Taxer les superprofits des entreprises pour réduire le déficit ? Une idée soutenue par 65% des Français, selon un sondage Viavoice.

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Argent – CREDIT : Faut qu’on en parle !

Face à un déficit croissant, la France envisage de taxer les superprofits des entreprises, une mesure soutenue par une majorité de Français selon les derniers sondages.

Une solution plébiscitée face au déficit

Alors que la France se confronte à un déficit budgétaire plus conséquent que prévu, la taxation des superprofits des entreprises refait surface dans le débat public. Cette idée, qui circule depuis plusieurs années, gagne désormais du terrain au sein de la majorité, notamment encouragée par Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale. Elle appelle à une “réflexion” sur les entreprises accumulant des profits exceptionnels, soulignant la nécessité de trouver de nouvelles recettes sans alourdir le fardeau fiscal des citoyens.

Un soutien populaire marqué

L’appel à taxer les superprofits résonne favorablement auprès des Français. Selon un sondage Viavoice pour nos confrères de Libération, 65% des interrogés se montrent favorables à une taxation temporaire des superprofits, plaçant cette mesure en tête des préférences devant le rétablissement de l’impôt sur la fortune ou la création d’un nouvel impôt sur les bénéfices des entreprises. Cette préférence pour la taxation des superprofits se distingue dans un contexte où la population reste réticente à l’idée d’une augmentation générale des impôts, promesse maintenue par le président Emmanuel Macron depuis son élection.

Un débat en pleine évolution

Le débat autour de la taxation des superprofits illustre la recherche d’équilibre entre la nécessité de combler le déficit budgétaire et la volonté de préserver le pouvoir d’achat des Français. Avec une majorité de la population appuyant cette mesure, le gouvernement pourrait être amené à considérer sérieusement l’option d’une taxe sur les superprofits, d’autant plus dans un contexte où les alternatives semblent moins populaires ou politiquement viables.