Débat fin de vie : convention citoyenne qui s’ouvre ce vendredi

En mars dernier, le Président parlait du chantier de la fin de vie. 173 citoyens tirés au sort se réunisse à Paris pour débattre à partir de ce vendredi 9 décembre sur le sujet.

Nos contenus vous plaisent ? Soutenez notre duo de journalistes passionnés en regardant une courte publicité !
France enfants blessés chambre patient hôpital

Fin de vie – Un patient dans une chambre d’hôpital qui attend la mort – CREDIT : Faut qu’on en parle !

C’est parti ! Les 173 français tirés au sort vont commencer à débattre sur le sujet épineux de la fin de vie. En effet, il vont réfléchir sur le besoin, ou non, de changer la loi qui interdit le suicide assisté et l’euthanasie.

Les citoyens sont âgés de 18 à 87 ans, ils sortent d’un tirage au sort, basé sur un panel. Ils doivent réfléchir pendant une durée de neuf week-ends sur ce sujet de fond de société. Les participants vont donc se pencher sur la façon actuelle d’application de la loi depuis les six dernières années et voir les évolutions envisageables.

La question de fond qui sert de point de départ, posé par la première ministre est précisément :

 ” Le cadre de l’accompagnent de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits?” Elisabeth Borne a dit

Que dit la loi aujourd’hui ?

C’est la loi Claeys-Léonetti qui a été voté en 2016 qui régit la fin de vie. Une première version avait été établi en 2005 et a été amendée en 2016. Aujourd’hui à l’hôpital, très souvent les malades sont accompagnés par des soins palliatifs en attendant leur mort.

Aujourd’hui la loi prévoir l’arrêts des traitements uniquement pour les cas ou l’on s’obstine déraisonnablement à maintenir une personne en vie.

Une réflexion va dont s’ouvrir sur une éventuelle “aide à mourir”. Le Comité d’éthique a jugé qu’il n’est pas impossible de faire cette évolution dans la loi, avec des conditions très encadrées.