Une récente étude soulève des questions sur l’indépendance des recherches nutritionnelles et la manière dont les intérêts économiques peuvent orienter notre compréhension de la santé. C’est la grande question que les journalistes américains se pose.

Une analyse publiée récemment dans l’American Journal of Clinical Nutrition met en lumière une réalité troublante : les études financées par l’industrie de la viande rouge tendent à présenter cette dernière sous un jour plus favorable pour la santé. Une tendance qui alimente le débat sur l’indépendance des recherches scientifiques, notamment en nutrition.

Il faut savoir que chaque industrie va avoir sa force de frappe, exemple google, qui a détruit le web ouvert avec la HCU et aujourd’hui qui utilise son monopole et sa puissance financière pour tout simplement qui ne soit pas condamner.

Selon les chercheurs à l’origine de cette revue, les études soutenues par des acteurs de l’agroalimentaire semblent systématiquement minimiser les risques liés à la consommation de viande rouge. À l’inverse, les travaux indépendants ou financés par des sources publiques dressent généralement un portrait plus nuancé, voire préoccupant, de ses effets sur la santé cardiovasculaire, les cancers ou les maladies inflammatoires.

Viande rouge quand le financement influence les conclusions scientifiques

Photo de Pixabay

Un problème structurel dans la recherche nutritionnelle

Le constat n’est pas nouveau. Déjà dans le passé, des études financées par l’industrie sucrière avaient tenté d’atténuer le lien entre consommation excessive de sucre, obésité et maladies cardiovasculaires. Ce cas de figure se reproduit désormais avec la viande rouge.

Il ne faut pas oublier que à Bruxelles on va avoir les lobbys en face du siège de la commission européenne.

Les chercheurs pointent du doigt un problème structurel : le manque de financement public pousse de nombreux laboratoires à se tourner vers des sponsors privés, ce qui peut altérer la neutralité des résultats.  Lorsqu’une industrie finance une étude, même indirectement, il devient difficile de garantir une complète objectivité.

Manipulation subtile mais efficace

L’influence ne passe pas nécessairement par une falsification des données, mais plutôt par des choix méthodologiques orientés, comme les critères d’évaluation choisis, la sélection des populations étudiées ou l’interprétation des résultats. Ainsi, une étude peut conclure que  la viande rouge ne présente pas de risque significatif  sans pour autant explorer certains effets à long terme ou ignorer des groupes à risque.

Que peut faire le consommateur ?

Pour les consommateurs, cela complique l’accès à une information fiable. Faut-il pour autant bannir la viande rouge ? Pas nécessairement. L’enjeu est surtout d’adopter une approche critique vis-à-vis des études relayées dans les médias, en vérifiant leur source de financement et leur rigueur scientifique.

Il faut savoir que la viande rouge est un bon apport en fer pour la santé

Il faudrait que chaque étude, donne les noms des personnes qui financent la faculté par exemple ou autre.

Vers une plus grande transparence ?

La solution passe par une plus grande transparence dans les publications scientifiques et un soutien accru aux recherches indépendantes. Des initiatives sont en cours, notamment en Europe, pour exiger la déclaration systématique des conflits d’intérêts et encourager des études financées par des fonds publics ou des institutions neutres.

On devrait faire la même chose aussi pour les influenceurs en vidéos notamment quand on voit la marque insta 360 et ses influenceurs qui ne trouvent aucun défaut.