Une vie remarquable s’achève

André Ludwig, reconnu comme le doyen des Français, s’est éteint le 7 janvier à Longué-Jumelles, dans le Maine-et-Loire, à l’âge de 111 ans. Cette nouvelle, confirmée par l’établissement où il résidait, clôt une vie exceptionnelle marquée par la résilience et l’histoire.

Un parcours de vie hors du commun

Né le 6 juin 1912 à La Ferté-sous-Jouarre, Ludwig a vécu des moments historiques majeurs. Fait prisonnier puis déporté en Pologne durant la Seconde Guerre mondiale, il s’évada pour rejoindre la Résistance à Paris. Après une carrière de cadre commercial, il s’installa avec son épouse en Maine-et-Loire en 1972, où il vécut jusqu’à son décès.

Une santé remarquable jusqu’à son grand âge

Selon ses propres mots, Ludwig n’avait “jamais été malade”, bien que sa santé ait commencé à décliner suite à une opération du fémur. Son long parcours de vie, exceptionnel à bien des égards, a suscité l’admiration de tous ceux qui l’ont connu.

Maurice Le Coutour, le nouveau doyen

À la suite du décès de Ludwig, Maurice Le Coutour, âgé de 109 ans et résidant à Barfleur, devient le nouveau doyen connu des Français. Selon les spécialistes des super-centenaires, il se classe parmi les hommes les plus âgés au monde.

Un héritage et une mémoire vivante

L’histoire de vie d’André Ludwig, mêlant la bravoure en temps de guerre et la longévité exceptionnelle, laisse un héritage significatif. Sa mémoire reste vivante à travers les récits de ses expériences et sa contribution à la société française.

Le décès d’André Ludwig marque la fin d’une époque et la perte d’un témoin de l’histoire du XXe siècle. Sa vie, riche en événements et en défis surmontés, reste un exemple de résilience et de courage face aux épreuves. Son parcours et sa longévité continueront d’inspirer les générations futures.