Un pas de géant vers l’au-delà : l’IA permet maintenant de converser avec les disparus

Découvrez comment l’IA permet désormais de communiquer avec les êtres chers disparus, ouvrant de nouvelles perspectives dans le processus de deuil.

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IA mort – CREDIT : Freepik

Dans un monde où la technologie repousse continuellement les limites du possible, une avancée récente en Chine offre une perspective à la fois fascinante et troublante : la capacité de communiquer avec les êtres chers décédés grâce à l’intelligence artificielle. Cette innovation, qui semble tout droit sortie d’une série de science-fiction, soulève des questions éthiques et morales importantes, tout en offrant un nouvel espoir pour ceux qui peinent à surmonter leur deuil.

Une révolution dans le deuil

À Nankin, Sun Kai, un jeune ingénieur endeuillé par la perte de sa mère, a ouvert la voie à cette nouvelle ère. En créant un avatar animé par IA reprenant l’apparence et la voix de sa défunte mère, Sun Kai a non seulement réussi à apaiser son propre chagrin mais a également jeté les bases d’une entreprise prometteuse. La Nanjing Silicon Intelligence, avec ses 500 employés, s’attèle désormais à transposer des existences dans un espace virtuel, permettant à des milliers de personnes de “revivre” sous forme d’avatars.

Le processus technique derrière la magie

Le processus de création de ces avatars est étonnamment simple et rapide, nécessitant seulement une courte vidéo et un enregistrement audio de la personne décédée. Cependant, la véritable complexité réside dans la reproduction des processus de pensée, qui s’affine progressivement avec l’ajout de données. La technologie, évoluant à un rythme accéléré, promet des interactions de plus en plus naturelles et profondes entre les utilisateurs et les avatars.

au-delà de la simple commémoration

Cette technologie ne se limite pas à offrir un réconfort personnel ; elle trouve également sa place dans des contextes publics, comme les funérailles, où les avatars peuvent prendre part à la cérémonie, ajoutant une dimension numérique aux adieux traditionnels. Un tel usage a déjà été expérimenté avec succès à Shanghaï, marquant un tournant potentiel dans la façon dont les sociétés abordent le concept de la mort et du souvenir.

Bien que cette innovation soit actuellement confinée à la Chine, son potentiel d’exportation vers l’Occident est évident. Elle promet de diviser l’opinion publique, entre ceux qui voient en elle une manière réconfortante de conserver un lien avec les disparus et ceux qui y voient une transgression des lois naturelles du deuil.

Cette avancée technologique nous confronte à des questions fondamentales sur la vie, la mort et ce qui se trouve au-delà. Elle nous oblige à réévaluer notre rapport à la perte et à la mémoire, dans un monde où les frontières entre le réel et le virtuel deviennent de plus en plus floues.