Trottinettes à Paris : 89% des parisiens sont contre

Les résultats du vote sont sans appel. 89,03% des Parisiens n’en veulent plus dans les rues de la capitale.

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trottinettes électriques Paris

Les Parisiens sont opposés aux trottinettes électriques  – CREDIT : Faut qu’on en parle !

C’est un verdict sans appel. Les habitants de la capitale française ont été appelés à voter le dimanche 2 avril sur la question du maintien ou de l’interdiction des trottinettes en libre-service dans la ville. Les résultats sont maintenant connus et ils sont éloquents : une écrasante majorité de 89,03 % des votants s’est prononcée en faveur de leur interdiction.

Ce vote témoigne d’un ras-le-bol généralisé envers ces véhicules souvent mal utilisés et mal stationnés, qui peuvent représenter un danger pour les piétons et les autres usagers de la route. Les autorités vont maintenant devoir prendre en compte cette décision et agir en conséquence pour assurer la sécurité de tous dans les rues de Paris.

Les marques de trottinettes électriques en libre-service Lime, Dott et Tier, autorisées depuis les années 2010, sont actuellement sous le feu des critiques. En effet, malgré leur popularité grandissante auprès des citadins, ces véhicules sont responsables d’un nombre croissant d’accidents, d’une utilisation abusive de l’espace public et de l’emploi précaire. Cependant, leur adoption a été encore plus rapide que celle des vélos en libre-service Vélib.

Avec environ 15 000 trottinettes électriques en circulation à Paris, leur popularité est autant appréciée que décriée, et les partisans et les opposants sont fermement campés dans leurs positions. La question est de savoir s’il faut bannir ces trottinettes ou les accepter comme faisant désormais partie intégrante des moyens de transport urbains. Un récent exemple apporte une réponse qui ne satisfera personne.

Le service de trottinettes électriques en libre-service va prendre fin le 31 août prochain à Paris, faisant de la ville la seule capitale européenne à interdire complètement ces moyens de transport, alors qu’ils avaient été introduits en 2018.