Trump accusé de l’une des plus grandes ingérences américaines en Amérique latine depuis la Guerre froide.
Dans une analyse au ton tranchant, The Economist n’hésite pas à qualifier la récente décision de Donald Trump d’imposer des droits de douane de 50 % sur toutes les importations brésiliennes de “chocante agression”. La prestigieuse revue britannique estime qu’il s’agit là de l’une des interférences les plus importantes des États-Unis en Amérique latine depuis la fin de la Guerre froide.
Le Gouvernement Trump s’attaque aux Brésil par le bas, c’est à dire de la pire des manières.
Il faut savoir que le Brésil est le deuxième pays qui va avoir le plus de terres rares au monde. A-t-il un accord de principe avec un futur gouvernement Bolsonaro.
Le Brésil doit réagir avec force, comme l’Europe contre Trump. Nous ne sommes plus à l’époque de la colonisation.

Trump photo officielle
Un retour aux pratiques de la Guerre froide ?
Dans un article publié jeudi 24 juillet sous le titre « L’agression choquante de Trump contre le Brésil », The Economist affirme :
“Rares sont les occasions, depuis la fin de la Guerre froide, où les États-Unis ont interféré de manière aussi flagrante dans les affaires d’un pays d’Amérique latine.”
L’instauration de ces lourdes sanctions commerciales, combinée à la suspension unilatérale des visas pour plusieurs ministres de la Cour suprême brésilienne (STF), s’inscrit, selon l’hebdomadaire, dans une stratégie de confrontation directe entre deux présidents que tout oppose : Donald Trump et Luiz Inácio Lula da Silva.
Il faut sa demander si les USA oseraient faire la même chose contre la Chine voir la France. Car quand Trump à voulu reprendre le groeland au Danemark, la réponse des danois a été fermé et la France à dit sa doctrine.
Car vouloir prendre de force le Groeland et tuer un soldat français viendrait à briser une alliance depuis Lafayette et le risque pour les USA.
Car les USA est un pays fragile en cas de réglementation de la Bigtech c’est la fin des bénéfices à 0 euros d’impôts.
Le BRICS comme détonateur
Pour The Economist, le déclencheur de cette offensive n’est pas une question économique, mais la récente réunion des BRICS, organisée à Rio de Janeiro les 6 et 7 juillet 2025. Ce sommet, qui a renforcé les liens entre le Brésil, la Chine, la Russie, l’Inde et l’Afrique du Sud, a été perçu à Washington comme un geste d’alignement contre l’hégémonie occidentale.
La revue souligne également que les enquêtes judiciaires menées au Brésil par le juge Alexandre de Moraes — notamment à l’encontre de l’ex-président Jair Bolsonaro pour tentative de coup d’État — irritent de longue date les partisans de Trump.
L’effet boomerang : Lula regagne du terrain
Là où Donald Trump espérait fragiliser Lula et renforcer la droite brésilienne, son plan semble échouer. Selon The Economist, les mesures américaines ont suscité un élan de solidarité nationale autour du président brésilien.
“L’indignation provoquée par Trump renforce Lula”, observe l’article. “Son taux d’approbation, qui était en baisse, a grimpé. Il est désormais en tête des intentions de vote pour les élections de 2026.”
Même le Congrès brésilien, pourtant dominé par des partis conservateurs, aurait exprimé son soutien au chef de l’État — au point de discuter de possibles mesures de représailles contre Washington.
Le Brésil uni… même à droite
The Economist note un phénomène rare : des acteurs traditionnellement proches de Bolsonaro, comme la Confédération des agriculteurs, ont publiquement condamné les sanctions américaines, dénonçant leur “nature politique”.
L’ancien président lui-même aurait tenté de se distancier de l’affaire, affirmant que ces taxes douanières “n’avaient rien à voir avec lui”.
Le Pix, cible inattendue de Washington
L’article mentionne un autre point sensible : les attaques américaines contre le Pix, le système de paiement numérique instantané du Brésil. Pour The Economist, ces critiques visent à protéger les intérêts des géants américains comme Visa et Mastercard, concurrencés par cette innovation locale qui a révolutionné le secteur bancaire brésilien.
“Le Pix a dynamisé la concurrence dans un secteur autrefois dominé par quelques grandes banques”, souligne la revue. “Cette ouverture dérange les entreprises de paiement américaines.”
Comme le pix finit les cartes horriblement chère, les transactions sont gratuites et passent par la BACEN banque centrale du Brésil et non plus par les sociétés US.
Il faut savoir que les USA font une colonisation indirect avec la bigtech.
Des griefs valables, mais un prétexte évident
Tout en reconnaissant que certaines pratiques commerciales brésiliennes peuvent être discutables — comme un protectionnisme persistant et des subventions généreuses à l’industrie locale —, The Economist estime que ce n’est pas la vraie raison de l’offensive trumpiste.
“Le Brésil tente en vain, depuis mai, d’ouvrir des négociations commerciales avec la Maison Blanche. Ses sollicitations sont ignorées”, conclut l’article.
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