Un traité international de protection de la haute mer signé avec l’ONU

C’était en discussion depuis 2004. Les États membres de l’ONU ont signé un Traité international de protection de la haute mer.

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Traité international de protection de la haute mer.

Un Traité international de protection de la haute mer signé entre les membres de l’ONU – CREDIT : Faut qu’on en parle !

Un Traité international de protection de la haute mer a été signé entre les différents membres de l’ONU. Une bonne nouvelle qui s’inscrit dans la lignée de  l’adoption d’un accord lors de la COP15 biodiversité qui a pour but de protéger 30 % des terres et 30 % des mers d’ici à 2030.

La haute mer représente actuellement 60% de la surface des océans et donc près de la moitié de la surface du globe. Concernant ce nouveau traité, il aura fallu près de vingt ans pour que cela se réalise. Débuté en 2004 il a finalement été signé en 2023. En effet, il est important de protéger la haute mer. Cependant, cette mer qui n’appartient à aucun Etat n’avait jusqu’à aujourd’hui aucun protecteur.

Un texte donc voté dans la nuit du 3 au 4 mars à New-York, traduit en 6 langues et signé par tous les Etats membres. Une victoire donc pour tous les protecteurs de l’environnement.

Mais la haute mer était maltraité et ne bénéficiait jusqu’à présent d’aucune protection. Plus connue sous le nom de zone internationale des fonds marins, elle est la partie de l’océan qui n’appartient à aucun pays en particulier et qui est donc considérée comme un bien commun de l’humanité. Cette zone s’étend au-delà de la juridiction des États côtiers sur une distance d’au moins 200 milles marins (370 kilomètres) à partir des côtes.

En haute mer, il n’y avait pas de réglementation spécifique sur l’exploitation des ressources naturelles, la conservation de la biodiversité marine ou la navigation. Les activités en haute mer peuvent inclure la pêche, l’exploration pétrolière et gazière, la recherche scientifique, la navigation et le transport maritime.

L’Organisation des Nations Unies a adopté la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer en 1982 pour réglementer l’utilisation de la haute mer. Cette convention établit un cadre pour la gestion des ressources marines et fixe des règles pour la navigation et le commerce maritime en haute mer.

Les enjeux de la haute mer sont importants, car elle contient une grande variété de ressources naturelles telles que les poissons, les minéraux et les hydrocarbures, ainsi que des écosystèmes uniques. Cependant, la haute mer est également menacée par la surpêche, la pollution, le changement climatique et la destruction des habitats marins. La protection et la gestion durable de la haute mer sont donc devenues un enjeu majeur pour la conservation de la biodiversité marine et la durabilité des ressources naturelles de notre planète.