Longtemps banni, le cépage Jacquet suscite aujourd’hui un regain d’intérêt pour son histoire atypique et son potentiel face aux défis climatiques.
Cépage Jacquet – CREDIT : VarActu
Un cépage hybride issu de l’histoire
Le cépage Jacquet, également connu sous le nom de Jacquez, est un hybride franco-américain. Issu d’un croisement entre des vignes européennes (Vitis vinifera) et américaines (Vitis aestivalis, Vitis cinerea), il a été introduit en France à la fin du XIXᵉ siècle. Sa résistance naturelle au phylloxéra – insecte ravageur des vignes – en a fait un allié précieux pour reconstituer les vignobles décimés. Présent principalement dans les Cévennes et l’Ardèche, il s’est implanté discrètement sur des terres pauvres, en terrasses ou coteaux.
Une interdiction controversée
Malgré ses qualités agronomiques, le Jacquet a été interdit en 1934 par la législation française, comme d’autres hybrides dits “producteurs directs”. À l’époque, ces cépages étaient accusés de produire des vins de qualité jugée inférieure, voire de contenir un taux élevé de méthanol, bien que ces accusations n’aient jamais été scientifiquement confirmées. Depuis, le Jacquet est resté dans l’ombre, cultivé uniquement à des fins familiales ou patrimoniales, sans possibilité de commercialisation officielle du vin.
Des caractéristiques uniques…
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