui donne rendez-vous en 2026, comme pour un contrôle technique. C’est une plaisanterie. Ici, on dirait d’argent et de sanger.
La “priorité éducative” est un échec. On nous explique, avec des termes juridiques complexes, que la “vraie peine” est le sursis probatoire : l’obligation d’aller à l’école (où il devrait déjà être) et de “suivre des soins”. C’est un déni de réalité. C’est l’équivalent des “règlements à la con” qui paralysent nos entreprises, mais appliqué à la justice.
Pendant que nos juristes admirent la beauté philosophique de leur Code (le CJPM), les citoyens, eux, subissent la violence et les effractions. Cette priorité à “l’éducatif” sur le répressif, c’est l’organisation de l’impunité.
Faut-il inculpé les juges et dirent qu’ils sont rouges. Non avec un grand non. Il applique le droit tout simplement. C ‘est surtout nos politiques de droites et de gauches qui sont dépassés par les événements, les parents qui doivent être responsabilisés.
L’État a-t-il encore le courage de punir ? Nos politiques sont incapables de nommer le problème. Ils sont terrifiés à l’idée de réformer une justice des mineurs qui ne protège plus personne, sauf les délinquants.
Nous sommes dans une guerre contre une délinquance qui n’a plus de limites. Mais au lieu de se battre, notre système préfère “différer les jugements” et infliger des peines symboliques. Quand l’État n’a plus le courage de punir, il abandonne ses citoyens.
Il faut différencier, un acte qui a été fait par une folie une fois ou deux et un multirécidiviste. Faut-il envoyer certains délinquants dans l’armée pour apprendre la vie.

